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"LA MAÎTRESSE DE THOMAS" Chapitre IV
Les fidèles du blog savent que je publie maintenant depuis trois chapitres les aventures fétichistes de Thomas. Alors si vous êtes des lecteurs assidus de ce récit, vous avez sans doute constaté comme moi qu’au fil des chapitres, le récit a pris une densité romanesque, passant progressivement « d’un catalogue de fantasmes » à une histoire avec une vraie profondeur et une psychologie des personnages beaucoup plus poussée. Si l’arrivée de Carole la prostituée soumise a été une évolution notable dans l’histoire, vous ne serez pas au bout de vos surprises avec le chapitre IV, qui vous le verrez, marquera un vrai tournant dans l’histoire !
Dernier point, notre auteur faisant preuve d’une incroyable créativité, les chapitres deviennent de plus en plus longs et méritent sans doute d’être redécoupés pour un meilleur confort de lecture. Aussi, pour la première fois, le chapitre sera publié en deux parties mais aurait presque pu l’être en trois hi hi… j’espère que vous prendrez en tout cas autant de plaisir que moi à la lecture de la suite des aventures de Thomas !
Grand merci à notre auteur Plumedhomme pour sa superbe contribution !
Laura ouvrit un tiroir, parut hésiter quelques instants, puis choisit finalement un objet. Elle se retourna, cachant dans son dos l'ustensile. Elle quitta quelques instants la pièce puis réapparut avec ce qui ressemblait à un bol en inox. Elle s'approcha à pas lents et déposa la gamelle remplie d'eau entre les jambes du soumis.
Elle posa son pied droit sur le bas du dos de sa bête et appuya si fort qu'il dût abaisser son arrière-train.
"- Je veux que tu fasses disparaitre cette ridicule érection. Refroidis tes ardeurs dans cette gamelle.
- Oui Maîtresse.
- Et toi tu peux t'en aller. Tu es libre de revenir ici quand bon te semble, mais ce ne sera plus dans le cadre de tes activités professionnelles, intima-t-elle à Carole.
- Bien Maîtresse, merci pour tout.
- Reprends tes vêtements dans le tiroir et disparais."
Carole prit ses affaires, se vêtit devant sa Maîtresse et repartit. Elle avait décidé d'aller attendre Thomas dans la voiture. Le claquement de ses talons s'éloigna, laissant Thomas seul avec Maîtresse Laura.
"- Il me semble t'avoir demandé de te refroidir dans la gamelle?
- Oui Maîtresse, pardon..."
Tant bien que mal, Thomas se mît à plat-ventre, trempant son sexe dans l'eau glacée. En une poignée de secondes ses testicules se durcirent, et sa verge s'amollit. La sensation était désagréable, Thomas espérant être soulagé en éjaculant plutôt qu'en étant refroidit de la sorte.
Debout, dominant le flanc gauche de Thomas, la Maîtresse posa son pied droit sur le dos du soumis.
"- Retourne-toi! Que je puisse t'enfiler un petit souvenir."
Elle exerça une pression avec son talon entre les cotes de Thomas, qui se laissa tomber sur son flanc droit, pour se retrouver finalement allongé sur le dos.
"- Voilà pour toi. Il est impossible de le couper, le cuir renferme un anneau d'acier."
Maîtresse Laura posa à la base du pénis du soumis un anneau. Il était articulé en deux demi-cercles, se rejoignant par une charnière, et par deux trous permettant de faire passer un cadenas pour boucler le tout.
L'ensemble était protégé par une fine gaine de cuir noir, sur laquelle le mot "puni" était gravé.
Laura avait tiré les testicules de Thomas pour installer le dispositif. Elle le referma à l'aide d'un solide petit cadenas, dont elle glissa la clef dans la culotte du gode-ceinture.
Thomas sentit sa verge entravée, d'autant plus que sa Maîtresse commença à le masturber.
"- Nous allons te regonfler une dernière fois avant de te laisser repartir. Ton érection mettra plus de temps à repartir. Tes testicules seront douloureux dans les prochaines heures. Ne t'avise pas d'essayer d'ôter cet anneau. Quand tu reverras ta femme, n'oublie pas de lui expliquer pourquoi ce bijou orne ton entrejambe. Je te laisse deux semaines pour la ramener ici. En attendant, Maîtresse Anaïs va me rejoindre pour te faire bander une dernière fois."
Sur ces mots, ma femme, tout de vinyle vêtue, entra dans la pièce. Ses cuissardes et sa combinaison noire ne laissaient qu'entrevoir ses yeux et sa jolie bouche. Cette catsuit lui allait à merveille.
Sans un mot, elle enjamba le soumis. Les fesses tournées vers lui, Thomas pouvait voir le sexe luisant de la dominatrice, la catsuit étant ouverte à l'entrejambe. Jambes tendues, elle se pencha en avant et effleura le sexe toujours endormi de ses gants. Le contact du vinyle et la vue imprenable sur le magnifique cul de ma femme enflammèrent Thomas en quelques instants. Les doigts de sa Maîtresse ne faisaient que frôler la verge maintenant tendue. Le soumis était subjugué par la hauteur des talons des bottes qui le dominaient.
Anaïs en posa un sur le torse du jeune homme, et commença à le branler plus vigoureusement, alternant les va-et-vients lents avec des caresses sur le gland gonflé. Thomas était prêt à exploser, mais l'anneau rendait la base de son sexe douloureuse. Il rêvait d'être libéré.
Le jugeant bien dur, ma femme se redressa, et demanda à Laura:
"- Tu crois qu'il reviendra, celui-là?
- Oh oui, il aime trop ça. Par contre il est mort de peur à l'idée d'expliquer à sa femme qu'il a besoin d'elle pour assouvir ses fantasmes fétichistes."
Ces mots effrayèrent Thomas. Oui, il était bien un "fétichiste". Et il était effectivement pris au piège. Soit il cassait le cadenas, et s'interdisait de retourner ici, soit il le gardait et se devait alors de tout avouer, ou presque, à Linda.
Les deux Maîtresses quittèrent la pièce, laissant le soumis bander seul, nu, couché au milieu de la pièce.
Thomas se releva, se rhabilla lentement, découvrant les effets du cadenas, qui ballottait contre ses bourses à chaque mouvement. Il observa le dispositif en détail, il paraissait compliqué de le retirer sans se blesser.
Il quitta le Numéro 18 avec la peur au ventre. Carole l'attendent dans la voiture, le sourire aux lèvres.
"- C'était rapide, elles n'ont pas été trop dures avec toi?
- Je suis foutu Carole, elles m'ont mis un cadenas.
- Quoi? Fais-moi voir ça!"
Carole ouvrit le pantalon de son compagnon et en extirpa le sexe encore dur dont la base était emprisonnée.
"- Ah oui en effet, je sens le petit cadenas derrière tes couilles.
- Non seulement je vais devoir expliquer ça à ma femme, mais en plus j'ai un mal fou à débander.
- Donc si je te suce ça ne va pas arranger tes affaires? s'amusa Carole.
- Non, pas du tout."
Elle se jeta avec envie sur le sexe encore dur et l'engloutit jusqu'à la garde. Carole était excitée par cet homme qui vivait ses fantasmes et se montrait tellement vulnérable devant ses Maîtresses. Elle le suça quelques secondes, puis remonta le pantalon.
"- Tu...tu ne finis pas? demanda Thomas, déçu.
- Eh non, mon joli, je ne pense pas que ce soit du goût de Maîtresse Laura! Maintenant ramène-moi à l'hôtel de l'aéroport."
C'est frustré, angoissé, et gorgé d'envie que Thomas regagna sa chambre d'hôtel, seul, quelques dizaines de minutes plus tard. Demain il devait annoncer à Linda ce qu'il avait fait et à quel point il avait besoin d'elle.
***
"- Bonsoir mon Chéri, ton vol retour n'a pas été trop dur?
- Bonsoir ma Linda, ça va, journée pas trop dure...et toi?"
Thomas sentait à chacun de ses mots son estomac se tordre et se nouer. Le terme "inextricable" prenait tout son sens dans le cas du jeune homme. Il était fou amoureux de sa femme, mais sa passion pour le fétichisme et sa curiosité perverse l'ont mené sur des sentiers qui allaient maintenant mettre son couple à l'épreuve.
"- J'ai passé beaucoup de temps sur un dossier pour pas grand chose, c'est épuisant et frustrant!
- Je te sers un verre? Va te reposer sur le canapé!
- Merci mon Chéri, je ferai quoi sans toi?
- Je me demande aussi...ironisa Thomas"
Il servit un Martini à sa femme et se servit une bière.
"- Tu sais que tu me plais beaucoup quand tu rentres du boulot avec tes escarpins?
- Oui, tu as dû me le dire des centaines de fois!"
Tout en prononçant ces paroles, la belle brune retira ses chaussures, laissant voir ses jolis pieds gainés de collants noirs.
"- Tu me masses?
- Oh oui avec plaisir!"
Thomas reposa son verre. Linda allongea ses jambes sur les cuisses, il commença alors à caresser le bout de ses doigts de pied. Le frottement du nylon sous ses doigts était délicieux, tout comme la vue imprenable qu'il avait sur les jambes fuselées de sa compagne. C'était la première fois qu'elle lui demandait un massage des pieds.
Malgré le stress, l'incongruité de la situation et le charme de Linda finirent par troubler Thomas. Emporté par ses caresses, il remontait ses mains jusqu'aux mollets fins et musclés, pour finir à intervalles réguliers entre les cuisses de la belle. Elle soupirait de plaisir, s'abandonnant au doigté de son mari. Sa poitrine se soulevait au rythme des caresses, et dans un geste d'une sensualité inconnue de Thomas, l'avocate frotta ses cuisses l'une contre l'autre. Son entrejambe appelait littéralement les mains viriles à s'emparer d'elle.
Comme pour encourager son partenaire occupé à lui caresser les jambes, Linda laissa glisser son pied jusqu'à la bosse qui s'était formé dans le pantalon du jeune steward. Thomas entendit le frottement du nylon sur son pantalon. Il sentit les orteils se poser sur son sexe gonflé. Bientôt sa femme appuya ses caresses, et d'une jambe lui écarta les siennes. Son pied aguichait la hampe de Thomas, elle le glissa avec lenteur sous les bourses pour les soupeser. Son geste se figea.
Thomas se glaça. Il ne pensait pas du tout au petit présent que lui avait fait sa Maîtresse la veille.
"- C'est quoi ce truc? interrogea Linda, partagée entre la suspicion et l'étonnement
- C'est...c'est un truc pour retarder l'éjaculation.
- Mais tu n'as pas de problèmes de ce côté-là! Fais-moi voir ça!!"
La jeune femme se redressa, et s'agenouilla sur le canapé, à côté de son cachotier de mari. Elle ouvrit la braguette avec hâte, défit l'unique bouton, et lui baissa sans ménagement le pantalon. Le caleçon subit le même traitement.
Thomas se retrouvait dans son canapé, le sexe dressé, prêt à exploser, et surtout sur le point de devoir tout avouer. Linda prit la verge de son mari par le gland, elle la souleva, et se lança dans une minutieuse inspection de l'outil qu'il semblait avoir enfilé.
"- Mais, pourquoi il y a un cadenas? Et pourquoi il y a écrit "Puni"? Tu as la clé, n'est-ce-pas?
- Euh...non, je ne l'ai pas ici.
- Alors où? Ne me dis pas que quelqu'un d'autre que toi a cette clef?
- A vrai dire, si."
Cette réponse abasourdit la belle avocate. Des larmes roulèrent dans ses yeux.
"- Tu me trompes?
- Non, mais je suis allé dans un endroit un peu spécial...
- Quel endroit? Un club échangiste? Tu es allé voir une pute?
- Non ma Chérie...
-...ne m'appelle pas "ma Chérie" sanglota-t-elle"
Thomas n'avait qu'une envie, cajoler cette femme qu'il aimait tant, la protéger de sa propre perversité. Il n'était qu'un con. Il devait tout lui dire. Elle avait toujours été honnête avec lui.
"- Alors cet endroit, c'était quoi? insista Linda
- Un genre de club de...de...fétichistes.
- Mais des fétichistes qui adorent quoi?
- Il y a de tout...
- Mais toi, tu adores quoi?
- Les talons aiguille.
- Et les miens ne te suffisent pas?
- Si mais...là c'était différent, il y avait une notion de domination.
- Tu as fait du SM? Tu sais que j'ai des clients qui ont commencé comme ça et qui ont fini violeurs?
- Mais là ça n'a rien à voir, je ne fais de mal à personne!
- Si, à moi."
Thomas remarqua que Linda n'était pas partie, et qu'elle relançait même la discussion. Elle était curieuse de découvrir cette facette inconnue de son homme. Elle qui pensait tout savoir, qui avait une vie bien routinière. Surtout, elle pensait qu'il s'en accommodait, de leurs petites habitudes.
"- Tu t'ennuies avec moi, Thomas?
- Non, tu me rends heureux, mais j'ai été...curieux!
- Tu ne pouvais pas m'en parler plus tôt?
- J'ai bien essayé, mais je me sentais con de bloquer sur des chaussures. C'est vrai, ça paraît con, non?
- Pas autant que d'aller dans des "clubs" sans ta femme. Il y avait d'autres femmes là-bas?
- Oui...
- Elles t'ont fait quoi?
- Ca n'a pas d'importance Linda.
- Ce sont elles qui t'ont emprisonné comme ça?
- Oui, dans le but que tu le remarques.
- Mais elles sont dégueulasses, s'offusqua la jeune femme.
- On va dire que c'est dans le cadre d'un accord. Si je veux un jour retourner dans ce club, je dois leur ramener ce cadenas et...ma femme.
- Ils t'encouragent à m'emmener moi, ta femme, dans leurs soirées de tordus? Auxquelles tu participes, en plus! Ca c'est le plus fort! Il va falloir te soigner, mon pauvre!
- Mais j'y peux rien moi, ça doit remonter à mon enfance, ou un truc comme ça..."
Thomas ne savait pas d'où lui venaient ces fantasmes sur les escarpins et les hauts talons, mais il sentait son esprit s'alléger à mesure qu'il avouait tout cela à celle qu'il aimait.
"- Tu trouves que je n'ai pas été assez à ton écoute, Thomas? interrogea l'avocate
- Si, mais j'étais gêné à l'idée de t'avouer que j'aime des accessoires...
- Tu as déjà vu un psy pour en parler?
- Non...
- Tu le feras?
- Moi chez un psy? Tu rigoles?
- Si tu veux espérer un jour retoucher à ces gambettes qui te font tant plaisir, il va falloir t'y mettre!! dit-elle en montrant ses jambes
- Mais je ne connais pas de psy, moi!
- Sophie m'a parlé de sa psy, elle est spécialisé dans la sexualité du couple.
- Alors allons-y ensemble!
- Tu plaisantes? J'ai pas de soucis, moi!
- Mais ça me motiverait à y aller, en plus du fait d'avoir une chance de te garder."
Linda pesa le pour et le contre, et finit par accepter.
"- Je le fais uniquement pour nous, moi je sais que je n'en ai pas besoin." prévint-elle.
Elle quitta Thomas et téléphona du bureau à son amie Sophie. Elle revint avec le numéro.
"- Voilà, Docteur Guilbert! Je l'appelle tout de suite."
Elle expliqua l'urgence de la situation et son angoisse à la secrétaire, qui finit par transférer l'appel à la psychologue. Linda raconta mot pour mot ce qu'elle venait d'entendre de la bouche de Thomas. Le docteur Guilbet l'interrompit et proposa un rendez-vous le mardi suivant.
"- Le rendez-vous est pris, et tu vas garder ton collier pour montrer ça au médecin. "Puni", non mais on croit rêver. Il aura une explication à ces rites déviants"
Presque soulagée, la jeune femme laissa Thomas seul dans le salon et se rendit à la salle de bain. Après ces émotions un bain était largement mérité!, pensa-t-elle.
Thomas redoutait la confrontation avec un médecin, il connaissait leur manière de prendre les gens de haut et de les culpabiliser à la moindre idée perverse qui leur traverserait l'esprit. En attendant mardi, il savait qu'il n'était pas prêt d'ôter son collier, ni de jouir.
***
Thomas conduisait depuis une bonne heure quand ils entrèrent dans la rue du psychologue pour couples. Linda n'avait pas dit un mot de tout le trajet, et à part quelques remarques assassines, elle était également restée silencieuse lors des quatre derniers jours.
Tous deux arrivèrent à la porte du cabinet, au troisième étage d'un immeuble bourgeois. Thomas sonna et une gâche électrique entrouvrit la porte. Ils pénétrèrent dans une salle d'attente au style ancien mais douillet. Une charmante secrétaire, aux jambes qui semblaient interminables, les accueillit d'un sourire derrière son bureau. Elle portait un tailleur crème et Linda ne manqua pas de remarquer que ses pieds étaient chaussés d'escarpins blancs du plus bel effet. Des bas opaques blancs laissaient presque à penser que la jeune femme était sur le point de se marier. Sa peau mate contrastait avec la candeur de sa tenue. Ses yeux, d'un noir profond, illustraient avec charme ses origines orientales.
"- Le docteur va arriver, prenez place."
Sa voix trahissait sa jeunesse, mais son chignon strict lui donnait une assurance certaine. Thomas entendit le claquement particulier de talons aiguille derrière la porte du cabinet. Le docteur devait raccompagner des patients. Le son se rapprocha, et la porte s'ouvrit sur une femme brune, la belle trentaine, portant des lunettes à la monture noire, les lèvres rouges, une chemise blanche encadrée d'une veste noire et un pantalon très élégant. Son allure féminine était magnifiée par des mules en cuir noir, laissant apparaître ses doigts de pied vernis de rouge. Cette femme tout en contraste irrita Linda au premier regard. Elle avait cette arrogance dans le regard que la jeune avocate haïssait.
La réaction de Thomas fut toute autre: il venait de reconnaître Laura! Les jambes de ce dernier furent sciées, au point qu'il dut se rasseoir quelques secondes après l'entrée en scène de la "psychologue". Aussi incroyable que cela pouvait lui paraître, la Maîtresse qui était sur le point de briser son couple était également le médecin qui aurait (selon sa propre femme) la clé pour recoller les morceaux.
"- Bonjour Madame, Monsieur
- Bonjour..."
La poignée de main de la médecin était franche et engageante, son sourire impeccable paraissait sincère et finit par décrisper Linda. Thomas était liquéfié. Il n'en revenait pas.
Laura les invita à prendre place sur les deux sièges de velours rouge placés devant son bureau. Elle s'assit, sortit un carnet blanc, prit un stylo, et coucha quelques notes. Elle retira ses lunettes, les posa devant elle.
"Cette salope joue parfaitement son rôle", pensa Thomas, "elle m'a reconnu et n'a même pas bronché".
Tout respect pour sa Maîtresse semblait avoir disparu. Il se sentait plus fort aux côtés de sa femme, il n'avait besoin de personne d'autre qu'elle.
"- Si j'ai bien compris, vous venez me consulter parce que Monsieur est allé voir ailleurs?
- Oui, c'est à peu près cela, répondit Linda
- Pourquoi êtes vous allé rencontrer une autre femme que la votre, Monsieur?
- Parce que...parce que j'ai une sorte de passion.
- Une passion pour quoi, Monsieur, s'il-vous-plaît? Soyez plus précis!! Le ton se faisait plus insistant.
- Les talons aiguille, répondit Thomas.
- Bien, nous avons donc affaire à un fétichiste, je me trompe?
- Non, enfin...je ne crois pas, hésita le "coupable".
- Avez-vous des fantasmes mettant en scène les hauts talons, Monsieur?
- Oui.
- En avez-vous parlé à votre épouse?
- Non, j'avais un peu honte.
- Pouvez-vous nous en dire plus sur ces fantasmes?
- Je ne sais pas...je...
- Je vois, conclut la psychologue, vous préféreriez que votre femme ne soit pas là pour que vous puissiez vous exprimer sans retenue?"
Thomas demanda à Linda du regard si elle accepterait de quitter la pièce.
"- Si vous voulez bien patienter en salle d'attente Madame, ma secrétaire vous servira un café."
Sans un mot, la jeune femme quitta le vaste bureau. Sitôt que la porte fut fermée, la médecin se leva.
"- Bien, je vois que tu as pris le taureau par les cornes et que mon petit cadenas a eu son effet auprès de ta femme. Tu sais qu'elle risque de te quitter?
- Oui, je sais...
- Tu as oublié mon nom? Chien!
- Oui...Maîtresse, pardon."
Une poignée de secondes avaient suffit à la belle Laura pour reprendre le dessus.
"- Montre-moi le collier que je t'ai offert. L'as-tu gardé?
- Oui Maîtresse, le voici."
Comme hypnotisé par la voix de sa dominatrice, Thomas ouvrit son pantalon, baissa son caleçon, et présenta le collier en soulevant ses testicules et son sexe.
"- Ca te fait mal quand tu bandes, non?
- Un peu oui, j'ai surtout beaucoup de mal à perdre mon érection, Maîtresse.
- Vérifions ça."
Laura appuya sur l'interphone: "Souraya, venez dans mon bureau."
Linda entendit également l'appel.
"- Vous m'excusez, Madame...
- Allez-y, je vous en prie."
La jeune avocate regarda s'éloigner Souraya d'une démarche féline. Sa taille était grande et élancée, elle avait dû être mannequin par le passé, pensa Linda. La secrétaire se glissa dans la porte à peine entrouverte.
Thomas trônait au milieu du cabinet, le caleçon sur les genoux, le sexe orné d'un "Puni", en berne, comme pour mieux illustrer sa condition. Souraya savait que quand elle était appelée par ce prénom, elle devait se présenter à sa Maîtresse, et non plus au médecin. Souraya débutait comme Soumise. Son vrai prénom était Justine.
Sitôt que la porte fut fermée, la secrétaire posa ses genoux à terre, et ses fesses sur ses talons. Ses mains étaient à plat sur les cuisses, elle ouvrit la bouche, haleta un instant, et sortit la langue, telle une petite chienne.
"- On a peu de temps. Grouille-toi de jouer avec la sucrerie que ta Maîtresse t'a rapporté.
- Merci Maîtresse, wouaf! répondit Souraya à voix basse"
Son aboiement troubla et amusa Thomas. Il savait que sa femme était de l'autre côté de la porte, mais l'attraction et le charisme qu'exerçait Laura sur le soumis étaient tels qu'ils n'avait peur de rien.
La jeune chienne vêtue de blanc se rua littéralement sur le sexe qui lui était offert. Elle l'engloutit tout entier, et fit rouler le gland sur sa langue, pour le faire durcir. Le sang ne tarda pas à venir gonfler la verge de Thomas.
"- Profites-en, esclave, tu as deux minutes pour jouir dans la bouche de Souraya, elle est délicieuse, n'est-ce-pas?
- Oh oui, Maîtresse, elle a l'air d'avoir un petit cul bien bandant.
- Souraya, remonte ta jupe! ordonna Maîtresse Laura."
Ayant la bouche pleine, la soumise ne répondit pas mais retroussa son jupon sur son ventre, découvrant des bas de soie blancs retenus par un porte-jarretelles, blanc lui aussi. Elle ne portait pas de culotte ni de string, si bien que Thomas voyait parfaitement le postérieur mat et fin de la jeune suceuse dans le miroir qui ornait l'unique placard du cabinet.
Le rythme de la fellation s'accéléra encore, Thomas se surprenait par son endurance.
Lorsque Souraya s'apprêtait à donner l'ultime coup de langue qui allait faire exploser le sexe énorme, elle interrogea sa Maîtresse du regard.
"- Non, tu l'auras peut-être jeudi. Retourne dans ton bureau. Cela t'apprendra à ne pas porter de culotte.
- Bien Maîtresse."
Souraya se releva, rajusta sa tenue. Elle était trempée d'excitation et dépitée de ne pas avoir pu goûter au foutre de cet inconnu. Tout ça pour une culotte oubliée! Elle rejoignit Linda avec un sourire poli et s'excusa, prétextant que la médecin avait des problèmes informatiques pour saisir le dossier de son mari.
Thomas était au bord de l'orgasme quand la jeune fille quitta la pièce.
"- Rhabille-toi, on va voir maintenant si ta femme mérite de venir Jeudi.
- Bien, Maîtresse."
Elle rappuya sur l'interphone: "Justine, faites entrer Madame, et servez un café à Monsieur qui va la remplacer en salle d'attente."
Linda entendit le message.
"- Mais, vous ne vous appeliez pas Souraya, tout à l'heure, Mademoiselle?" demanda la patiente.
- Vous avez dû mal entendre Madame, cet interphone est de mauvaise qualité.
- Moui, si vous le dites. Si j'ai bien compris j'échange ma place avec mon mari?
- Oui, c'est bien cela."
Ce jeu de chaises musicales énervait encore plus Linda, qui se demandait où ce médecin trop sexy à son goût voulait en venir. Elle croisa Thomas dans l'ouverture de la porte, sans un regard.
Il pénétra dans la salle d'attente, dévorant la jolie Souraya/Justine du regard. Maîtresse Laura était machiavélique. Thomas avait sous la main une soumise magnifique prête à le faire jouir, et de l'autre côté de la porte sa femme qui pouvait revenir à tout instant et les surprendre.
***
Souraya semblait bien disciplinée derrière son bureau de secrétaire. Thomas avait du mal à contenir son envie de finir ce qu'il avait commencé quelques minutes auparavant. La jeune femme prenait les rendez-vous sans ciller, ses jambes se croisaient et se décroisaient, le frottement de la soie rendant l'attente du patient toujours plus longue. Il se demandait ce que Laura pouvait raconter à son épouse.
"- Bien Madame, je crois que j'ai saisi quel est le problème dans votre couple! J'ai cependant une petite question...
- Je vous écoute?
- Vivez-vous une relation de type domination/soumission avec votre mari?
- Vous voulez parlez de pratiques genre "fouet et slips en cuir"? Pas du tout! Nous avions une relation tout à fait normale.
- Justement, je pense que cette normalité étouffe votre complicité avec Thomas. Je viens de m'entretenir avec lui, il m'a avoué participer à des soirées fétichistes, où les relations Maîtresse-soumis sont la norme. Vous en a-t-il parlé?
- Oui, mais assez vaguement.
- Justement, faites disparaître cette part d'ombre.
- Que voulez-vous dire? demanda Linda.
- Pourquoi n'accompagneriez-vous pas votre mari pour une de ces soirées?
- Hors de question, docteur!
- Je pense que c'est le seul espoir de sauver votre couple. En vous montrant intéressée ou tout au moins curieuse de cette perversion qui occupe actuellement sa vie, il pourrait en échange s'investir d'avantage dans votre vie de couple! Et pourquoi pas dans d'autres domaines!
- Que voulez-vous dire?
- Pour vous remercier, votre mari deviendrait en quelques sortes pour vous ce qu'il est pour ces femmes qui le dominent.
- Vous m'expliquer que mon propre époux serait un genre d'esclave à mon service?
- C'est tout à fait ça!
- Remarquez, avec ce qu'il me fait endurer, ce serait la moindre des choses!
- Il ne faudra pas que votre domination sur lui soit le fruit d'un ressentiment. Voyez ça plutôt comme une redéfinition de vos rôles respectifs dans le couple. Je pense que vos apprendriez beaucoup en l'accompagnant dans une de ces soirées si spéciales pour lui. Et vous pourriez peut-être revoir vos préjugés "fouet-cuir" par la même occasion.
- Je ne suis pas emballée, docteur...
- Vous savez j'ai plusieurs couples similaires au votre qui sont venus vers moi et qui ont résolu en partie leurs problèmes de cette façon. C'est à prendre ou à laisser."
Ces mots firent frissonner Linda. Devait-elle tenter l'expérience? Aimait-elle assez son Thomas? Elle quitta le bureau de Laura avec le sentiment qu'une nouvelle partition de sa vie était peut-être sur le point de se jouer. La médecin raccompagna le couple jusqu'à la porte du cabinet.
Elle regagna son bureau sans même un regard pour Souraya, impeccable dans son tailleur crème. C'est assise dans le fauteuil de cuir qu'elle l'appela par l'interphone.
"- Souraya, au rapport!
- Bien, Maîtresse."
Aucun patient n'avait de rendez-vous, la salle d'attente était déserte. Ce qui n'était pas le cas du bureau de Maîtresse Laura. Elle attendait Souraya, affalée dans son fauteuil, une main glissée dans son pantalon, agaçant son petit bouton du bout de l'index. Laura sentit ses lèvres trempées. La secrétaire traversa la pièce à quatre pattes, fit le tour du bureau et se mît en position d'attente aux pieds de sa Maîtresse.
"- Déshabille-toi et enfile ça!
- Bien, Maîtresse!"
Laura tendait à Souraya un collier blanc, serti de strass. La soumise ôta sa veste de tailleur, déboutonna sa chemise, laissant apparaître une lourde poitrine, dont le galbe était sublimé par un soutien-gorge blanc, en dentelle transparente. Elle enfila le collier, symbole de sa soumission. Excitée par l'effeuillage de sa secrétaire, la psychologue se caressait de plus belle. Je rêvais d'en faire de même.
Emprisonné dans le placard, derrière le miroir sans tain, j'avais tout vu: la fellation que Souraya avait prodiguée à Thomas, son petit cul bien tendu, sa soumission totale. Maîtresse Anaïs m'avait prêté à Laura pour la journée. J'avais pu jouer les voyeurs, écouter les problèmes de quelques couples, mater les femmes épleurées, m'imaginer les consolant. Je pouvais également fantasmer sur ma Maîtresse d'un jour. Mes mains ligotées dans le dos m'empêchaient de me masturber. J'étais debout, le sexe dressé, mais incapable de me faire jouir devant le striptease terriblement excitant de Souraya.
Elle fit glisser lentement sa jupe le long de ses jambes gainées de soie. Je redécouvris en même temps que Laura le porte-jarretelle blanc, le sexe épilé de la soumise, ses lèvres trempées, ses fesses étroites.
"- Voulez-vous que je vous lèche, Maîtresse?
- Non, tu vas me goder avec délicatesse. Si tu te débrouilles bien j'aurai une petite surprise pour toi.
- Merci Maîtresse."
Laura se leva, ouvrit son pantalon, le descendit à mi-cuisses, gardant ainsi les jambes légèrement serrées. Souraya ouvrit un tiroir du bureau et en sortit un vibromasseur en silicone. L'objet violet glissa lentement sur le ventre de Laura.
Agenouillée, la soumise, excita le clitoris déjà gonflé en faisant vibrer le jouet sur le capuchon. Elle l'écarta et entreprit de jouer avec le petit bouton.
"- Non, je veux que tu me pénètres, petite chienne!
- Bien Maîtresse. Que vous êtes belle!"
Souraya avait raison. Debout derrière son bureau, les fesses posées sur ce dernier, les genoux légèrement repliés, le souffle court, la poitrine gonflée, la jeune dominatrice poussa un râle de plaisir quand le vibro la pénétra.
Je bandais à mort dans le placard, mon sexe était secoué de spasmes à chaque cri de Maîtresse Laura. Je m'imaginais entre ses jambes, la besognant avec application. Souraya la baisait avec lenteur, elle la regardait avec amour dans les yeux, sans la moindre défiance.
Laura lui tirait les cheveux, se caressait la poitrine, se cambrait d'avantage. Le silicone était doux et chaud dans sa grotte. Lorsqu'il s'attarda sur son point G, le sexe de la dominatrice se fit plus humide. Souraya activa les vibrations, déclenchant une vague de plaisir dans sa Maîtresse. Ses jambes l'abandonnèrent, Laura se crispa au bureau, offrit d'avantage son bassin, et jouit si fort qu'elle manqua de déchirer son pantalon en écartant les jambes. Ses doigts caressaient la crinière de la belle Souraya. La soumise retira avec lenteur le sextoy et le glissa dans sa bouche.
Maîtresse Laura, remise de ses émotions, retira entièrement son pantalon. Simplement vêtue de ses mules et de son chemisier, elle se rassit dans le grand fauteuil. Le bruissement du cuir glissant contre la peau des fesses de la Maîtresse m'excita d'autant plus que je venais d'assister à son orgasme.
"- Tu as bien manié le jouet, va maintenant dans le placard, j'ai une surprise pour toi."
Souraya rampa jusqu'à la porte m'abritant. Elle l'ouvrit.
"- Oh merci Maîtresse, du foutre!
- Oui ma petit Souraya, tu vas pouvoir le goûter maintenant celui-ci! Sors du placard, et viens te mettre debout par ici.
- Bien Maîtresse, répondis-je."
Ça faisait du bien de me dégourdir les jambes et de profiter de la fraicheur de la pièce, nettement mieux aérée que mon cagibi rendu moite d'excitation. Souraya me suivit, toujours à quatre-pattes, les seins ballotant au rythme de ses pas. Elle se mît à mes pieds fixant mon entrejambe avec envie.
"- Tu ne vas pas le vider pour ton unique plaisir. Retourne dans le placard et vas me chercher la boîte rouge, ordonna Maîtresse Laura."
La soumise revint sur les genoux, et ouvrit la boîte devant la médecin. Une paire de bottes en vinyle noir attendait les divins pieds de ma Maîtresse. Elle quitta ses mules, et Souraya enfila les nouvelles chaussures. Le talon faisait plus de 10 centimètres. Laura contempla ses mollets gainés de vinyle brillant et lisse. Elle se caressa les jambes, puis se tourna, assise perpendiculaire dans son fauteuil. Ses pieds dépassaient dans le vide. Elle rejeta sa tête en arrière, et ordonna à Souraya de me masturber. Mon sexe était déjà dur depuis un moment.
"- Je veux que tu nettoies mes bottes avec son foutre. Je te permets de le sucer pour le traire.
- Merci Maîtresse."
J'adorais quand une femme parlait de moi en ces termes. Je n'étais plus qu'un cheval bon à donner son sperme. Souraya ouvrit la bouche et glissa avec envie mon sexe sur sa langue. Mon gland s'enflamma. La salive de la soumise était chaude, et facilita la progression de ma verge. J'étais bientôt dans sa gorge, pendant qu'elle me pétrissait les boules avec application. Sa langue les lapait comme une glace. Souraya était une formidable pompe à foutre, ce qu'elle ne tarda pas à prouver encore une fois. Elle libéra ses seins de leur douce entrave de lingerie, et frotta mon gland sur sa poitrine généreuse. Le spectacle était fascinant. La soumise laissa couler un filet de salive entre les deux globes, où elle fit coulisser ma verge tendue. Elle était à genoux. À côté de son visage d'ange perverti m'attendaient les bottes de Maîtresse Laura.
La cravate de notaire que me prodiguait la secrétaire salace était délicieuse, mais la surprise de regagner le fourreau chaud et humide de sa bouche me fit tressaillir de plaisir. Ma queue allait et venait entre les lèvres pulpeuses de la soumise.
Elle retira mon sexe de la bouche, et ne caressa plus que le bout de mon gland, avec la langue. Ses doigts la remplacèrent bientôt. Le bout de mon sexe s'échauffait, et cette douce brulure gagnait tout mon bas-ventre.
Quand j'atteints les portes de l'orgasme, Souraya posa mon gland sur une botte de Laura. Elle le frotta avec douceur sur le vinyle froid et luisant. La vue sur ma Maîtresse, se délectant du spectacle, de ses talons interminables et de la main de sa soumise sur ma verge s'additionnaient aux milles sensations qui parvenaient au bout de mon sexe. Il explosa en une longue giclée de foutre sur la botte de ma Maîtresse. Elle m'encourageait.
"- Allez, petit soumis, mets tout ton jus sur les bottes de ta Maîtresse, tu as été bien sage ce matin. Je veux que tu jouisses jusqu'à la dernière goutte de ta semence!
- Oooouuuuui Maîtresse!"
D'autres traits de sperme traversent les bottes de vinyle. Souraya gémissait d'excitation.
Quand mon sexe eut finit de se répandre sur les chaussures maintenant maculées de ma semence, et que j'avais repris mes esprits, Maîtresse Laura caressa à nouveau les cheveux de sa soumise.
"- Bien, maintenant que tu as fait la traite de notre vache à foutre, tu vas pouvoir étaler son lait sur mes bottes!
- Oh oui Maîtresse, avec plaisir! remercia la secrétaire."
Elle ferma les yeux, et posa sa langue sur une giclée de mon foutre. Elle lapa avec délectation le précieux liquide, qu'elle étala sur les bottes. Sa bouche descendit jusqu'au talon, qu'elle suça avec avidité. La langue perverse remonta le long des mollets de Maîtresse Laura, faisant glisser le sperme encore chaud sur la surface lisse. Elle joua ainsi quelques minutes avec ma semence.
"- Bois le lait, petit chatte! ordonna Maîtresse Laura, et je veux que tu le regardes!"
Souraya plongea son regard dans le mien, et sans hésitation fit glisser mon jus dans sa bouche, barbouillant ses lèvres de la sécrétion blanchâtre. Sa langue les pourlécha pour ne pas en perdre une goutte. J'entendais les bruits de succion sur le vinyle.
Ayant rempli sa tâche, Souraya fut renvoyée dans sa salle d'attente. Moi je regagnai mon placard, vidé.
Maîtresse Laura songeait à Linda. Allait-elle venir jeudi avec Thomas?
***
A suivre…
"LA MAÎTRESSE DE THOMAS" Chapitre IV suite et fin
Je ne sais pas vous, mais j’ai vraiment adoré l’intervention de la psy! Outre le fait qu’on en apprend beaucoup plus sur la psychologie complexe de Laura, cette scène marque bien évidemment un tournant dans l’histoire. Alors, Linda va-t-elle suivre les conseils de la psy et se rendre avec son mari dans une de ses soirées, vous allez le savoir maintenant dans la suite et fin du chapitre IV !
Bonne lecture
Thomas et sa femme reprirent la route sans un mot. Le conducteur décida de briser la glace après de longues minutes de silence:
"- Il va bien falloir que tu finisses par me raconter ce que vous vous êtes dit avec la psy!
- C'était bizarre...Tes soirées c'est régulier?
- Tous les jeudis, mais je te rassure, je ne suis pas un habitué!
- Encore heureux! Pour tout te dire, la psy m'a conseillé de t'y accompagner."
Thomas manqua de s'étouffer et de quitter la route.
"- Sérieux? Elle est folle?
- Si tu veux mon avis, pas tant que ça. J'irais bien voir ce qui se trame! Et ce que ces gens font à mon mari! Tu n'es pas le seul à être curieux, tu sais?
- Mais c'est vraiment spécial pour les femmes, je ne pense pas que tu supporterais, rétorqua Thomas.
- Tu pourrais être surpris. Quand a lieu la prochaine soirée?
- Jeudi, mais c'est loin!
- Tant pis, je ne plaide pas jeudi, je vais prendre mon après-midi."
Le mari de Linda était désemparé. Il s'attendait à beaucoup de réactions de sa douce sauf celle-ci. À part le visionage de quelques pornos et un roulage de patin à une copine de fac, la jeune avocate n'était jamais trop sortie des rails de la bonne morale. Non pas qu'elle était une fervente religieuse, mais elle se sentait comblée par la vie sexuelle "normale" qu'elle partageait avec son homme. Ce qui n'était visiblement pas le cas de ce dernier.
"On ne vit qu'une fois" pensa-t-elle à voix haute dans la voiture.
"- Tu as raison de penser ça, mais je ne sais pas si tu as raison de vouloir venir. Tu prendrais l'avion?
- Ne t'occupe pas de moi! Contente-toi de me donner l'adresse et l'heure de rendez-vous, et je me débrouillerai. On se retrouvera là-bas.
- Comme tu voudras!"
Sciemment, Linda réserva un vol sur une compagnie concurrente. Elle ne voulait pas voler avec Thomas. Pas cette fois-là.
Le voyage en avion puis le transfert en taxi de déroulèrent sans accroc, et la jeune avocate découvrit bientôt le "numéro 18".
Thomas l'attendait non loin de l'entrée. Linda s'était mise sur son 31: elle portait des sandales rouges à talons, achetées pour un mariage, une petite jupe noire s'arrêtant mi-cuisse, et un blouson en cuir. Ce qui attira le plus le regard de son mari était le maquillage: la jeune femme avait assombri ses yeux, ils paraissaient profonds et noirs. Ses cheveux aussi étaient moins disciplinés que d'habitude. Linda avait un coté sauvage que ne manqua pas de remarquer Thomas.
Tous deux entrèrent, se tenant par la main. La jeune femme était stressée, elle ne savait pas si elle était prête pour l'expérience qui l'attendait. Thomas n'en menait pas large non plus.
Le long couloir rouge rassura quelque peu Linda, qui craignait de découvrir une arrière salle sombre d'un bar glauque. Son mari poussa le premier la porte de la première pièce.
Un téléviseur, une commode, mais cette fois-ci deux chaises attendaient Thomas. Tous deux s'assirent, l'écran s'alluma. Un texte s'y afficha.
"Vous êtes venus ici en couple. C'est un cap important que vous passez. Que Madame se rassure, elle ne sera forcée à rien, et elle pourra abandonner cette soirée, avec ou sans son mari, quand elle le désire. Il lui suffira de prononcer le mot de sauvegarde "nuage"."
Linda acquiesça du chef, se devinant observée par la caméra placée dans la pièce. La phrase précisant l'existence d'un mot de sauvegarde rassura autant la jeune femme qu'elle ne l'a déstabilisa. Le message continuait.
"Vous allez tous deux vous déshabiller entièrement et ranger vos vêtements dans la commode. Un soumis viendra chercher Madame. L'autre restera dans cette pièce."
Le message disparu, laissant place à un écran noir.
Linda interrogea Thomas du regard, qui tenta de la rassurer par un sourire crispé. Fébrile,
c'est tout de même elle qui se leva la première, et retira ses sandales. Puis sa veste et sa petite robe la quittèrent, laissant la jeune femme nue. Elle regardait son mari se déshabiller. Elle le trouvait beau, mais était trop angoissée pour le lui dire.
"Un soumis va vous chercher"...ces mots faisaient frissonner Linda. Qu'allait-il lui arriver? La double motivation d'impressionner son homme et de peut-être se redécouvrir décidèrent l'avocate à suivre nue, cet inconnu qui l'invita à passer la seconde porte.
Thomas vit sa femme s'éloigner. Il se rassit sur l'une des chaises, l'écran se ralluma.
***
Thomas découvrit une pièce qui lui était inconnue. Une alcôve, dont les murs et le sol étaient habillés de velours rouge, accueillait un divan. La soie blanche tendue sur le meuble brillait et semblait d'une douceur presque érotique. On devinait grâce à la caméra l'accès à la pièce, qui se faisait par un petit escalier. Il attendit quelques minutes.
Linda suivit le soumis, qui ne portait pour tous vêtements que deux épais bracelets équipés de boucles métalliques à chaque bras. Ils traversèrent trois pièces, toutes à la décoration raffinée. La dernière, plus spartiate, ressemblait à un vestiaire.
"- Vous avez le casier numéro 9, Maîtresse. Vous êtes attendue dans 15 minutes derrière cette porte."
Le soumis indiqua une porte capitonnée à l'autre bout du vestiaire. Une vingtaine de casiers s'étalait. Sur chacun d'entre eux un simple numéro et un cadenas. Sauf sur le neuvième.
"- Désirez-vous autre chose, Maîtresse?
- Euh...non..
- Bien, dans ce cas je vais prendre congé, si vous le permettez?
- Oui...allez-y."
Linda trouva étrange de se faire appeler "Maîtresse", elle qui était pourtant habituée à "Maître". Ce soumis portait bien son titre, son regard n'avait jamais croisé celui de la jeune femme, pensa-t-elle.
Toujours nue, elle se dirigea vers le casier. Elle l'ouvrit et découvrit un imperméable en tissu, beige. Au pied du manteau étaient disposées en rang d'oignons trois paires de chaussures. Toutes trois étaient d'un style différent: une paire bottes noires, en vinyle, dont le talon semblait haut et le bout du pied se terminait en pointe plu d'abord à Lina mais lui semblait trop extrêmes. Elle ne savait pas devant qui elle allait porter ces merveilles.
La seconde paire de chaussures, plus conventionnelle, était en cuir. Ces stilettos ressemblaient à s'y méprendre à ceux de la jeune avocate, mais le talon était plus haut et la semelle rouge les rendait terriblement sexy. Le troisième modèle fut celui pour lequel Linda se décida: une paire de sandales, tout en cuir noir. Le talon devait mesurer un peu plus d'une dizaine de centimètres.
Elle prit les chaussures par les fines brides de cuir et posa les sandales devant ses pieds. Jugeant qu'il allait être trop compliqué de les enfiler après l'imperméable, elle glissa, nue, son pied droit dans la lanière qui traversait l'avant de la chaussure. Ses doigts de pied vernis prirent appui sur la douce semelle de cuir rouge, puis son talon trouva l'équilibre. Elle fixa la bride à l'aide de la boucle qui retenait ainsi sa fine cheville.
"Elles sont parfaites" pensa-t-elle. Peu habituée à être perchée sur d'aussi hauts talons, la novice enfila la seconde chaussures et fit quelques pas dans le vestiaire. Elle n'était pas pressée, "quinze minutes pour enfiler des sandales et un imper', ça devrait suffire".
La veste, parfaitement ajustée à la taille de la jeune femme, s'arrêtait à hauteur de ses genoux, dévoilant ses mollets fins et musclés. Elle ferma le vêtement par la large ceinture qui marquait la finesse de la taille de Linda. Elle nota qu'aucun bouton ne fermait le décolleté de la veste, laissant apparaître le profil de ses seins à chacun de ses pas, pour tout observateur qui se trouverait à ses côtés.
Toute de noir et de beige vêtue, la belle avocate fila d'un pas léger vers la porte capitonnée. Elle l'ouvrit et découvrit alors un jardin japonais, dans une cour intérieure. La terrasse en tek sur laquelle elle avait fait irruption menait à une unique porte, située à une dizaine de mètres en face de la jeune femme. Elle vit les rangées de fenêtres alignées de l'autre côté de la cour, et imaginait un tas de voyeurs se délectant du spectacle de son passage.
Le claquement de ses talons vola sur le sol au rythme de ses pas, et son souffle s'accéléra à la morsure du froid crépusculaire sur le haut de ses cuisses et de sa poitrine. Linda marchait vers l'inconnu, vers l'extrême, vers l'interdit, "et peut-être vers le plaisir" songea-t-elle. Depuis les dix minutes qui l'avaient séparée de Thomas, elle n'avait pas pensé à lui. Elle poussa la seconde porte, traversa un couloir sombre, éclairé de bougie. L'angoisse s'intensifiait. La chaleur qui régnait dans le petit escalier qu'elle commença à descendre imprégna son corps d'une douceur bienvenue.
Thomas vit une jeune femme pénétrer dans l'alcôve par l'escalier. Sa femme. Il la trouva terriblement séduisante avec ces sandales qu'il n'avait jamais vues, et cet imperméable qui laissait entrevoir ses seins durcis. Elle semblait fragile mais courageuse, debout au milieu de cette pièce douillette. L'image rendue par l'écran faisait presque d'elle une étrangère, une belle inconnue.
Elle aperçut au fond de la pièce un écriteau: "Salle d'attente, prenez place". Elle s'assit sur le divan, et le bas de son imperméable s'entrouvrit, laissant apercevoir le sexe élégamment taillé de Linda. La soie blanche envahit de douceur les cuisses et les fesses de la jeune femme, qui avait presque oublié qu'elle ne portait pas de dessous. Surprise par son seul vêtement qui semblait vouloir la mettre à nue, elle rajusta les pans de tissu et posa ses mains sur ses cuisses. Elle agitait le bout de son pied droit, posé sur le talon, comme elle le faisait avant d'aller plaider. L'angoisse laissa place à la curiosité lorsque qu'une femme entra dans la pièce, vêtue d'une cape noire, d'un string de la même couleur, et d'un collier. Ses cheveux étaient blonds et s'arrêtaient à mi-dos. Elle était attachée à une laisse, que tenait une seconde femme, plus grande qu'elle, dressée sur des escarpins vernis.
Ce second personnage troubla Linda dès son arrivée. Une aura extraordinaire se dégageait de cette brune à la crinière disciplinée par une queue de cheval. Son corset projetait ses seins en avant et sa taille d'une finesse extraordinaire laissait à penser que le vêtement était serré à en faire pleurer. Pourtant la belle dominatrice ne semblait pas souffrir, et promenait sa soumise avec aisance. Elle mit une légère tape sur sa propre cuisse, habillée d'une jupe de cuir noir.
La jolie soumise posa ses genoux à terre, baissa la tête, et baisa le pied de Linda.
"- Bonsoir Maîtresse, dit Kerry.
- Bon...bonsoir...répondit Linda, hésitante, et troublée par les lèvres de la jeune femme sur ses orteils."
"-Je vous présente Kerry, dit sa Maîtresse. Elle sera là pour illustrer le cours qui va suivre. C'est une soumise exemplaire, et je tiens à vous prévenir que ce n'est pas le cas de toutes et tous ici."
***
"- Pour commencer, il faut savoir qu'une petite créature comme celle-ci doit subir une éducation, et ce, dans le but de répondre aux attentes de ses Maîtres et Maîtresses. Vous comprendrez que la discipline et la rigueur forgeront une soumise ou un soumis qui se donneront totalement pour votre plaisir. Et ne doutez pas qu'ils en éprouvent en retour. La preuve, voyez-plutôt!"
La dominatrice se pencha vers Kerry, agenouillée, et glissa deux doigts sous le tissu trempé de son string. Elle les ressortit, luisants, et les porta à la bouche de la soumise.
"- Tu mouilles, n'est-ce-pas?
- Oui Maîtresse, c'est Vous qui me mettez dans cet état."
Kerry entrouvrit la bouche, laissa l'index et le majeur dégoulinants la pénétrer, les lécha pour sentir son propre goût.
- Et depuis combien de temps tu trempes ta lingerie comme ça?
- Une bonne heure Maîtresse, depuis que Maître M. m'a confiée à Vous.
- Tu veux jouir? Penses-Tu le mériter?
- C'est à Vous que revient cette appréciation, Maîtresse.
- Bien, d'abord tu vas te rendre utile. Occupe-toi de cette Maîtresse assise dans le sofa. Tu as dix minutes. Au-delà je tirerai sur la laisse.
"- Merci, Maîtresse."
Linda était étonnamment excitée par le spectacle auquel elle venait d'assister. Elle qui n'avait pas connu l'Amour avec une femme en voyait une magnifique la rejoindre à quatre pattes.
Kerry posa ses mains sur les genoux de Linda, et les remonta avec lenteur, jusqu'à rejoindre celles de la novice. Elle les caressa avec tendresse, du bout des doigts, en regardant rêveusement les jambes de la jeune femme.
"- Fermez les yeux, laissez-vous aller au plaisir que votre soumise veut vous offrir", proposa la Maîtresse.
Comme hypnotisée par les deux femmes, Linda ferma les yeux. Elle sentait les mains de la jolie blonde parcourir ses jambes, descendre le long de ses mollets, s'attarder sur ses fines chevilles.
"- Vous avez de jolis pieds, Maîtresse"
Kerry posa ses lèvres sur la cuisse de Linda, et entama une lente série de baisers. Elle descendit progressivement, alternant caresses et des mains et de la bouche sur la peau satinée de cette Maîtresse inconnue. Ses lèvres atteignirent les mollets de la jeune femme, puis ses chevilles.
Le visage enfoui entre les jambes de Linda, la croupe tendue, Kerry offrait une vue magnifique à sa Maîtresse, à Thomas qui regardait la scène sur le téléviseur et à...moi, qui profitais également de cette vue offerte par la caméra. Les trois femmes m'excitaient, par l'innocence de Linda, la douceur de Kerry, et l'autorité sensuelle de Maîtresse Laura. Elle n'avait pas été reconnue par sa nouvelle recrue, qui était impressionnée par toutes ces découvertes, et à mille lieues de penser que sa conseillère conjugale serait ici, à l'initier aux plaisirs lesbiens.
Kerry déposa des baisers sur les malléoles de Linda, puis sur ses pieds. La jeune femme assise sur le divan fut surprise par la chaleur de la langue de la soumise qui s'empara de ses orteils. Cette belle blonde lui léchait les pieds avec application. La caresse était plutôt agréable, et Linda se laissa bientôt glisser dans le sofa, offrant la vue de son sexe à ses spectatrices et téléspectateurs. Elle s'abandonnait à la langue experte de la soumise. Son sexe maintenant ouvert et trempé s'échauffait au contact de la soie blanche. Elle y laissait couler un filet de cyprine. Linda n'avait jamais été excitée de la sorte. Elle ne savait pas ses pieds aussi réceptifs au plaisir.
Maîtresse Laura, satisfaite du spectacle, mouillait abondamment. Elle adorait voir une soumise se démener ainsi.
Kerry lapait le cuir des sandales, les hauts talons, la peau de sa Maîtresse. Cette dernière gémissait de plaisir.
"- N'oubliez pas qu'une soumise est là pour votre plaisir. Vous avez tout pouvoir sur elle."
Hésitante mais bouillonnant d'impatience, la jeune Maîtresse se pencha en avant, glissa une main dans les cheveux de Kerry, et l'attira vers son sexe trempé.
"- Dites-lui ce que vous voulez. Vous allez ressentir le bien que cela fait. Vous pouvez la tutoyer", conseilla Laura.
"- Je veux...je veux que tu me lèches ici" ordonna fébrilement Linda, écartant son sexe pour mieux le présenter à la bouche de la soumise
"- Bien Maîtresse", répondit sobrement Kerry.
Linda n'en revenait pas que ces mots avaient quitté sa propre bouche. Son excitation était décuplée par ce nouveau pouvoir qu'elle avait, et par le plaisir qu'elle ressentait à l'exercer sur une belle inconnue qui visiblement aimait cela.
Kerry glissa sa langue avec douceur entre les lèvres ouvertes de sa Maîtresse. Elle lapa délicatement les goutte de mouille qui perlaient, et remonta avec lenteur vers le clitoris de Linda, qui gémissait maintenant.
Emportée par le plaisir de cette caresse féminine, la Maîtresse chuchota:
"- Vas-y petite Kerry, lèche-moi bien, aspire ma belle chatte! Goutte ma rosée! Fais-moi jouir!"
À chacune de ces invitations, Kerry répondait "Oui Maîtresse", et replongeait son visage entre les cuisses largement écartées de la belle avocate. Elle avait relevé ses jambes pour mieux offrir son bassin à la soumise.
Kerry, tout en léchant avec application sa partenaire, attrapa les talons des sandales, et les attira vers son dos. Linda les posa sur les délicates omoplates de la soumise, qui sentit les talons à travers la cape de velours. La jeune Maîtresse pût ainsi mieux se cambrer et donner son sexe à la bouche de sa soumise.
Elle aussi très excitée, Kerry, pourléchait le clitoris, le suçait. Se forçant à croiser les mains dans le dos, comme lui avait appris son Maître, elle était cambrée par les talons de Linda posés dans son dos. Sa bouche parcourait avec douceur et volupté le sexe offert, elle se délectait de la mouille qui en coulait. Lorsqu'elle accéléra le rythme de ses caresses buccales, Kerry sentit le corps de sa Maîtresse s'arquer. Ses mains agrippèrent les cheveux de la soumise. Linda gémissait, et hurlait maintenant de plaisir.
"- Oui, vas-y petite chienne, enfonce ta laaaaangue, oh oui, oui..."
Linda eut le souffle coupé par l'orgasme qui l'envahit. Les ondes de plaisir traversaient son corps en le contractant, les vagues de chaleur allaient et venaient au gré des spasmes qui parvenaient de son entrejambe.
Essoufflée, Linda n'avait toujours pas ouvert les yeux. Pour la première fois elle avait joui avec une femme. Pour la première fois elle avait été une "Maîtresse".
Laura rejoint sa petite soumise, et la félicita en caressant ses cheveux blonds.
"- C'est très bien Kerry, je montrerai la vidéo à Monsieur M. Il sera sans doute fier de toi. Maintenant retourne à ton anneau.
- Merci, Maîtresse".
La belle Kerry quitta la pièce à petits pas chaloupés, mignonne et sensuelle sous sa cape noire.
"- Vous voyez le plaisir qu'une soumise bien éduquée peut vous donner. Je vais vous apprendre à en tirer le meilleur pour vous satisfaire à chaque fois pleinement. Remettez votre imperméable et suivez-moi, nous allons compléter votre tenue."
Linda émergeait difficilement du rêve qu'elle venait de ressentir. La soie du divan électrisa son sexe lorsqu'elle se redressa et réajusta son unique vêtement. Elle se releva, et c'est juchée sur ses sandales qu'elle suivit Laura dans la pièce suivante.
***
Les deux femmes pénétrèrent dans un étroit couloir. Les murs étaient percés de trous d'une dizaine de centimètres de diamètre, d'où quatre sexes masculins dépassaient. Certains semblaient sur le point de jouir: les veines gonflées et violettes, ils étaient agités de soubresauts, et Linda pouvait voir des filets de liquide séminal s'écouler des méats. Elle n'avait jamais vu pareille installation.
"- Je pense que la petite Kerry a fait une halte par ici en repartant. En tant que Maîtresse, vous pouvez également décider de libérer un soumis trop proche de l'orgasme...ou le faire languir! Enfilez le gant qui se trouve sur le chevet derrière vous!"
Linda n'avait pas remarqué le petit meuble. Elle prit par deux doigts le gant de plastique, et l'enfila sur sa main droite. Déjà excitée par la situation, la belle avocate s'en remettait au consignes de son initiatrice.
"- Choisissez une queue de soumis bien prête, nous allons le traire.
- Je choisis celle-ci!"
Linda désigna du doigt le sexe le plus turgescent.
"- Empoignez-le fermement, mais ne restez pas devant, à moins que vous ne vouliez une douche de sperme? Sachez que certains de ces petits pervers ont le privilège de pouvoir nous observer via la caméra que vous pouvez voir.Imaginez comme l'excitation du propriétaire de la verge que vous avez choisie vient de doubler!"
Tout en écoutant religieusement les explications de la dominatrice, Linda enserra de ses fins doigts le sexe dressé. Le contact de la main gantée électrisa un instant le pieu. L'homme était sur le point de jouir depuis quelques heures déjà, et il savait que la moindre caresse serait le déclic à une déferlante de plaisir.
Laura le savait aussi. En venant avec Kerry quelques minutes auparavant, elles avaient déjà agacé les hampes du couloir.
"- Serrez bien fort, je veux que le gland gonfle encore!
- Comme cela?"
Disciplinée et même appliquée, Linda resserra son étreinte. Le bout du sexe gonfla encore et le méat s'écarta. Béant, il ne demandait qu'à cracher sa semence.
"- La plupart des hommes présents ici sont fétichistes. Soie, latex, vinyle, talons aiguille, bas, gants, masques, bottes...il y en a pour tous les goûts. Je pense sans me tromper que si celui-ci peut nous voir, il va rapidement abdiquer. J'ai découvert un moyen efficace de traire un homme sans me souiller. Regardez et apprenez!"
Linda était troublée par les mots employés: "traire un homme". Elle était excitée de se dire qu'ici, on pouvait considérer les mâles comme du bétail.
Maîtresse Laura retira l'un de ses escarpins. Elle posa son pied mis à nu sur le dessus de l'autre, toujours chaussé de cuir verni. Elle montra le talon de sa chaussure à Linda, puis le glissa sous le sexe du soumis, dans le sillon du méat, juste sous le gland. Le frottement du vernis sur la verge motiva un nouveau soubresaut, que Linda ressentit dans sa main. Les deux femmes, de part et d'autre de la hampe dressée et immobilisée, regardaient avec délectation les réactions du sexe aux caresses du talon.
Glissant doucement dans le silon et agaçant le frein déjà rougi de la victime, le talon était maintenant humide des gouttes de plaisir. L'orgasme allait venir. Le bas-ventre du soumis devenait brûlant à un point insupportable. À chaque frottement de l'escarpin, il se sentait approcher de la délivrance. Une ultime glissade du vernis lubrifié de mouille masculine déclencha un immense râle que les deux femmes entendirent à travers la fine paroi.
"- Allez, crache tout, crache ton lait!" encouragea Maîtresse Laura.
Linda sentit le sexe s'agiter dans sa main, le second spasme laissa s'échapper un jet de sperme qui traversa le couloir. De longues giclées du liquide épais et chaud se répandirent sur l'escarpin vernis de Maîtresse Laura, puis sur le sol en carrelage noir. Linda assistait au spectacle avec fascination. L'homme se vidait en de longues saccades de sperme, l'orgasme semblait ne plus finir. Le talon était maintenant recouvert de semence blanche.
Maîtresse Laura reposa la chaussure, retira son second soulier, et les abandonna dans le couloir, portant les traces de la récente explosion masculine.
"- Un soumis viendra nettoyer tout ça. Allons me choisir de belles chaussures et vous trouver une tenue décente digne d'une Maîtresse.
- D'accord, je vous suis" répondit Linda d'un ton enjoué.
***
Les deux Maîtresses traversèrent plusieurs couloirs de l'immeuble, croisant sur leur chemin des soubrettes portant d'étranges ustensiles sur des plateaux en argent, une meute de trois soumis promenés au bout d'une laisse, emmenés par une femme magnifique aux jambes interminables, un homme menotté à un radiateur, des portes d'où s'échappaient des râles de plaisir, voire de douleur...Linda était impressionnée, mais persuadée que personne ici ne souffrait réellement.
Maîtresse Laura s'arrêta devant une porte sombre. Une plaque dorée y était apposée: on pouvait voir gravé le profil d'un escarpin.
"- C'est ici, il y aura ce dont j'ai besoin. Entrez, vous pourrez vous aussi changer de chaussures si vous le désirez." proposa Laura.
Linda fut ébahie par ce qu'elle découvrit. Des rangées d'étagères abritaient des chaussures, toutes plus glamours les unes que les autres. Elles étaient classées par type: des mules, des escarpins fermés, à bride, des bottes, des cuissardes, des ballerines, des sandales...Les matières donnaient toutes sortes de reflet au noir, dominant. L'odeur du cuir se mêlait à celle du parfum de Laura.
"- Je vais choisir une paire de cuissardes. Celles-ci sont en cuir, elles iront parfaitement avec ma jupe.
- Oui, vous serez très belle, osa Linda.
- Aidez-moi à les enfiler."
Laura s'assit sur un pouf tendu de velours rouge, laissant remonter sa jupe. Linda découvrit le sexe de son initiatrice. Les poils étaient disciplinés dans un carcan strict de la taille d'un ticket de métro. Les lèvres écartées et le clitoris gonflé trahissaient l'excitation de la dominatrice. L'avocate était peu habituée à pouvoir admirer le sexe d'une autre femme.
Laura intercepta le regard de son élève.
"- C'est ma petite chatte que tu regardes comme ça?
- Je dois bien avouer que...oui.
- Elle te plaît? C'est toi qui me fais mouiller, regarde plutôt."
Elle glissa deux doigts dans son sexe trempé, et les en ressortit luisants.
"- Tu vois le pouvoir que tu peux avoir sur les femmes? Moi je sais me tenir, mais saches que plus d'une soumise essayera d'avoir tes faveurs, et de profiter de ton corps magnifique."
Linda était troublée par ce compliment, venant d'une femme plus âgée qu'elle, visiblement expérimentée, terriblement sensuelle et raffinée. Le tutoiement la troubla sans plus, après tout, elle était en train de reluquer le sexe de son interlocutrice.
"- Une Maîtresse ne se met jamais à genoux, donc tu vas prendre toi aussi un tabouret. Puis j'aimerais, si tu le veux bien, que tu m'enfiles ces cuissardes. Ouvres-en d'abord les fermetures éclairs."
Linda exécuta les directives, prépara les longues bottes comme demandé.
"- D'abord, j'aimerais que tu prennes une paire de bas dans ce tiroir, et que tu les glisses sur mes jambes."
Prenant goût à jouer les habilleuses, la jeune femme sortit des bas de soie, chercha l'entrée d'un d'eux, et s'appliqua à y glisser le pied de son modèle. La peau de Laura était douce et chaude. Le fin tissu épousa parfaitement le galbe de ses jambes.
"- Pour que mes bas tiennent, tu vas devoir retirer ma jupe, et y attacher les jarretelles de mon corset.
- Aucun problème, levez-vous!
- Dis-moi "tu", ce sera plus simple.
- D'accord, tu peux te lever!"
Naturellement, l'aînée des deux femmes se dressa sur la pointe des pieds, malgré l'absence de chaussures à talons. La cadette retira soigneusement la jupe de cuir, frôlant les fesses de sa partenaire du bout des doigts. La tension sexuelle était à son comble quand la jeune femme glissa ses doigts sous les jarretelles pour les fixer aux bas de soie. Chaque contact entre leurs peaux les électrisait.
Le sexe encadré par sa lingerie et les fesses parcourues par les jarretelles rendaient Laura encore plus désirable. Elle se rassit, et tendit sa jambe droite. Sans un mot, sa complice prit la cuissarde par le talon et l'enfila le long du mollet, passa le genou, et la referma en prenant garde de ne pas égratigner un bas. Elle en fit de même avec la seconde. La belle dominatrice se redressa, campant fièrement devant la jeune avocate:
"- Je te plais?
- Tu es...tu es magnifique!
- A ton tour! Tu veux garder tes sandales?
- Oui, elles me plaisent beaucoup!
- Alors allons te trouver de quoi t'habiller pour la circonstance."
Encore quelques couloirs et les deux créatures arrivèrent devant une autre pièce, marquée elle d'une silhouette portant une culotte et un soutien-gorge.
A peine étonnée, Linda découvrit une bonne centaine de tenues, toutes plus affriolantes les unes que les autres. Sa partenaire fit mine de réfléchir quelques instants, et lui tendit une courte robe en vinyle.
"- Essaie ça, je suis sûr que ça va t'aller et même te plaire. Tu as déjà porté cette matière?
- Non, jamais!
- Tu vas découvrir le pouvoir qu'elle a sur certains hommes. Enfile-la!"
Linda laissa tomber sa veste, découvrant son corps nu au yeux de sa complice. Elle enfila prestement la minuscule robe noire. Le contact était doux mais surprenant.
Linda resplendissait de beauté et de luxure dans son uniforme de dominatrice. Le dos du vêtement, lacé jusqu'à la naissance du creux des reins de la jeune femme callipyge, laissait apparaître ses délicates omoplates et ses épaules pâles et fines.
"- Tu es parfaite, regarde-toi dans la glace!"
Linda se contempla, même si elle avait du mal à croire qu'il s'agissait d'elle.
"- Et maintenant, la touche finale,déclara la belle brune qui tendit à son élève un loup noir. Tu vas voir, ainsi masquée tu seras totalement désinhibée, comme si ce n'était pas toi qui faisais tout ce que tu vas faire! Car tu vas en faire des choses cette nuit, crois-moi! Tu me plais beaucoup, et je compte bien t'apprendre ce qu'il faut savoir pour faire une bonne Maîtresse. Suis-moi, je crois bien que nous sommes attendues."
Le bruissement du vinyle sur la peau de Linda la troublait à chaque pas. Hypnotisée par le bassin et les fesses de sa précédente à la démarche chaloupée, elle la suivait sans hésitation.
"- Maintenant tu vas observer ce que je fais, car tu devras le reproduire à l'identique. C'est un peu bête, mais tu verras que ça fait partie du jeu.
- D'accord."
Les deux femmes pénétrèrent dans une pièce obscure. Un homme était agenouillé sur un tapis, immobile, la tête presque entre les jambes, les yeux masqués par un bandeau noir. Ses mains étaient croisées dans le dos. Laura prit le temps de faire le tour du soumis, Linda la suivit. Elle remarqua qu'une inscription était brodée sur le tissu du bandeau:
" Puni pour avoir joui".
"- Nous allons nous occuper de ton cas. J'ai appris que tu n'as pas su te retenir. Pour ta peine, tu seras doublement puni, car nous sommes deux.
- Bien Maîtresses, je suis prêt à recevoir le châtiment que je mérite, je ne suis qu'une petite salope...
- Silence!" interrompit la dominatrice.
Elle s'adressa à Linda:
"- Tu vois, si on ne leur demande pas de la boucler immédiatement, ils se lancent dans leurs révérences, alors que dans son cas, il est trop tard. Tu pourrais aller me chercher ce qui est suspendu au premier crochet?"
Linda distingua un objet dont elle ne connaissait ni la forme, ni l'usage. Un bâton de plastique noir était retenu à chaque extrémité par une chaîne argentée.
"- Tu vas vite comprendre, rassura Laura en jetant un regard complice à son élève. Toi, ouvre la bouche, puisque tu aimes ça."
Sans un mot, l'homme entrouvrit les lèvres.
Maîtresse Laura enjamba le puni et enfoui le mors entre ses dents. Elle glissa la chaînette par-dessus la tête de sa victime et la serra derrière la nuque.
"- Maintenant on ne l'entendra plus. Reste à s'assurer qu'il ne pourra pas non plus bouger. S'il-te-plait, passe moi ce qui est pendu au second crochet."
***
Linda tendit à sa complice ce qui ressemblait à des menottes de cuir, reliées à un collier par une large lanière, de cuir également.
Laura ouvrit le collier, et le boucla autour du cou du soumis. Équipé d'un anneau à l'avant, elle tira sur ce dernier pour redresser légèrement le torse du puni. Le cuir des menottes frôla son dos, il en frissonna.
Elle les ouvrit également, puis commença à boucler le bras gauche.
Linda prit d'elle-même l'initiative d'entraver le second poignet. Elle ne se reconnaissait pas, hier elle était encore une femme trahie, dont l'honneur avait été bafoué. Aujourd'hui la voici Maîtresse en instruction, à menotter un inconnu. Étrangement, ce nouveau pouvoir qu'elle découvrait lui donnait une irrésistible envie de vivre, de jouir, et surtout d'en profiter. Elle savait d'instinct que Maîtresse Laura allait lui donner les clefs pour tirer le meilleur parti de sa nouvelle condition de dominatrice. Désormais, elle était plus qu'une épouse ou une avocate: une nouvelle corde à était en passe d'être tendue à son arc.
Ainsi entravé, le soumis ne pouvait que cambrer le dos, la lanière étant trop courte pour qu'il puisse se courber vers l'avant. Les deux femmes firent le tour de leur jouet. "Les épaules larges, le dos musclé, les abdominaux dessinés, il doit être sportif", songea Linda. Cet homme, prêt à tout subir, même une punition injuste, la troublait. Elle sentait l'excitation s'emparer de son bas-ventre. Le masque et la robe en vinyle ajoutaient au trouble et au plaisir que découvrait la belle avocate. Une femme nouvelle naissait.
"- C'est une salope de première qualité qu'on nous a confiée aujourd'hui, il va falloir lui assurer une punition également de première qualité. Suis-moi, allons choisir de quoi la châtier."
Laura invita sa partenaire dans un réduit voisin. Sur l'unique étagère, des vibromasseurs côtoyaient des cravaches, des plugs, rosebuds, fouets, martinets, et autres godes-ceintures. L'aînée des deux déesses en choisit un, qu'elle attacha à sa taille. Le sexe factice était énorme, elle le portait avec fierté.
"- À toi de choisir tes armes, ma belle!
- Je ne sais vraiment pas quoi prendre...je ne connais pas tous ces objets!"
Laura rit tendrement de son élève.
"- C'est vrai, j'avais presque oublié que tu découvres tout ça, rassura Laura.
- Oui, je connais quelques accessoires comme les vibros ou les godes, mais ces trucs qui semblent fait pour frapper...
- C'est simple, le mieux c'est de les essayer. Je vais t'initier au martinet, pour commencer!
- Bien, je choisis celui-ci!
- Excellent choix, tu l'as sans doute remarqué, le manche est équipé d'un gode. Le puni va être gâté! Laisse-moi te faire découvrir autre chose..."
Laura sorti d'une petite boîte un œuf en silicone.
"- Ça, c'est pour pimenter ta séance, Linda. Laisse-moi te l'installer."
Elle découvrit sous la robe serrée un sexe offert et trempé. Après un sursaut d'étonnement, Linda sentit sa partenaire écarter ses lèvres d'une main, et de l'autre glisser le jouet dans sa petite chatte. Durant toute l'opération, le regard de Laura ne quitta pas celui de sa protégée. Elle était incroyablement sensuelle d'innocence. La bouche entrouverte, la poitrine gonflée de désir, elle sentit le petit objet prendre sa place dans son antre trempée.
"- Une surprise t'attend, mais rejoignons plutôt l'autre larve."
Chaque pas qu'elle fit créa un doux tumulte entre ses cuisses. Linda était mouillée comme jamais. Le feu gagnait ses entrailles avec une lenteur calculée. Les brides du martinet caressaient sa jambe droite à chaque pas. L'homme était là, nu, les fesses tendues, bâillonné avec le mors, aveuglé par le bandeau, entravé par les menottes. Sa position était inconfortable, ses genoux lui faisaient mal. Malgré la douleur, Linda nota la solide érection du soumis. Il était fou de plaisir à l'idée d'être puni par deux femmes, qui, s'il en croyait ses oreilles, portaient toutes deux des talons aiguille. Ce qui fut confirmé lorsque Maîtresse Laura le poussa du pied droit dans le dos. Le talon imposa au puni de coller son torse contre le sol, et de tourner la tête sur le coté pour supporter la nouvelle position.
"- Pour avoir joui comme un lapin sans attendre l'ordre de ta Maîtresse, tu vas commencer par recevoir dix coups de martinet. Évidemment, tu ne devras pas bouger. Je vais enfoncer un gode dans ta bouche. Si je vois qu'il avance ou recule dans ton gosier, c'est que tu auras bougé. Le coup de martinet sera alors doublé...et le gode avancera."
Maîtresse Laura redressa la suceuse par l'anneau de son collier. Agenouillé, le dos courbé en arrière, Linda trouvait cet homme magnifique. Son excitation devint plus troublante encore lorsque son initiatrice se plaça devant le visage du soumis, et retira le mors. Elle glissa de quelques centimètres son sexe de plastique dans la bouche offerte.
"- Tu peux commencer. Place-toi à coté de lui, de façon à vérifier avec moi qu'il n'avance ou ne recule sur le gode. Tu vas le frapper horizontalement. D'un coup sec, tu n'as pas besoin de beaucoup d'élan. Vas-y."
Le claquement du martinet arracha un hoquet de surprise du puni, qui ne put évidemment pas s'empêcher d'avoir un sursaut. Sa bouche avança de quelques millimètres sur la hampe.
"- Tu es vraiment lamentable. Pour le premier coup de martinet de ta nouvelle Maîtresse, tu n'es pas capable de lui faire honneur en restant immobile. Tu n'es bon qu'à manger de la bite."
Un grand sourire traversait le visage sévère de Laura. Elle prit un malin plaisir à enfoncer le gode dans la bouche de sa victime, de deux petits centimètres.
"- Tu peux doubler le coup, ma Jolie!"
Le second claquement fut plus sec. Attendant la sentence, Linda interrogea sa professeur du regard.
"- Il n'a pas bougé cette fois. Tu peux passer au deuxième coup."
Inconsciemment, Linda désirait maintenant que le soumis engloutisse encore un peu du pieu de Laura, si bien qu'elle abattit le martinet avec un peu plus de force. L'homme ne bougea pas, malgré la morsure des lanières de cuir sur ses fesses.
Le troisième coup fut encore plus franc, Linda explora une zone qui n'était pas encore rougie. Le soumis s'arc-bouta. Sa bouche avança à nouveau. Derrière son bandeau, il ferma les yeux de déception.
"- Décidément, tu es un piètre soumis. J'espère que tu sais pratiquer une gorge profonde! Linda, si tu veux bien remettre le troisième coup à cette larve pendant que je lui baise un peu plus la bouche."
Laura se retira complètement pour mieux s'enfoncer. Engagé d'une douzaine de centimètres dans la bouche du soumis, le gode l'empêchait de respirer autrement que par le nez. Ne pouvant prendre appui sur les mains, il serra la hampe de plastique avec les dents pour garder la position.
Linda répéta le troisième coup.
"- Laisse deux secondes de répit à sa peau, sinon il ne sentira pas venir la brûlure.
- D'accord!"
La belle avocate prenait goût à l'exercice, elle rougissait le cul d'un beau mâle sans avoir à rougir des joues en retour, le visage caché derrière un masque. Linda se trouvait belle avec ses sandales à talons et sa petite robe de domina. Elle trouvait Laura magnifique, baisant la bouche de cet homme avec application, dans ses cuissardes qui mettaient ses jambes fuselées et gainées de bas en valeur.
Emportée par l'excitation, Linda donna le quatrième et le cinquième coup de martinet sans retenue. Préparant le sixième, elle prit sa visée en caressant l'entrejambe du soumis. Il sursauta lorsqu'une lanière de cuir effleura ses testicules. Ses dents s'écartèrent, et sa bouche glissa sensiblement en avant.
La sentence fut la même. Au bout du dixième coup, il avait le sexe de Maîtresse Laura empalé jusqu'à la garde. Manquant de s'étouffer, il salivait à en baver, ses yeux laissèrent échapper quelques larmes dans le bandeau de tissu. Son sexe également. Prêt à exploser à la moindre sollicitation, le pieu du soumis suintait de plaisir.
Les sexes de Laura et Linda étaient également gorgés de plaisir.
"- Bien, passons à la suite du châtiment!" dit Laura d'un ton enjoué, retirant le gode-ceinture de la bouche du puni, puis détachant la ceinture phallique de sa taille.
***
Elle tendit le gode-ceinture à Linda, dont le regard trahit instantanément sa surprise.
"- À toi de l'enfiler ma belle! Tu ne vas pas le regretter!
- Oui, mais comment on fait?
- Enfile-le comme une culotte, et resserre la sangle. Rien de très compliqué!
- Comme cela?
- Tu es parfaite, une magnifique femme phallique!
- Maintenant place-toi derrière notre larve! Je vais t'apprendre quelque chose!"
Maîtresse Laura remit le mors au soumis, détacha son collier, ses menottes, et le mît à quatre pattes, le dos bien à plat. Elle l'enjamba et s'assit sur ce confortable siège, face à Linda. Elle se pencha au-dessus du postérieur tendu, et laissa échapper un filet de salive de sa bouche. Le liquide chaud glissa le long de la raie des fesses du soumis. Il frémit.
Sans un mot, Laura enduit de salive avec l'index la rosette de sa salope. Sentant sa monture devenir remuante, elle tira sur le mors.
"- Calme-toi, ça ne sert à rien. Tu vas en avoir pour un moment!"
Elle continua à caresser méthodiquement le petit trou, jusqu'à ce qu'il offre moins de résistance. Elle y glissa alors un doigt, puis un deuxième. Linda observait avec étonnement et intérêt. Elle qui était réticente à la sodomie mais qui l'avait accordée à l'occasion à Thomas, s'imaginait difficilement en imposer une à ce dernier! Elle comprenait qu'au travers de ces relations dominatrice/soumis, tout ou presque devenait possible.
À mesure que Maîtresse Laura s'enfonçait plus loin dans le cul de son soumis, il bandait plus fort. Son sexe se cabrait à chaque va-et-vient des doigts.
"- C'est maintenant à toi de jouer, Linda. Vas-y en douceur, nous aurons tout le loisir de le pilonner plus tard.
- D'accord, je peux le tenir pour mieux viser?
- Bien sûr que tu peux tenir le gode! Imagine comment ferait un homme!"
Linda prit son sexe d'une main en son milieu, avança son bassin et posa le gland de plastique à l'entrée de la grotte du soumis. Il gémit de crainte. À son contact, la taille de l'engin lui semblait trop importante.
"- Ne t'occupe pas de ses plaintes, il sait quoi faire s'il sent que ça ne passera pas! Vas-y, enfonce-toi dans ce petit cul!"
Linda glissa avec douceur le sexe entre les fesses du soumis. Étonnement, la pénétration se déroula plutôt bien, et machinalement la Maîtresse novice entama des allées et venues dans les entrailles du soumis.
"- Tu te débrouilles bien pour une débutante! Pour t'encourager, j'ai un petit gadget qui devrait te plaire!"
Laura sortit une petite télécommande de plastique qu'elle avait dissimulée entre ses seins.
"- À chaque fois que j'appuierai sur ce bouton, tu mettras un coup de rein à notre petite salope!
- Et comment je saurai que vous avez appuyé sur le bouton? Il est tout petit!
- Eh bien le mieux c'est d'essayer!"
Laura appuya sur sa télécommande. Au même instant, le sexe de son élève fut parcouru d'une onde de plaisir. Linda sentit l'oeuf vibrer en elle. Elle l'avait presque oublié. Se souvenant de la consigne de Laura, elle enfonça son gode dans la rosette de son soumis. Quand elle jugea bon de revenir, l'oeuf cessa de vibrer. Un peu déçue de ne plus sentir cette douce palpitation dans sa petite chatte, l'avocate entreprit d'enfoncer à nouveau son sexe artificiel dans le cul qui s'offrait à elle.
"- Eh non, rectifia Maîtresse Laura, tu ne peux le pénétrer plus profondément que lorsque l'oeuf vibre. Tu n'es pas ma soumise, mais ça m'excite de voir ton plaisir et la peine de notre esclave dépendre de ma bonne volonté! En revanche, contrairement à la salope sur laquelle je suis assise, toi, jolie déesse, tu pourras à tout instant me demander de jouir. Je prendrai un plaisir fou à te rendre ce service! Ça te va?
- Parfaitement, on dirait que je suis du bon côté!
- On ne peut pas en dire autant de notre mule! N'est-ce-pas?"
Maîtresse Laura abattit une claque sur la fesse droite du soumis. Elle appuya sur la télécommande.
D'abord surprise par la vibration, Linda sodomisa avec lenteur son soumis, pour faire durer le doux fourmillement dans son sexe dégoulinant. Lorsque l'oeuf s'arrêta, elle recula son bassin. Une petite seconde et la douce vibration échauffait à nouveau son vagin. Le sexe reprit son chemin dans les entrailles du soumis. La caresse de l'engin de plastique avait enflammé son bas-ventre. Il se sentait prêt à exploser.
Laura accélérait la cadence, et son élève baisait avec application au rythme des pressions de la domina sur la télécommande. Linda sentait l'orgasme monter en elle.
"- Je...je crois que je vais venir, avoua-t-elle dans un souffle.
- Alors laisse-toi aller ma jolie! Je veux te voir hurler de plaisir!"
Et c'est ce que fit Linda. Le clitoris enflammé par la culotte du gode-ceinture, le sexe trempé par l'oeuf vibrant qui frottait contre les parois de son vagin, la jeune femme explosa dans un râle sauvage, continuant à baiser sa putain. Sans retenue, elle sodomisait son soumis, sentant les vagues de plaisir traverser son propre corps. Ses cris ne tardèrent pas à déclencher un autre orgasme, inattendu celui-là.
Le soumis, excité de se faire enculer par une femme en plein orgasme, ne parvint pas à retenir son explosion. Ses dents serrèrent le mors de plus belle. Le sperme coula de son sexe, secoué de longues saccades. Son orgasme était puissant et venait de loin. Laura, émerveillée par la vue de sa novice en pleine jouissance, ne remarqua pas dans un premier temps que le soumis sur lequel elle était assise s'était également abandonné. Elle caressa tendrement la joue de sa protégée.
"- Cela t'a plu ma jolie Linda?
- Oh oui, et pas uniquement à moi, on dirait! s'amusa la jeune femme, désignant à sa complice la giclée de foutre étalée sous sa monture.
- Décidément, il ne sait pas se retenir celui-là. Je connais une petite expérience qui s'impose dans ces cas-là. Viens Linda, allons chercher quelqu'un. Tu peux retirer ta ceinture.
- D'accord..."
Encore pantelante de son orgasme, Linda se releva, retira son attirail. L'oeuf, toujours en place, massait agréablement son antre trempée de cyprine.
"- Toi, tu reste ici, ne bouge pas d'un cil, salope!"
Le soumis accusa réception de la consigne d'un hochement de tête. Il entendit le claquement des talons de ses deux Maîtresses s'éloigner, et sursauta lorsque la porte se ferma à leur sortie.
***
Une nouvelle fois, Laura entraîna sa protégée dans le dédale de couloirs. Elles s'arrêtèrent devant une salle fermée par une porte à deux battants. Un panneau fixé sur le mur adjacent indiquait "Foire aux soumises et soumis". Maîtresse Laura affectionnait particulièrement ce lieu. Outre les pièces réservées aux punis, elle y trouvait toujours quelqu'un à utiliser pour un châtiment ou un petit jeu dont elle avait le secret.
"- Linda, je te confie la lourde tâche de choisir un soumis ou une soumise qui te semble à point.
- J'ai bien peur de ne pas comprendre le sens des mots "à point"...interrogea la belle avocate
- Il faut qu'il ou elle soit sur le point de jouir. Pour vérifier ça, tu peux tripoter, malaxer, caresser, humer à ta guise chacune et chacun d'entre eux. Ça te convient? Pendant ce temps-là, je vais prendre soin de moi non-loin de là.
- D'accord, je vais faire au mieux!
- Alors entrons!"
Linda fut interloquée par le spectacle qui s'offrir à elle: des cellules abritaient des hommes et des femmes, tous cagoulés et menottés. La plupart d'entre eux étaient nus. Certaines femmes portaient des talons hauts ou un string, mais toutes les poitrines étaient offertes. Toutes et tous portaient un collier de cuir, les inscriptions y étaient diverses: "Ma salope", "Chien", "J'appartiens à M.", ou plus sobrement "Soumise".
Linda n'en revenait pas de découvrir une vingtaine d'esclaves, certains étaient entassés par groupes de cinq dans une cellule. "Ma tâche va être aisée" songea-t-elle. En effet, tout le monde ici semblait chaud comme la braise. Ceux qui avaient le plaisir de partager une cellule avec un autre partenaire ne se gênaient pas pour se caresser, se frotter. Elle distingua une femme à genoux en train d'administrer une fellation à deux soumis debouts autour d'elle.
Laura, vexée que l'entrée des deux Maîtresses ne soit pas remarquée, mît de l'ordre. Trois coups de manche de martinet sur les barreaux d'une cellule suffirent à calmer les ardeurs des plus excités. Tous les soumis prirent la position d'attente que leurs Maîtresses ou Maîtres leur avaient enseignée. Elle rendit le martinet à Linda.
Sans un mot, Laura prit une clef accrochée à l'arrière de la porte d'entrée, et pénétra dans la première cellule. Un seul homme l'y attendait. Accroupi, la langue pendant hors de sa bouche, il haletait à la vue de la somptueuse dominatrice.
"- Tu es là, brave chien? Tu vas t'occuper de ta Maîtresse pendant que son amie emmène l'un d'entre vous!
- Wouaf!" acquiesça-t-i d'un aboiement mi-humain, mi-canin.
En revanche, c'est bien comme si elle caressait un chien que Laura s'empara de la tête du soumis. Elle le cajola entre ses mains, le laissant lécher ses doigts. Plus fermement, elle attrapa l'arrière de la cagoule, la retira, et glissa ses griffes dans les cheveux humides de l'homme. Elle attira sa bouche contre son sexe trempé. Immédiatement, le soumis lapa les grands lèvres offertes. Laura rejeta sa tête en arrière, tout en maintenant celle de son chien en position.
"- Linda, ne t'occupe pas de moi, va choisir quelqu'un."
La jolie avocate était restée bouche bée devant le spectacle de son initiatrice se faisant lécher par un homme-chien. Elle déclencha des gémissements d'envie à son passage devant les cellules successives. Cela lui rappelait l'univers carcéral dans lequel elle évoluait pour son métier. Sauf qu'aujourd'hui le tailleur était remplacé par une minuscule robe en vinyle, les ballerines par des sandales aux talons vertigineux, et sa serviette d'avocate par un gode-martinet. Une femme se précipita à genoux vers les barreaux, enserrant l'un deux entre ses seins pour les offrir à Linda.
"- Maîtresse, voudriez-vous bien m'emmener?
- Je ne choisirai que la personne qui sera la plus prompte à jouir, indiqua Linda."
Elle se souvint qu'elle ne s'adressait pas à un public conventionnel. Il n'y avait pas de "personne" ici, songea-t-elle.
"- Je veux que vous veniez présenter vos sexes aux barreaux. Les esclaves qui ne bandent pas n'ont même pas besoin de se déplacer!"
La jolie brune était trempée de désir quand elle vit les esclaves se frotter aux barreaux, espérant tous être choisis. Elle se sentait désirée.
Les cris de plaisir de Laura, profitant des talents de son soumis, offraient une bande son parfaite pour la petite inspection qu'imagina Linda. Elle prit le martinet à l'envers, comme un godemichet. La première soumise qui s'était collée aux barreaux écarta son sexe, toujours à genoux. Elle portait un collier qui la nommait "Minouche". Linda se baissa et glissa le gode entre les lèvres trempées de la jeune femme, puis agaça son clitoris. Elle semblait à point. Constatant qu'elle avait visiblement le temps, elle inspecta ainsi deux autres soumises. Aucune n'était aussi satisfaisante que la première. Des soumis dressaient leur hampe entre les barreaux. Ils gémissaient pour être "vérifiés" à leur tour.
Sans explication, Linda ressentit le besoin de branler quelques-unes de ces queues offertes. Ses doigts effleurèrent le sexe qu'elle jugea le plus gros. Courte mais trapue, la verge du soumis était parcourue de veines gonflées. Elle malaxa le gland, puis prit la verge en pleine main. Le soumis exultait sous la caresse. Il grognait de plaisir sous sa cagoule. La jeune Maîtresse s'approcha des barreaux, de façon à pouvoir attraper une seconde bite, qu'elle masturba aussitôt. Elle avait deux hommes menottés à ses genoux, incapables de s'approcher d'elle. Elle les branlait avec application. L'un d'eux eut un premier spasme. Elle arrêta son mouvement de va-et-vient.
Prise d'une envie irrésistible, mais soucieuse de ne pas commettre d'impairs, elle se tourna vers Laura. Son professeur était trop occupé à se faire lécher par son chien. Elle décida alors de faire cracher le plus excité des deux soumis. Elle qui n'avait pas touché d'autre homme que Thomas depuis des années s'apprêtait à faire jouir cet inconnu. Elle reposa sa main sur le sexe turgescent. Ses doigts enserrèrent la hampe, et glissèrent lentement tout le long. Elle frôla les testicules prêts à donner leur semence.
Linda croisa le regard du soumis, et posa son index sur ses lèvres. Il acquiesça d'un mouvement de tête. Silencieux, il savourait la caresse prodiguée par la dominatrice, pourtant novice.
Les autres esclaves gémissaient devant le spectacle. La Maîtresse caressait avec lenteur et méthode la bite dressée. Pour mieux la lubrifier, elle laissa un filet de salive s'échapper de sa bouche. Elle savait que cela excitait au plus haut point Thomas. L'effet fut immédiat sur l'inconnu. Ses jambes devinrent coton, son sexe s'embrasa. Linda prit un peu de recul. Pas suffisamment pour éviter le premier jet de foutre, qui se répandit sur son pied. Elle sentit le liquide chaud s'immiscer entre ses orteils. Le soumis jouit encore plus fort devant ce spectacle. C'est le moment que choisit Laura, qui n'avait rien perdu de la scène, pour jouir également. Les râles de la Maîtresse et du soumis, éloignés de quelques mètres, se confondaient. L'éjaculation dura une dizaine de seconde, le sol était maculé de sperme. Le soumis, pantelant, se remit à genoux.
"- Demande-lui de te laver, proposa Laura, qui avait quitté la première cellule pour se rapprocher de son élève.
- Lèche! ordonna Linda."
Elle était folle d'excitation. Elle avait tout pouvoir sur cet inconnu. Elle glissa son pied couvert de foutre entre les barreaux. Le soumis s'empressa de lécher le jus de son orgasme. Le contact de la langue chaude sur les pieds de Linda la troublèrent. La Maîtresse appréciait particulièrement le traitement.
"- Il en reste, applique-toi!" osa-t-elle.
Linda ne se reconnaissait pas, mais elle se sentait plus que jamais à sa place. La bouche de l'esclave parcourait avec passion son pied, sa cheville, le talon de sa sandale ouverte.
"- Celui-là semblait un peu trop proche de l'orgasme, on dirait! ironisa Laura.
- Oui, je me suis un peu laissée emporter!
- Tu as bien fait! As-tu choisi une larve?
- Oui, j'ai choisi Minouche!
- Parfait, tu verras qu'elle est très docile...et très sensible! Emmenons-la avec nous!"
***
Les deux dominatrices et leur nouveau jouet se promenèrent dans les couloirs feutrés du Numéro 18. Linda tenait sa soumise au bout d'une laisse. Les personnes qu'elle croisait la félicitaient pour sa tenue, enviaient sa soumise, ou lui déclaraient tout simplement qu'elle était magnifique dans sa petite robe de vinyle.
Lorsqu'elles regagnèrent la sombre pièce dans laquelle elles avaient abandonné le soumis trop rapide à jouir, Maîtresse Laura constata avec satisfaction que ce dernier avait tenu la position.
"- Nous allons voir si Tu es capable de continuer à jouir aussi vite. Nous avons traîné Minouche jusqu'ici. Tu sais à quel point elle suce bien. Nous allons te laisser cinq minutes pour éjaculer. Si d'ici cinq minutes du sperme n'est pas sorti de ton sexe ridicule, tu devras lécher le foutre que tu as répandu tout à l'heure. En plus de cela, tu seras privé d'orgasme pour deux semaines. Dans ce dernier quelqu'un viendra ici te verrouiller la verge. Tu as bien compris?
- Oui Maîtresse, grogna le soumis à travers le mors.
- Bien, Linda, je crois que tu peux lâcher la petite Minouche. Elle doit mourir d'envie de durcir notre larve. Il est encore tout mou, tu penses que dans cinq minutes il aura joui?
- Vu comme il est rapide, je l'en crois capable! plaisanta Linda"
Sur ces mots, elle détacha la soumise. Sa chevelure blonde dépassait de l'arrière de la cagoule noire qu'elle portait. Laura redressa l'homme et le fit se mettre debout. Ses muscles se détendirent de la position douloureuse dans laquelle il avait attendu.
Minouche se jeta littéralement sur le sexe en berne du soumis. Le challenge l'excitait, elle était dégoulinante de désir à l'idée de traire cet homme. Sa bouche avide goba toute entière la verge, elle en fit rouler le gland sur sa langue. Sa salive chaude et douce prit possession de la peau flétrie des testicules, elle aspirait, suçait la queue avec application, si bien qu'il ne fallut qu'une petite minute pour la faire durcir. Le soumis rejetait la tête en arrière, grognant de plaisir, caressant la tête cagoulée de sa fellatrice. Tout ce qu'il pouvait voir d'elle étaient ses yeux bleus, très clairs, et ses lèvres pulpeuses et maquillées outre mesure d'un rouge à lèvre tapageur. "Une vraie bouche de salope" pensait-il. Et il ne croyait pas si bien dire!
Minouche aspirait bruyamment la pine, elle bavait sur la peau maintenant tendue, enfonçait le gland au plus profond de sa gorge, n'hésitait pas à caresser l'intérieur de ses joues quand elle le faisait remonter.
Les deux Maîtresses étaient satisfaites du spectacle offert par Minouche, mais cela faisait bientôt quatre minutes qu'elle prodiguait sa fellation, et le soumis n'avait toujours pas craché.
"- Il te reste une minute, sale chien! Fais honneur à notre pompe à bites, elle a une réputation à tenir...et toi aussi!" s'impatienta Laura.
Minouche prit les fesses du soumis entre ses main, et attira son bassin vers elle, de façon à se faire baiser la bouche. Les va-et-vients du sexe turgescent s'intensifiaient, et les deux dominas voyaient sur le visage du soumis l'effort qu'il faisait à jouir. Mais il avait peine à finir.
Malgré toute la bonne volonté de la soumise, les cinq minutes étaient écoulées, et pas une goutte de sperme n'était sortie du peine-à-jouir.
Linda rattacha Minouche, elle l'éloigna du sexe durci et animé de soubresauts. Le soumis gémit de désespoir. Laura l'attrapa par les cheveux et l'attira au sol. Elle retira le bandeau qui l'empêchait de voir. Le nez à quelques centimètres du foutre dont il avait accidentellement maculé le sol, il savait qu'il n'échapperait pas à une séance de nettoyage.
Volontairement, Maîtresse Laura posa son pied dans une des giclées de sperme. La pointe du talon de sa cuissardes en était dégoulinante.
"- Goûte ton foutre, larve!
- Bien Maîtresse. Merci de me le présenter sur votre talon.
- C'est parce qu'il a besoin d'être nettoyé!"
La langue du soumis se posa sur la substance tiède et salée, et glissa le long du talon aiguille. Il devait mesurer une douzaine de centimètres. Heureux de pouvoir vénérer les bottes de sa Maîtresse, il gardait les yeux ouverts pour voir en détail la surface de cuir. Cette matière l'excitait plus que tout.
"- Tu vas nettoyer jusqu'en haut avec ta langue et ta semence!
- Bien Maîtresse."
Linda assistait avec intérêt à la scène. Le soumis aspirait un peu de sperme au sol, puis le faisait couler sur la botte de cuir, et lapait en remontant jusqu'à la limite entre la cuissarde et les bas de soie de Maîtresse Laura. Il s'enivrait de la beauté des jambes de sa Dominatrice, et de la douceur exquise du cuir. Le fait de sucer son propre foutre l'excitait également. Lorsque Maîtresse Laura estima que la besogne était terminée, elle abandonna le soumis, et invita Linda et sa chatte en laisse à la suivre, "Allons toutes les trois faire un brin de toilette entre filles!", proposa-t-elle.
***
Thomas patientait depuis le début de la soirée devant son écran. Il n'avait pu entrevoir que des bribes de ce qui se passait entre les murs du numéro 18. Ce don d'ubiquité mêlé de voyeurisme l'excitait mais le dérangeait pour une raison: il ne savait pas toujours si c'était sa femme Linda qui était filmée. Ses doutes allaient être dissipés. L'écran afficha l'image d'une caméra située aux abords d'une piscine. L'éclairage tamisé et l'eau paisible rendaient la pièce romantique. Trois femmes entrèrent par l'unique passage, et firent le tour du bassin de dimensions modestes. Il reconnut Maîtresse Laura, suivie d'une autre dominatrice, masquée, puis d'une soumise cagoulée. Jusqu'ici il n'avait été que spectateur, il allait prendre part malgré lui à ce qui allait se jouer.
Linda était ravie de découvrir une oasis au milieu de cet immeuble dédié aux plaisirs et à la souffrance. Laura l'invita à l'imiter. Les deux femmes s'approchèrent de la soumise, qui, une à une, les déshabilla avec lenteur. Elle se mit à genoux et retira d'abord les sandales de la cadette, puis les cuissardes de Laura. Elle défit ensuite les jarretelles qui retenaient les bas de soie, qu'elle dit glisser en les enroulant sur eux-mêmes, dévoilant les jambes fuselées de sa Maîtresse. Minouche se redressa et défit le laçage du corset, qu'elle retira. Les seins lourds maintenant libérés, la jolie brune ressemblait à une sirène prête à plonger. La soumise défit la fermeture éclair et ôta la robe de vinyle de Maîtresse Linda.
À son tour, la jolie blonde se vit retirer ses attributs de soumises: sa cagoule et son collier. Ses cheveux d'or encadraient un visage terriblement sensuel. Son regard avait la couleur de l'eau de la piscine. Laura y plongea la première.
La belle avocate, maintenant nue, la rejoint dans l'eau chaude.
"- Minouche, viens par-là. Tu vas t'occuper de la toilette de tes Maîtresses."
La belle soumise entra dans l'eau par les marches. Elle sentit la chaleur du bain gagner ses jambes, puis son sexe, pour s'arrêter au niveau du bassin, juste en-dessous du nombril.
Elle s'approcha des deux dominatrices, les yeux baissés, les mains le long du corps. Son apparente innocence était troublante. Laura lui tendit un savon. Minouche l'humidifia, puis le posa d'abord sur l'épaule de Maîtresse Linda, qui ferma les yeux. Elle sentit le parfum de rose parcourir sa peau, glisser dans sa nuque, le long de ses bras, sur sa poitrine. Son corps se raidit lorsqu'elle sentit que la soumise s'attardait sur les tétons durcis, décrivant de petits cercles autour des aréoles de Linda. La bouche entrouverte, elle se délectait de la toilette qui lui était prodiguée. Elle fut d'abord surprise lorsqu'elle sentit des lèvres se poser sur les siennes. Il ne s'agissait pas de celles de Minouche, mais bien de la magnifique bouche de Laura!
Embrassée par une femme incendiaire et caressée par une soumise au doigté délicat, Linda s'abandonnait de plus en plus à ces plaisirs lesbiens. La langue pénétra sa bouche et vint chercher la sienne. Le ballet commença, et pendant que les bouches se mêlaient, les mains de la soumise glissaient sur les corps de ses Maîtresses. Elle caressait avec application les fesses des deux dominatrices qui s'embrassaient.
Laura éloigna son visage de celui de Linda, et son regard pénétra celui de sa partenaire. Elle se rapprocha à nouveau et lui chuchota ces quelques mots à l'oreille:
"- Je crois que quelqu'un ne manque rien de la situation, regarde sur le mur derrière moi."
Linda découvrit que ce qu'elle prenait pour un miroir était en fait un écran. L'image qui y apparut la fit sursauter. Elle y vit son époux Thomas, filmé de dos, assis sur la même chaise sur laquelle elle l'avait abandonné il y a quelques heures. Il regardait lui aussi un écran de télévision. Linda eut un second sursaut de surprise quand elle distingua le programme que son mari suivait: il la voyait elle, accompagnée de Laura et de Minouche, dans la piscine. Cette mise en abîme la troubla. Depuis combien de temps avait-il pu l'observer ainsi? Elle n'avançait désormais plus masquée.
Laura prit à deux mains le visage de la jeune avocate, et l'embrassa à pleine bouche. Elle attira la soumise contre le dos de Linda, et bientôt la belle novice fut caressée par deux paires de mains. Son regard ne pouvait quitter l'écran. Elle y voyait Thomas, visiblement très excité, qui se masturbait devant la scène lesbienne qu'elle lui offrait. Elle plongea de plus belle sa langue dans la bouche de Laura, et se laissa porter par les caresses habiles des deux femmes.
Minouche glissa une main le long du ventre de Linda, et la posa sur son sexe. Le contact subaquatique des fins doigts de la jolie blonde électrisèrent son sexe, qui tremblait à chaque rotation de l'index sur son clitoris. Se sachant offerte à la vue de son mari, et aux caresses des deux délicieuses femmes qui l'encadraient, la Maîtresse novice se laissa emporter par un puissant orgasme. Elle ouvrit les yeux pendant sa libération, et se vit jouir au travers des deux écrans.
Linda ne se reconnaissait plus, et sans doute son mari devait-il également être dérouté par la scène à laquelle il venait d'assister.
"- Tu peux le rejoindre si tu veux, tes vêtements t'attendent dans le vestiaire, tout à côté, proposa Laura.
- Je vais te revoir?
- Si tu le désires. Tu as encore beaucoup à apprendre, non seulement sur toi, mais également sur ton mari. Ce soir tu as découvert le pouvoir que nous pouvons avoir sur les hommes. À toi de l'expérimenter jusqu'à ta prochaine visite ici.
- Je crois que je vais bien en profiter. Une dernière question: on ne se serait pas déjà croisées, toi et moi?
- J'ai bien peur que non, Linda!"
Elles s'embrassèrent une dernière fois, et la femme de Thomas quitta le bassin, abandonnant Maîtresse Laura et sa soumise dans l'eau. Elle gagna le vestiaire, et s'habilla pour se préparer à revoir son mari.
A suivre...
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Depuis le débutBonsoir Louis, n'aies crainte j'en republierai une alors
merci pour ton com
Oui maitresse, une nouvelle série avec ces mules me ferait le plus grand plaisir!
Bonsoir Louis, eh bein tu as visiblement craqué définitivement sur ces mules hi hi!
merci pour ton com
Je les regarde encore, quelle pieds sensuel elle te font!
Mais de rien louis hi hi
Merci maitresse;-)))) rires
Bonsoir Cléa, merci pour ton petit qui me fait très plaisir
bisous
Bonsoir Louis, tu es bon soumis je suis contente de toi hi hi!
magnifique mules !!!! trés jolie pieds j'adore bisous cléa
Oui maitresse, j'aimerai bien le faire ;-)
Bonjour Louis, rassures toi si ces mules plaisent je referai sans doute des photos...quant à vouloir honorer mes mules, dois-je comprendre que tu souhaites te soulager sur mes photos petit coquin hi hi?
merci ton message bisous
Tes pieds sont vraiment exquis, ne pourrais-tu pas m'envoyer encore quelques photos avec ces mules, elle me plaise bcp et j'aimerais bcp les honorer!? Bisous
Bonsoir Louis, wouahh si mes pieds te font penser à Marylin voilà un super compliment!
Merci pour ton charmant commentaire!
Magnifiques! quand je vois tes pieds, ils me font panser à marylin Je ne sais pourquoi, sensualité, douceur, Te voyant ainsi, on n'a qu'une envie, les caliner ces superbes pieds, embrasser délicatement ce talon sexy! FDC! Tu me rends fou de vous!
Bonsoir Olivier, comment refuser tes bises quand tu me laisses un si gentil message hi hi!
Toutes vos photos sont superbe !! Un vrai plaisir cette féminité !
Bises sur vos pieds si je peux me permettre...
Bonsoir Mike, je suis ravie que tu apprécies mes petits chaussons et je vois que tu es également un vrai fan de pieds c'est très bien ça hi hi!
merci pour ton gentil message et au plaisir de te lire
ps: pour correspondre avec moi, le mieux est encore d'envoyer un message privé à partir du blog et je te répondrai
Bonsoir Rémy, quelle déclaration hi hi...merci pour ton gentil message!
Hello Céré et Domi, d'habitude je ne suis pas trop portée sur le côté dentelle et autres froufrous mais là j'avoue que j'ai été séduite. Avec une petite nuisette en dentelle c'est même topissime! Merci pour votre gentil message et moi aussi je vous fait des gros bisous!
C'est vraiment super et quelle classe
j'espère un jour toucher, lécher, cajoler ces jolies pieds c'est vraiment très excitent mmmm
merci de me donner ton adresse : e-mail
bizzzz à bientôt
ne tarde pas pour la prochaine série
hummm je rêve d'être à tes pieds!
Des "chaussons" au talon aiguille bien haut et à la dentelle fort jolie. Un rose pâle superbe qui sublime tes jolis pieds ! Une paire de mules originale, franchement très belle et qui fait très classe. Superbe ! Une fois de plus ! Mille gros smacks tout tendres.