fandechaussures
mules noires
Les fidèles le savent, autant j'aime le clacissisme en matière de chaussures, autant j'aime également les petites touches d'originalité. Le modèle que je vous présente aurait pu être totalement banal tant sa ligne générale est simple, mais l'association du vernis noir, du bois et d'un talon en métal fait toute la différence et donne pour le coup une vrai originalité à ces mules
Un an déjà!
Il y a déjà un an, germait l’idée de créer mon blog consacré à ma dinguerie pour les chaussures. Mais au regard du nombre important de sites consacrés aux chaussures, c’était donc sans trop savoir si ça serait le projet de quelques semaines ou de publications suivies, que j’avais décidé de faire partager ma passion pour les shoes, mes goûts et mes envies à travers des publications personnelles.
A ma grande surprise, mon blog pourtant sans prétention, a reçu un nombre régulier de visites et de commentaires (tant publics que privés) qui m’ont incité à continuer à faire vivre le projet un peu plus dans le temps. Le temps passant nous en sommes déjà à un an!
Cette année a d’ailleurs été pour moi riche en échanges. J’ai pu discuter avec des gens passionnés, fins, intelligents et esthètes, qui sans la trivialité que l’on rencontre souvent sur des blogs et autres forums, ont livré avec sincérité et gentillesse une partie d’eux-mêmes.
Mais en même temps, j’ai constaté que nombre de visiteurs fétichistes avaient beaucoup de mal à assumer pleinement et surtout partager avec leur partenaire, leur passion pour les chaussures ou pour les pieds chaussés! Alors je suis heureuse que beaucoup aient vu dans ce blog un espace de liberté dans lequel ils pouvaient échanger avec celles et ceux pour qui les pratiques fétichistes n’avaient rien d’anormales en soit.
Grand merci à toutes et tous pour l’intérêt que vous avez porté à mon blog, contribuant ainsi à leur rendre vivant, tant par vos contributions que par vos commentaires et j’espère vous retrouver encore plus nombreux pour une prochaine année !
Gros bisous
FDC
"LA MAÎTRESSE DE THOMAS" Chapitre VI
Pour les fidèles du blog, voici la suite des aventures de Thomas. Le chapitre précédent a été marqué par une vraie transition de Linda. Laura, la belle initiatrice est en passe de faire de son élève une redoutable Dominatrice. Retrouvons les toutes deux au club où elles attendent l’arrivée de Thomas.
J’espère que vous prendrez toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Thomas. Alors bonne lecture et grand merci à notre auteur !
Laura entra seule dans le bar:
"- Ta larve de mari est arrivée, Linda! Il a déjà vu ta tenue?
- Non, c'est une surprise!
- Il va adorer! Ce sera l'occasion de lui retirer son cadenas, c'est moi qui lui avais placé! Voici la clef!"
La domina sorti une minuscule clef cachée dans son décolleté. Elle était attachée à un anneau argenté.
"- À toi de décider ce qu'il doit faire pour obtenir sa libération, précisa Laura.
- J'ai déjà ma petite idée là-dessus! Mais ne le fais pas rentrer tout de suite, j'ai encore quelques accessoires à préparer!
- Pas de soucis, ma belle! Fais moi signe quand tu es prête!"
Thomas attendait toujours dans le couloir. Allait-il rencontrer sa femme? Quels étaient les achats qu'elle avait faits? Allait-elle le libérer? Allait-il enfin avoir le droit de jouir? Ces questions lui tourmentaient l'esprit.
Maîtresse Linda s'assit dans un des fauteuils. Elle portait maintenant un loup, très sobre. Elle avait également marqué ses lèvres d'un rouge éclatant, les rendant aussi pulpeuses que sa poitrine. Dans sa main droite, gantée de vinyle, la domina tenait une fine badine. Elle se sentait irrésistible, et plus autoritaire que jamais. Elle espérait secrètement que Thomas ne la reconnaisse pas. À cette fin, elle demanda à Laura de tamiser l'éclairage, en le dirigeant vers les jambes de l'avocate. De cette façon, son visage restait masqué par la pénombre, en plus du loup. Ses seins durcis par l'excitation et ses jambes croisées étaient en pleine lumière en revanche.
"- Tu es magnifique Linda, tu le sais? dit Julie, admirant la novice à l'allure diablement sexy.
- Merci, je suis ravie que ma tenue te plaise, Julie. Elle t'irait également très bien, j'en suis sûre!"
La jeune blonde rougit. Linda fut étonnée de s'entendre complimenter à son tour une femme. Elle se sentait même prendre du plaisir à attiser le
désir de sa complice.
"- C'est bon, vous pouvez le faire entrer. Restez près de moi, si vous voulez!
- D'accord, compte sur nous pour ne pas manquer le spectacle! assura Laura. Par contre ton soumis est toujours habillé
- Il s'effeuillera pour nous, dans ce cas! s'amusa Linda!"
Les trois dominas encadrèrent le fauteuil, ne laissant que leurs jambes dépasser dans la lumière. Julie était placée derrière l'avocate, ses doigts effleurant les épaules dénudées de la star du jour. La quatrième Maîtresse, restée quasiment silencieuse depuis l'arrivée de Linda, était plus en retrait, assise sur un tabouret près du bar. Elle avait salué poliment la "petite nouvelle" d'un large sourire, mais semblait moins intégrée au petit groupe qui faisait désormais corps autour de la belle avocate.
La mystérieuse dominatrice entendit la demande de Linda et ouvrit la porte. Sans un mot, elle fit signe à Thomas de la suivre, au pied. Il jeta un œil à cette inconnue, dont la poitrine semblait hors normes. Il la suivit à quatre pattes, toujours comme un chien. L'ambiance feutrée et chaude de la pièce impressionna d'abord le soumis. La moquette grenat était douce à fouler. Encore en costume, il se retrouva à genoux devant une Maîtresse assise dans un fauteuil.
Il devina derrière elle trois silhouettes. Sa tenue de vinyle ne laissait apparaître que ses seins, qu'il n'eut pas de mal à reconnaitre: c'était ceux de sa femme Linda. Il reconnut également les chaussures qu'elle avait achetées. Il fut surpris de découvrir qu'elle tenait une badine de cuir.
"- Bonsoir chien, tu n'es pas digne de te présenter dans cette tenue face à ta Maîtresse. Pour commencer, tu vas te lever et retirer tes vêtements. Mais pas n'importe comment: tu vas te mettre de dos. Nous ne voulons pas voir ton sexe ou ton visage. Sois suggestif dans ta façon de te dénuder.
- Bien Maîtresse."
Thomas devait s'improviser stripteaseur, un talent dont il estimait ne pas pouvoir s'enorgueillir. Plutôt que de se lancer dans une quelconque danse hasardeuse, il opta pour retirer sa veste avec lenteur, sans fioritures. Elle tomba au sol.
Puis il déboutonna méthodiquement sa chemise, avec application. Il dénuda ses épaules, puis son dos apparut aux cinq spectatrices, qui ne manquaient pas une miette du show. Il ôta bientôt sa ceinture, retira ses chaussures, ses chaussettes, et finit par le pantalon. Son cœur battait la chamade. Très excité, il découvrit son érection à travers son caleçon.
"- Retire aussi ce caleçon ridicule.
- Bien Maîtresse."
Thomas s'exécuta. Il était face à un mur, et savait que cinq femmes l'observaient. Lorsqu'il eut quitté son dernier vêtement, il se sentait vulnérable, seul homme au milieu de cette pièce de tous les possibles.
Linda se délectait d'offrir le corps de son homme nu au regard de ses nouvelles amies. Elle était fière de lui. Sa silhouette permettait de deviner le cadenas qui ornait le dessous de ses bourses.
"- Remets-toi à genoux, les mains au sol...très bien. Maintenant viens à reculons, je veux que ton cul s'offre à moi en se rapprochant."
La demande de la domina était claire, il devait faire marche arrière à quatre-pattes. Il remarqua bientôt qu'effectivement, son postérieur était bien offert aux regards amusés des Maîtresses. Nu et ainsi exposé, Thomas bouillonnait de plaisir.
Ce désir fut exacerbé par le contact de la badine sur sa fesse droite.
"- Tu peux t'arrêter. Comme tu le sais, tu as été puni et portes en conséquence un anneau. Cet anneau était un symbole de ton abstinence imposée par une de tes Maîtresses. J'ai ici la clef qui permet de retirer le cadenas qui t'enserre les testicules depuis deux semaines. Tu vas devoir répondre à quelques questions pour espérer voir cette clef.
- Bien Maîtresse.
- En revanche, à chaque réponse que je jugerai insatisfaisante, tu devras tendre ton postérieur pour un coup de badine. C'est compris?
- Oui Maîtresse.
- Très bien. Ces questions vont faire appel à ton sens de l'observation et à ton imagination. Pour commencer, combien sommes-nous de personnes dans cette pièce."
Thomas fut étonné par la simplicité de la question. Il fit rapidement le compte dans sa tête, redoutant un piège éventuel: "cinq Maîtresses et moi, ça fait bien six personnes, ça".
"-Nous sommes six personnes, Maîtresse.
- Ça commence mal pour toi. Moi je ne vois ici que cinq personnes, et une larve. Aurais-tu oublié que tu n'es rien? Tends ton cul."
Le soumis adorait la sagacité de sa femme. Sa pensée fut interrompue par le claquement sec de la badine s'écrasant sur sa fesse droite. Son sexe dur et douloureux était au bord de l'explosion. Devant quatre autres Maîtresses, Thomas recevait une punition, de sa propre femme. La situation était délicieusement cruelle.
"- Seconde question, bien plus facile: quelle est la couleur de ma tenue?
- Noire?
- C'est bien cela. Et quelle en est la matière?
- Du vinyle?
- Très bien. Et ma prochaine question est la suivante: que t'évoque le vinyle? Te donne-t-il des envies particulières?
- Le...le vinyle m'excite, Maîtresse, il me donne envie de caresser mon sexe sur votre corps. Cette matière épouse parfaitement vos formes, j'adore son bruissement, et j'adorerais voir mon foutre s'y répandre..."
Thomas entendait ses mots, il était brûlant de plaisir à l'idée de les prononcer sans tabous devant sa femme/Maîtresse.
C'est elle qui l'interrompit.
"- Tu ne penses vraiment qu'à jouir, ta réponse ne me convient pas."
Un second coup de badine vint rougir la fesse droite de l'esclave.
"- Tu peux te rattraper avec cette dernière question: te sens-tu prêt à boire la semence d'un homme, pour ta Maîtresse?"
Thomas était étonné de la demande. Il savait qu'évidemment il allait devoir prouver ce qu'il répondait. Fou de désir d'être libéré, et impatient de pouvoir se retourner pour voir sa magnifique épouse, il annonça:
"- Pour vous Maîtresse, je boirai le sperme de n'importe qui, sans hésiter."
Linda fut aussi troublée qu'excitée par ces paroles sortant de la bouche de son propre mari. Elle ne perdit cependant rien de sa contenance, et demanda au soumis de se retourner. Elle glissa l'anneau et la clef sur le manche de la badine, et agita le précieux sésame devant le visage du soumis.
"- Attrape la clef avec ta gueule de chien en rut".
Thomas ouvrit la bouche, essayant de gober la badine. Linda était habile et réussit à esquiver les ridicules tentatives de sa larve.
"- Tu es pathétique", s'amusa-t-elle.
Laura, Julie et Anaïs se délectaient de la performance du couple. Linda devenait une domina d'exception.
Elle glissa la badine au sol, jusqu'à ses pieds. Thomas comprit avec plaisir qu'il allait devoir lécher sa Maîtresse pour récupérer la clef et se libérer de la douloureuse étreinte.
Sa bouche se posa sur le cuir vernis de l'escarpin, et suivit le cheminement imposé par son guide autoritaire. Sa langue s'attarda sur la bride de cuir, pourlécha la naissance des doigts de pied, puis monta jusqu'aux chevilles. Le contact de la peau de sa Maîtresse fut bientôt remplacé par celui du vinyle. La sensation était délicieuse.
Linda prenait un plaisir fou à diriger son esclave sur son corps. Elle sentait bouillir ses entrailles.
La bouche de son chien léchait ses mollets, ses cuisses, elle pouvait le voir s'appliquer, les yeux fermés, à satisfaire sa Maîtresse. Le contact chaud de la salive du soumis lui manquait, et elle ne tarda pas à glisser la badine sur sa poitrine.
Thomas découvrit avec plaisir les seins gorgés de plaisir offerts à lui. Il les lapa d'abord largement, puis s'attarda sur le téton que lui indiquait sa dominatrice. Elle soupirait de plaisir. Lui sentait de la mouille perler de son méat.
La badine finit par descendre jusqu'au string en vinyle de Linda. Elle agita la clef devant la fine pièce de lingerie, qu'elle écarta de son autre main. Son sexe était maintenant offert au regard de sa victime. Elle déposa la petite clef sur son clitoris déjà gonflé. Le contact froid fit frissonner la belle Maîtresse. Mais la bouche bienveillante et dévouée de son esclave vint réchauffer le bouton de quelques baisers.
Excitée par le spectacle, Julie laissait ses mains devenir plus baladeuses sur le cou de la chef d'orchestre des plaisirs, laissant ses doigts s'attarder sur les clavicules, puis enfin la naissance des seins de la jolie brune. Linda ferma les yeux, partagée entre le plaisir du cunilingus prodigué par son soumis, et celui des caresses de la belle Julie, dont les mains s'étaient désormais emparées des lourds seins offerts. Ses doigts faisaient rouler les tétons, les pinçaient, étreignaient les globes de chair.
La langue de Thomas lapait avec envie le nectar de sa Maîtresse, agitant la clef froide sur le sexe moite. Écartant d'avantage ses lèvres, Linda s'abandonnait aux caresses buccales de son chien. Elle adorait. Et son plaisir fut décuplé lorsque la bouche de Julie vint s'écraser sur la sienne. La langue de la blonde sexy chercha celle de Linda, et les deux femme s'embrassèrent en poussant des gémissements de contentement.
Thomas devinait du coin de l'oeil les plaisirs lesbiens auxquels s'adonnait son épouse. Il sentait que ses couilles étaient sur le point d'exploser, mais se rencentra sur sa tâche: ne pas lâcher la clef, et lécher au mieux sa belle Maîtresse, dont la bouche ne faisait désormais plus qu'une avec celle de Julie.
Le bassin de la belle avocate ondulait au rythme des caresses sur sa poitrine et de la langue habile qui la fouillait. Sa respiration s'accéléra, puis un spasme inattendu la traversa. Elle voulait hurler son plaisir, mais le ballet des langues qu'elle échangeait avec Julie l'en empêcha. Sa main écrasa la bouche de son soumis, enfonçant sa langue au plus profond de son sexe. Linda explosa en un puissant orgasme, le corps contracté par le plaisir, la bouche perdue dans celle d'une femme délicieuse, le sexe enflammé par la langue de son mari totalement soumis.
Laura, Anaïs et la dernière Maîtresse se régalaient de la vue du corps tendu de leur nouvelle amie.
Apaisée, Linda caressait la tête de son chien d'une main, et glissa l'autre derrière le fauteuil pour venir flatter le cou de Julie.
"- Bien, je crois que tu as mérité qu'on te retire ton cadenas!"
La bouche encore humide de la mouille de sa Maîtresse, Thomas redressa la tête.
"- Lève-toi!" lui ordonna Linda.
Elle prit les testicules du soumis dans sa main gauche, et de la droite glissa habilement la clef dans le cadenas. Le déclic de l'ouverture signait la levée de la punition, et surtout une érection plus intense. En effet, lorsque la domina retira l'anneau qui enserrait la base du pénis déjà bien excité, un afflux sanguin vint encore gonfler le membre.
Les Maîtresses observaient avec intérêt la scène. Linda prit la parole:
"- Mesdames, grâce à vous je prends du plaisir comme jamais, c'est pourquoi j'aimerais que vous acceptiez la jouissance de mon soumis comme un cadeau. Finissez-le comme bon vous semble!
- C'est vraiment très gentil à toi, ma belle, mais j'ai une idée bien plus...perverse! annonça Laura
- Je t'écoute?
- On va commencer par un petit jeu. Une partie de fléchettes...à notre façon! Julie, va chercher les fléchettes, s'il-te-plaît."
La jolie blonde filiforme quitta d'une démarche chaloupée Linda, et traversa la pièce dans son petit ensemble rouge, contrastant avec les bottes noires à talons hauts qu'elle portait. Elle revint du comptoir du bar avec une douzaine de fléchettes.
"- Linda, ton soumis fera office de pas de tir. Nous pourrons lancer nos fléchettes uniquement si un de nos pieds...ou les deux, sont posés sur n'importe quelle partie de son corps." proposa Laura.
Cette règle plut immédiatement à la belle, qui savait à quel point son esclave allait apprécier de se faire piétiner par toutes ces dominas.
"- Tu as entendu toi? demanda-t-elle à Thomas.
- Oui Maîtresse.
- Bien, mais avant que tu n'ailles te coucher à trois pas de la cible, je vais remplacer l'anneau que tu viens de perdre par un autre symbole de ta soumission. Approche..."
Thomas se pencha en avant, et sa femme enfila un collier de cuir à son cou. Lorsqu'il fut bouclé, elle attira le soumis vers elle en tirant sur l'unique anneau. Sa bouche se posa délicatement sur celle de Thomas, et la domina y glissa sa langue. Ajoutant à la fougue de ce baiser, elle faufila une main sur le sexe turgescent de son compagnon, qu'elle caressa avec douceur de bas en haut. Elle recula son visage, et chuchota à l'oreille de son homme:
"- Quoiqu'elles te fassent, n'oublies jamais que tu es mien. Même si je t'offre à elles, tu jouiras toujours pour moi!
- Oui Maîtresse. Merci de me garder pour vous"
Thomas fut troublé par cette attitude possessive. Il pensait que son épouse s'en était totalement remise au bon vouloir des autres Maîtresses...mais non, elle restait malgré tour sa femme, et lui son mari.
Il s'installa comme il le lui avait été demandé. Couché sur le dos, les mains plaquées au sol, coincées sous son corps. Il était parallèle au mur sur lequel Maîtresse Julie installa la cible, composée de cercles concentriques, marqués de 0 à 10 points, avec un centre rouge.
"- Je vous rappelle rapidement les règles, Mesdames. Si vous faites un score supérieur à 5, vous pourrez caresser notre larve. À un score inférieur, vous le punirez modérément. Si vous touchez le centre deux fois, la partie est terminée et vous pourrez traiter notre esclave, gentiment prêté par Maîtresse Linda, comme bon vous semble. En prime, la gagnante aura trois soumises et soumis pour elle, pour la soirée. Enfin, si vous manquez la cible, vous pourrez punir notre carpette comme bon vous semble. Tout est clair?
- Oui, répondirent en cœur les quatre autres participantes.
- Parfait, alors honneur à notre nouvelle amie! Linda, si tu veux bien t'avancer!"
La jeune avocate, intriguée par ce jeu et fascinée par les idées perverses issues de l'esprit de Maîtresse Laura, prit une fléchette, et posa son pied droit sur le torse de son soumis. Il pouvait voir sa femme le dominer, le fin talon aiguille posé sur son corps. Elle prit sa visée, et fit le score honorable de 7. Elle pouvait donc récompenser le soumis qui n'avait pas bougé pendant qu'elle s'appuyait sur lui. La première joueuse s'accroupit auprès de Thomas, lui cajola les bourses, et du bout des doigts effleura le gland rouge, dur, et perlant d'envie. Il avait beaucoup de mal à contenir son envie de jouir. Lui se serait bien passé d'une partie de fléchettes!
La seconde participante, Julie, s'approcha. Comme sa précédente, elle prit appui sur les côtes de l'esclave avec la pointe de sa botte pour faire son lancer. Moins heureuse que Linda, elle fit un petit score de 3 points.
"- Tu peux le punir!" rappela Laura.
La joueuse se dressa alors face à son malheureux partenaire, lui demandant d'écarter les jambes. Elle secoua les bourses douloureuses du jeune homme d'un coup de pied savamment dosé.
"- Ça t'apprendra à bouger pendant que ta Maîtresse lance".
Les participantes se succédèrent ainsi pendant une quinzaine de minutes, alternant les griffures aux baisers, les douceurs aux tourments. La plus virulente était la Maîtresse peu bavarde: elle jouait littéralement debout sur Thomas, à pieds joints. Ses talons, qui mesuraient une douzaine de centimètres, s'enfonçaient dans la peau du tapis humain, le marquant de petits disques rouges. Le principal intéressé exultait, il adorait voir les chaussures de ces Maîtresses s'enfoncer sur lui, le punir, parfois le caresser. Il avait tout de même une légère appréhension à chaque fois que la plus sadique des cinq jouait. Après avoir manqué la cible, elle se pencha sur sa victime, et griffa le sexe dressé avec la pointe d'une fléchette. La douleur fut surprenante et délicieuse.
"- Tu as de la chance que nous ne soyons pas rien que tous les deux! Je ne te louperais pas!"
Elle semblait terriblement autoritaire. Ses seins énormes se dressaient fièrement, et les tétons dardaient en direction du soumis, comme pour l'accuser.
Malgré sa maladresse, c'est tout de même elle qui fut la première à toucher le centre de la cible. Pour remercier son soumis, elle s'assit sur son sexe, frottant le membre prêt à exploser avec son entrejambe. Le shorty de cuir que portait la domina était maculé de liquide séminal.
Julie rejoint bientôt son aînée au score. C'est finalement elle qui fut la première à retoucher le centre, mais il restait un tour de jeu pour sa concurrente. Coup de théâtre, elle aussi retoucha le coeur de la cible.
"- Comment fait-on pour se départager? demanda la plus jeune des deux, pas peu fière de sa performance
- J'ai une idée, approchez-vous!" annonça Laura.
Thomas ne put rien entendre du conciliabule. Le corps zébré de coups de badine, marqué de traces de talons aiguille, le sexe bavant de désir, les bras douloureux, il attendait de savoir de quelle Maîtresse allait dépendre son sort. Il redoutait particulièrement la plus âgée, qui semblait particulièrement perverse.
Linda l'attrapa par le collier, et le conduisit vers le comptoir.
"-Couche-toi dessus, les mains dans le dos, comme tout à l'heure!
- Bien Maîtresse!
- Pour départager nos deux gagnantes ex-aequo, tu vas être caressé, à tour de rôle, par chacune d'entre elles, pendant 30 secondes. Celle qui te fera jouir aura perdu!
- B...bien...
- Par contre tu te doutes bien que la perdante t'en voudra et risque de te punir pour le restant de la soirée!"
Thomas savait que son orgasme allait arriver. Il savait aussi qu'il avait une chance sur deux de terminer la soirée avec celle qu'il avait baptisée "Cruella". Et cette perspective ne l'enchantait pas. Il devra s'efforcer de jouir dans les mains de la belle Julie, ce qui ne devait pas être dur.
Laura regarda la trotteuse de la pendule murale, et donna le top départ des réjouissances.
C'est Julie qui commença, en branlant sans conviction la hampe dressée sur le comptoir. Elle ne voulait pas perdre. Elle se rêvait déjà avec trois soumis de son choix pour la soirée.
C'est avec une toute autre intention que Cruella prit les choses en main lorsque ce fut son tour de jouer. Contrairement à sa jeune concurrente, elle voulait faire exploser le soumis, pour l'avoir sous son joug pour le restant de la soirée.
Ses longs ongles griffèrent délicatement la peau des testicules, puis remontèrent le long du membre secoué de spasmes incontrôlables. Malgré son apparente cruauté, cette Maîtresse dégageait une sensualité magnétique. Ses yeux pervers scrutaient chacune des réactions du soumis sous ses caresses. Avec trois doigts, elle titillait le bout du gland, et de l'autre main, elle masturbait vigoureusement la queue raide.
Les trente secondes s'écoulèrent. Thomas était content d'avoir tenu le premier round. Julie imita avec moins de succès Cruella, essayant d'exciter le moins possible le soumis. Mais le charme naturel de la jolie blonde mettait le feu aux poudres de l'esclave, surtout quand il pouvait jeter un œil discret à son corps parfait. Il se concentrait pour jouir sous les doigts féminins de la belle blondinette.
Mais rien n'y fit, et ce fut à nouveau le tour de Cruella. Il allait à nouveau vivre trente secondes en apnée. Cette fois la domina prit la base du gland entre l'index et le majeur, formant un "V" avec ses doigts, et fit de rapide va-et-vients, échauffant ainsi le frein et la peau du casque de sa victime. Thomas ne connaissait pas cette technique mais fut immédiatement saisi par le plaisir douloureux qu'elle prodiguait. Sa brânleuse le regardait avec un regard salace semblant dire: "tu ne m'échapperas pas". Ne voulant pas s'abandonner, il se tortillait tant bien que mal. Au bord de l'orgasme, il fut libéré à temps par Maîtresse Laura.
Vint le tour de Julie, qui voyait le soumis prêt à exploser. "Si elle ne fait que frôler mon gland, j'explose" se dit-il.
Mais consciente de l'enjeu, elle caressa seulement les bourses de l'esclave. Une caressée délicieuse, mais insuffisante.
Thomas n'en pouvait plus de ne pas jouir. Linda, qui assistait impuissante à l'incroyable scène, mouillait abondamment son string de vinyle. Elle se rapprocha de Laura, qui semblait dans le même état. La domina se mordillait la levée inférieure, se délectant du petit jeu qu'elle avait proposé. Prise d'une pulsion lesbienne, Maîtresse Linda déposa un baiser sur l'épaule de sa voisine.
D'abord surprise, car en plein visionnage d'un spectacle captivant, la grande brune se pencha sur la benjamine, et l'embrassa à son tour, sur la bouche. Sa main se posa sur le string noir de sa partenaire, et l'écarta pour glisser deux doigts sur le sexe. Ils ressortirent trempés.
"- C'est ton soumis qui te met dans cet état?
- Oui, mais c'est aussi toi!
- Quand il nous quittera avec Julie ou Maîtresse Diane, je t'emmènerai ailleurs. Rien que toi et moi! Ça te va?
- Mmmmmh, oui!"
Linda se sentait Maîtresse, femme, et chatte à la fois. Elle voulait ronronner avec Laura. Mais il lui restait à voir le dénouement du drame qui se jouait, et qui scellerait le sort de son soumis pour la soirée.
Quand Maîtresse Diane, alias Cruella, recommença ses caresses localisées en un point précis du gland, Thomas vit sa femme embrasser Laura. Déconcentré par cette vision érotique, il se laissa surprendre par la chaleur soudaine qui envahit son sexe. "Vite, se ressaisir, ne pas laisser Cruella me finir..." trop tard, hypnotisé par les lourds seins de la domina qui se dandinaient sous ses yeux, le sexe parfaitement sollicité par les caresses expertes de cette Maîtresse sans pitié au regard bleu clair, Thomas gémit à chaque seconde qui s'égrainait. Son corps l'abandonnait, monté en pression par deux semaines d'abstinence. Il poussait maintenant des cris:
"- Non, non, pas maintenaaaaaant...
- Oh que si, tu vas cracher maintenant mon petit chien! Allez, petite salope, crache ton foutre!" insista Maîtresse Diane.
Thomas finit par exploser d'un orgasme ravageur, son sexe secoué de spasmes fit gicler le sperme de façon quasi-continue. Le jus clair se répandit sur le ventre du soumis, sur la main de sa tortionnaire, ainsi que sur son opulente poitrine. Il n'en finissait pas de jouir. Sans changer sa technique, la domina continuait de frotter frénétiquement le gland entre ses deux doigts. La brûlure mordait le sexe de Thomas, qui pleurait presque de plaisir. Jamais il n'avait joui si fort.
Les témoins de la scène étaient au comble du bonheur. Anaïs, ravie de ce qu'elle avait vu, quitta la pièce pour me rejoindre.
Thomas poussait de longs soupirs de soulagement.
Laura attira Linda par la main, elles aussi quittèrent le bar des Maîtresse.
Savourant sa victoire, Julie remercia Maîtresse Diane, et partit également pour sélectionner trois soumis dans la prison.
Thomas était désormais seul, à la merci de celle qu'il surnommait Cruella. Seul avec la terrible Maîtresse Diane. Qu'allait-elle lui faire?
Maîtresse Diane prit une laisse, qu'elle attacha au collier de Thomas, toujours allongé sur la table, le ventre maculé de sa propre semence.
"- Descends, et mets-toi à genoux!
- Bien, Maîtresse."
Sans ménagement, la grande blonde tira les cheveux du soumis pour l'attirer vers elle.
"- Tu es un petit souillon, pour commencer, tu vas nettoyer tout le foutre que tu as répandu sur mes doigts. Ouvre la bouche...Bien. Lèches, maintenant."
Les doigts luisants de sperme attendaient à l'entrée de la bouche du soumis. Il n'avait jamais gouté son propre foutre. Il hésita, seulement quelques secondes, car Maîtresse Diane enfonça trois doigts entre les lèvres, manquant d'étouffer son chien.
"- Allez, lèches, maintenant."
Thomas sortit la langue. Le goût n'était pas si désagréable que ça. Et puis après tout, "ça venait de lui", pensait-il. Cette réflexion le rassura et il s'appliqua à nettoyer les mains de sa Maîtresse.
"- Bieeeen, maintenant tu vas me suivre. Je t'emmène au laboratoire."
L'estomac du jeune homme se resserra. Il allait quitter la douce chaleur du Bar des Maîtresses pour rejoindre un lieu au nom peu engageant. En attendant de découvrir cette nouvelle pièce, il avait tout loisir d'observer la démarche envoûtante de sa promeneuse, en la suivant à quatre-pattes. Ses fesses rebondies, serrées par le shorty, se balançaient de gauche à droite. Il put apercevoir les grandes lèvres étouffées par la lingerie, prêtes à en sortir.
Thomas adorait être baladé de cette façon dans les couloirs de la vaste demeure.
"- Baisse les yeux, tu relèveras la tête quand je te l'ordonnerai, pervers!
- Bien, Maîtresse.
- Tu seras non seulement puni pour m'avoir fait perdre aux fléchettes, mais aussi pour ton insolence à me reluquer sans y avoir été autorisé.
- Oui Maîtresse..."
Il ne voyait plus que défiler la moquette, le parquet, pour enfin passer une porte en acier. Il découvrit un sol carrelé, de couleur blanche. Un sol froid, tout comme l'atmosphère de la pièce.
"- Monte sur la table, couches-toi sur le dos." ordonna Maîtresse Diane.
Frissonnant, Thomas s'installa sur le meuble en inox. Elle lui retira sa laisse, qu'elle remplaça par une corde qu'elle passa dans l'anneau du collier, et qu'elle relia de part et d'autre de la table.
Le coeur du soumis s'emballait. Il allait être entravé par une femme qui semblait certes experte, mais qui lui faisait profondément peur...tout en l'excitant au plus haut point. Il n'avait pour seul paysage que le néon aveuglant du plafond, et par intermittence le visage de sa tortionnaire.
Elle prit une autre corde, parcourut le corps nu avec les extrémités, et attacha méthodiquement chaque cheville à deux anneaux situé au pied de la table, écartant ainsi les jambes du soumis. Thomas se sentait désormais plus que vulnérable. Ce sentiment de crainte mêlé à l'excitation de s'en remettre entièrement à une belle femme fut renforcé lorsque cette dernière fixa les poignets de sa victime à deux autres anneaux prévus à cet effet. La corde était solidement nouée et n'offrait aucune liberté de mouvement à l'esclave.
"- Pour commencer, je constate que ta Maîtresse ne t'impose pas une certaine hygiène que moi je considère comme incontournable. La pilosité. Je veux que tu sois net, car tu vas passer un bon moment sur cette table."
Maîtresse Diane s'éloigna quelques instants, et réapparu avec une éponge et une bassine d'eau.
"- J'aurais bien demandé à une soumise de venir lécher tout le sperme qui macule encore ton ventre, mais ça t'aurait fait trop plaisir."
Sur ces mots, elle enfila un gant en latex. Sa main parcouru le bras de Thomas, son visage, deux doigts s'insinuèrent à nouveau dans la bouche. Il les suça, presque machinalement.
"- J'avais entendu que tu aimais sucer..." remarqua la domina.
Le contact du latex excitait le soumis, mais il fut bientôt remplacé par celui de l'éponge rugueuse, et de l'eau glacée. Maîtresse Diane frottait énergiquement le ventre de sa victime, lui arrachant un cri de douleur.
"- Je ne veux rien entendre! Estime-toi heureux que je nettoie ton jus."
L'éponge brûlait la peau, mais l'autre main de la cruelle blonde vint lui apporter un peu de réconfort.
"- Souviens-toi que je peux te faire jouir en quelques secondes, alors si tu te comportes bien..."
Elle prit la verge de Thomas et la branla avec douceur, s'attardant sur les bourses. En même temps, elle essuyait le sperme avec le grattoir d'une façon maniaque, partageant Thomas entre une intense douleur au ventre, et une douce caresse dans le bas-ventre.
La peau rougie, mais la semence du soumis ayant disparu, Diane jugea son travail satisfaisant. Elle disparut encore une dizaine de minutes, et regagna le laboratoire avec un pot de cire. Elle sécha le ventre encore humide de son nettoyage récent à l'aide d'une serviette, ravivant la douleur du soumis. Avec soin, elle écarta le sexe dressé du corps de son esclave, pour mieux examiner son pubis. Elle l'estima bien trop fourni.
La brûlure surprit Thomas, et lui arracha un nouveau cri de douleur. La cire se répandit entre les poils en bataille. Progressivement, la température baissa. Sans ménagement, Maîtresse Diane retira la bande durcie. Un nouveau cri.
Excédée, elle gifla violemment le soumis. Il savait que c'était "le jeu". Il était étonné, désemparé. Il pouvait toujours renoncer. Mais non, il voulait connaître la suite.
"- Je t'ai bien dit de la fermer. Ça a l'air trop dur à comprendre. Tu n'es qu'une merde...Répètes!
- Je...je ne suis qu'une merde, Maîtresse.
- Bien, au prochain son qui sort de ta jolie bouche, ce seront deux gifles qui viendront te rougir les joues!
-..."
Thomas acquiesça de la tête. La cire coula à nouveau, étalée soigneusement sur son pubis par la perverse Maîtresse Diane. Cette épilation était terriblement douloureuse, mais il devait essayer de se calmer, de se contenir. Elle arracha une nouvelle bande de poils. Le soumis gémit. Instantanément, il essaya de se reprendre, mais trop tard. La main de son esthéticienne sadique s'abattit par deux fois sur sa joue droite. Il était affolé par ce traitement.
"- Espèce de petite pute, je t'avais demandé de la boucler!
- Pardon, Maîtresse! haleta Thomas
- Je n'ai que faire de ton pardon. Dis-moi plutôt à quel point tu es une petite pute désobéissante.
- Oui Maîtresse, vous avez raison, je suis une petite pute qui n'obéit pas...
- Tout à fait, et tu sais ce qu'on fait aux petites putes dans ton genre?"
Thomas redoutait le pire.
"- On leur crache au visage!"
Et sans perdre un instant, la Dominatrice cracha sur sa larve. La salive chaude explosa au visage de Thomas. Il se sentait humilié...et il aimait ça. Personne ne l'avait jamais traité de la sorte.
Incrédule, les yeux écarquillés, il fixait du regard le visage de sa tortionnaire. "Qu'elle est belle!" se surprit-il à penser. Ce n'était ni la personne, ni le moment pour la trouver belle. Mais cette jolie bouche, aux lèvres pulpeuses et maquillées de rouge écarlate, capable de lui cracher au visage, le troublait. Il désirait Maîtresse Diane. Il voulait lui plaire.
Un troisième dépôt de cire fut retiré aussi brutalement que les précédents. Mais Thomas était apaisé. Sa Maîtresse ne lui avait-elle pas promis une récompense?
Lorsque Diane jugeai le ventre et le pubis de son esclave nets et sans poils, elle décida de s'attaquer aux testicules. La pilosité y était rare, mais elle ne put résister au plaisir d'apporter un rasoir. À blanc, elle passa l'objet sur la peau tendue des bourses. Thomas se figea. Ce n'était pas le moment de bouger le bassin!
Lorsque les couilles furent elles aussi totalement chauves, Maîtresse Diane nettoya le corps de son animal avec un jet d'eau froide. Sans un mot, elle passa méticuleusement le pommeau sous les testicules, pour effacer tout poil coupé restant.
"- Tu perds de ta vigueur! Tu penses vraiment que c'est comme ça qu'il faut honorer ta Déesse?
- Non Maîtresse, c'est l'eau froide qui...
- Chuuuut, ne perds pas ta salive en de vaines explications".
Le ton de la Dominatrice se faisait plus doux. Il contrastait avec sa colère qui avait précédé.
Thomas était déstabilisé.
"- Te voilà plus présentable désormais. Je suis contente, tu as réussi à te maîtriser sur la fin. Voilà une belle récompense pour toi. Mais attention, au moindre bruit de ta part, c'est les gifles garanties."
Sans un mot, Thomas hocha pour dire "oui" de la tête.
La belle domina disparut à nouveau. Ces attentes étaient interminables pour Thomas. Il bandait fermement, mais avait toujours peur d'une défaillance, qui mettrait sa gardienne en colère à son retour. Il pensait à elle. Ses seins lourds et arrogants. Ses talons interminables. Ses gifles. Qu'allait-elle lui faire maintenant?
Le claquement des talons de Diane indiqua son retour. Elle installa un petit escabeau au bord de la table, qu'elle gravit avec élégance. Elle semblait désormais géante, debout à côté du soumis. Elle l'enjamba et s'accroupit entre ses cuisses, face à lui. Il leva la tête pour voir quel sort elle lui réservait.
"- Regarde au plafond, ce que tu vas subir ne concerne que ta queue d'esclave et moi.
- Bien, Maîtresse."
Thomas ne put distinguer ce que la sadique tenait dans sa main. Il sentit bientôt un liquide glisser sur son gland. Etait-ce la salive de Maîtresse Diane? Pire, le sperme d'un autre soumis qu'elle venait de "traire"? Ne pas voir inquiétait et excitait le prisonnier. Pensant être discret, il tenta à nouveau un coup d'oeil pour observer le manège de sa partenaire.
Elle le remarqua, et bondit instantanément à califourchon sur le torse de sa proie.
"- Mais tu ne comprends rien? Tu le fais exprès?" lui demanda-t-elle, serrant la mâchoire d'une main.
Impossible pour lui de répondre. C'était vain. Elle retira sa main, et le gifla violemment. Encore des crachats.
La panique s'emparait de Thomas. Bientôt il devint aveugle. La silhouette de sa tortionnaire prenait tout son champ de vision. Elle avança encore sur la table, s'accroupissant à hauteur du visage de sa larve. Elle l'écrasa sous son entrejambe. Son shorty se frottait sur la bouche du soumis, qui crut comprendre qu'il valait mieux sortir la langue. Diane ne voulait pas prendre plus de plaisir. Elle en ressentait déjà énormément. Elle voulait uniquement le punir. Elle l'étouffa entre ses cuisses. Thomas suffoquait. Il se débattait. Elle voyait ses bras gesticuler inutilement dans les liens qu'elle avait serrés.
Quelques secondes suffirent à calmer le soumis. Il avait compris.
La jolie blonde reprit sa position initiale. Il fixait maintenant le plafond. Elle recommença à répandre du lubrifiant sur le sexe dressé. Il devient luisant. Elle s'enduit également la main de la substance aqueuse, et s'empara fermement de la queue. Thomas soupira. Il savait qu'il devait se taire. Cela allait se compliquer.
Tout en maintenant son étreinte sur la verge du soumis, Maîtresse Diane sollicita son gland avec la pulpe de son pouce. Elle savait l'efficacité de cette caresse. La peau sensible se mit à fourmiller. Thomas reconnut la même brûlure qu'elle lui avait prodiguée auparavant, dans le Bar. C'était exquis. Il s'abandonna à un râle. Elle le gifla. Il se sentait bien. Il était heureux d'être chevauché, maltraité, et branlé par cette créature hors normes, à la poitrine généreuse, aux bottes de cuir à talons si hauts.
Il s'abandonna à un second gémissement. Elle continuait à le brânler. Mais cette fois, elle prit appui sur les cuisses du soumis. Ses talons aiguille s'enfoncèrent dans la chaire. Thomas sursauta de douleur, puis exulta. Tant pis pour les gifles, il voulait relever la tête. La domina précéda sa pensée, le giflant, puis lui tirant les cheveux pour le redresser. Il la voyait. Ses tétons le pointaient. Seul le shorty de vinyle et les bottes de cuir l'habillaient.
Elle semblait appliquée à sa tâche.
Pendant plus de dix minutes, Maîtresse Diane alterna les claques, les coups de talons, les crachats, avec les caresses ciblées. Thomas était aux portes de l'orgasme. C'est le moment qu'elle choisit pour avoir le sien. Elle se redressa sur la table, et retira son shorty. Totalement nue, elle vint coller son sexe trempé contre le visage du soumis. Thomas lapa vigoureusement les lèvres offertes. Il enfonça sa langue dans le trou béant. Tiré par les cheveux, il n'avait d'autre échappatoire que de donner le plaisir ultime à sa Maîtresse. Elle le chevauchait sauvagement, ondulant son bassin contre la bouche consentante, criant son plaisir, plongeant son regard dans celui de sa victime. Son cunilingus était parfait. Violent, rageur, mais appliqué. La langue passait aléatoirement sur le bouton gonflé, sur la petite rose de la Maîtresse. Elle voulait qu'il l'a pénètre. Mais elle voulait lui réserver ce plaisir pour leur prochaine entrevue. Elle s'empalait littéralement sur la langue, qui s'échappait à l'occasion pour stimuler son clitoris.
Elle eut un temps d'arrêt, comme pour mieux sentir monter l'intense libération.
Poussant de longs râles, Maîtresse Diane jouit puissamment, laissant ressentir les spasmes de son sexe contre les lèvres de Thomas. Lui adorait. Le visage barbouillé de mouille, il était excité comme jamais.
Maîtresse Diane reprit son souffle un instant, et sans un mot ni un regard, descendit de la table. Elle quitta à nouveau la pièce.
Le corps endolori par les liens, le sexe raidi par les assauts de la belle Dame Diane, Thomas attendait avec impatience son retour.
La porte s'ouvrit et la femme gagna la table. Elle portait un string, un soutien-gorge en dentelle noire assorti, et avait conservé ses bottes en cuir, à talon aiguille. Sans un mot, elle remonta et s'accroupit entre les cuisses du soumis. Elle jeta son regard dans le sien, et entama un langoureux effeuillage, qui fut cependant bref, car elle ne retira que le soutien-gorge. Ce dernier faisait pigeonner la lourde poitrine, qu'il libéra. Thomas était ébahi devant ces seins énormes.
Toujours en le fixant des yeux, Maîtresse Diane ouvrit le lubrifiant et le fit couler sur la poitrine, arrosant ses tétons, puis insistant entre les deux globes de chair. Son spectateur se délectait de la vue, et bandait comme un âne.
Elle reposa le flacon et commença par se caresser sensuellement les seins, les soupesant, les écartant et les rapprochant comme pour mieux faire apprécier son décolleté généreux.
Elle se pencha en avant, emprisonnant le sexe tendu de son prisonnier dans le sillon de sa poitrine. La douce chaleur de la peau enveloppa la hampe de Thomas. Toujours en le regardant dans les yeux, elle entreprit de faire coulisser le sexe turgescent entre ses seins, exécutant à merveille une cravate de notaire.
D'un geste lent, elle ondulait et faisait alternativement apparaitre et disparaitre le gland rougi de son partenaire. Le liquide séminal qui en perlait ne faisait qu'amplifier la sensation de glisse intense procurée par le lubrifiant.
Très excitée elle aussi, Maîtresse Diane aurait aimé s'empaler sur cette queue si parfaite. Mais elle avait d'autres plans. Elle savait que parfois la vraie souffrance venait du manque. Et son soumis allait être servi.
Tout en continuant son habile branlette espagnole, elle annonça à son esclave:
"- Je ne te fais pas ça pour te remercier de l'orgasme minable que tu m'as donné! Je le fais pour que tu penses à moi jusqu'à jeudi prochain. J'ai laissé des consignes à ta Maîtresse, Linda. Je viens de m'entretenir avec elle. Elle est d'accord avec moi pour que tu ne jouisses pas pendant 7 jours. C'est compris?
- Oui Maîtresse."
C'était le genre de punitions que Thomas haïssait. Sa femme allait passer le reste de la semaine à le stimuler pour vérifier qu'il est bien au bord de l'orgasme, et qu'il n'a pas joui "en douce", sans autorisation.
Pendant encore un bon quart d'heure, Maîtresse Diane prit un soin particulier à faire flirter le soumis avec les limites de son orgasme. Elle crachait sur le sexe de Thomas pour qu'il coulisse mieux entre ses seins, lapait le bout du gland, et se léchait même les aréoles pour exciter son cobaye. Finalement, elle se releva, sur la table, soupesa les testicules prêts à libérer la semence, du bout de la pointe de sa botte, et annonça fièrement:
"- La semaine va être longue, bon courage! Une dernière surprise t'attend..."
Elle descendit par l'escabeau, ouvrit la porte, laissant entrer une femme que Thomas ne reconnut pas au premier abord.
"- Petite salope, je t'autorise à le sucer, mais ne t'avise pas de le faire jouir, compris?
- Oui Maîtresse, répondit la jeune femme.
- Maîtresse Laura m'a dit que tu connaissais déjà sa queue, mais qu'il est trop tôt pour que tu puisses gouter sa semence. Quand en auras assez de le sucer, tu le libèreras.
"- Bien Maîtresse, merci pour ce cadeau."
Diane quitta la pièce, laissant Thomas seul avec la grande et sensuelle...Souraya. Il reconnut la charmante secrétaire de Maîtresse Laura lorsqu'elle approcha son visage de la verge déjà au paroxysme de son excitation. La belle maghrébine n'envisagea pas une seule seconde Thomas en tant qu'homme, et se rua sans complexes sur sa queue. Suivant avec plaisir les ordres de la cruelle Diane, elle prodigua une fellation mémorable au pauvre soumis, qui savait qu'au moindre signe annonciateur de plaisir, elle cesserait. Seul avec sa belle partenaire, il se risqua à quelques commentaires:
"- Ta bouche est délicieuse, Souraya, la prochaine fois sera la bonne!
- Moi je l'espère de tout cœur, répondit-elle. Je suis sûre que ton foutre est un régal. Saches que les soumis les plus obéissants ont parfois même le droit de me baiser. Certains ont même eu le privilège de me sodomiser!
- Quels veinards!
- Effectivement, mon petit cul est plutôt ravissant, aux dires de ces messieurs! J'aimerais tant que tu jouisses en moi! Tu ne veux pas remplir ma jolie bouche? Cela resterait entre nous!
- Non, ma Maîtresse et Cruella me l'interdisent!!
- Tu parles de Maîtresse Diane, quand tu dis "Cruella".
- Oui!"
Souraya éclata de rire, puis ajouta:
"- Je n'insiste pas, c'était un test que m'a demandé de faire "Cruella". Sinon tu aurais subi sa colère ce soir-même! Je vais te laisser, d'autres chats doivent me fouetter! Avant ça je te libère..."
Souraya défit les liens, et aida Thomas à se relever. Elle l'embrassa sur la joue et en guise d'au-revoir lui dit:
"- À une prochaine fois, si tu te tiens bien!
- Peut-être, ma jolie!"
La brune incendiaire lapa une dernière fois le sexe tendu et s'éclipsa. Thomas était livré à lui-même. Il délassa ses membres endoloris, puis fut vite rejoint par sa femme Linda, plus belle que jamais, dans sa combinaison.
"- Allez, c'est fini pour toi, du moins pour ce soir! Demain tu décolles de bonne heure! On se retrouve à l'hôtel dans la nuit...moi je dois encore discuter avec Maîtresse Laura. En attendant rappelle-toi, pas d'orgasme avant jeudi prochain!! Je t'ai apporté tes vêtements." Les ordres étaient secs, mais la voix de Linda semblait bienveillante. Thomas l'imagina quelques instants enlaçant la belle Maîtresse Laura. Décidément, cette semaine allait être longue pour lui.
Et le pire l'attendait le lendemain: une longue et rude journée de travail...
A suivre....
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Hello Thierry, outre le fait que je sois ravie que ces mules te plaisent, j'apprécie beaucoup ton riche commentaire. C'est interressant ce que tu dis sur le côté dual du model entre "osé" et "classique". Evidemment merci d'apprécier toujours autant mes pieds!
Bonjour,
Pour moi je trouve ces mules, fantastiques, déjà, j'ai toujours aimé les semelles en bois.. et avec ce talon en métal, et ce vernis noir, moi je trouve cela fabuleux, bon maintenant chacun ses goûts.
Il y a un côté, je vais pas dire vulgaire mais, un peu osé et un autre côté classe surtout avec ces jolis pieds dedans toujours aussi bien vernis, toujours cette magnifique cambrure, c'est ce paradoxe qui fait que ces mules sont superbes, un petit côté légére, et un autre trés classe,mais je n'en doute pas ce sont tes pieds de rêve qui les mettent en valeur
Hello Céré et Domi, comme quoi on peut jouer à des petits jeux fétichistes avec n'importe quelle paire de chaussures... et j'imagine que même les paires les plus laides deviennent pour le coup beaucoup plus attractives hi hi...merci pour votre gentil message les amies!
gros bisous à vous
Ouf ! Nous voici soulagées... Et quand on lit que ces mules ont servi à des jeux SM, on se dit (comme Etienne) que finalement, elles ont un certain cachet, ces shoes là, hi hi... Allez, mille tendres bisous, chère amie !
Coucou Céré et Domi, mais nonnnn je ne vous en veux pas hi hi... vous n'etes pas non plus obligées d'aimer toutes mes shoes tout de même et puis tant que vous trouvez mes pieds "beaux et agréables à contempler" moi ça me va hi hi... bref vous êtes toujours aussi charmantes, je vous adore les amies!
gros bisous
Hello Etienne, tu ne te trompes pas c'est bien avec ces mules que tu m'as vu écraser une main qui passait par là innocemment hi hi...merci d'aimer toujours autant mes pieds!
hello Rémy, merci d'aimer toujours autant mes pieds!
Chère amie, nous sommes ennuyées... depuis dimanche, on réfléchit à ce que l'on va écrire... Tu vas nous en vouloir mais... pour la première fois depuis qu'on vient sur ton joli blog sexy, on... n'adhère pas totalement à ces mules là... Ouuupsss... Les grosses lanières à gros trous nous gênent un peu... Vraiment désolées ! Mais tout n'est qu'une histoire de goût, nous avons nous aussi des escarpins qui peuvent ne pas plaire. Par contre les photos sont belles, comme à l'accoutumée et le talon bien sympa. Et tes pieds toujours si beaux sont agréables à contempler, avec ce beau vernis sur tes ongles. Mille gros smacks tout tendres, chère Fdc... et pardon d'avoir été sincères mais on tenait à t'écrire, pas que tu croies qu'on t'oublie.
Bonsoir Ma Princesse,
Oui ces mules sont originales et, si je ne me trombe pas, c'est avec celle la que votre partenaire à eu la joie de se faire écraser les mains.
C'est sans doute ça qui donne encore plus de caché à ces mules déjà belle de bases.
Et vos pieds toujours aussi sublime.
Pas la fougue d'en dire plus ce soir.
A très vite.
Etienne
humm tes pieds sont toujours aussi délicieux!!!