fandechaussures
Les aventures de Thomas" Chapitre VII
Pour les fidèles lecteurs du blog, le chapitre VI s’est clôt sur de magnifiques scènes au club dépeintes avec un grand réalisme. Nous avons pu faire la connaissance de la sulfureuse Maîtresse Diane (personnellement j’aime beaucoup son apparition hi hi) et surtout constaté que le sexe de Thomas avait enfin retrouvé sa liberté… la suite nous promet donc de très beaux moments mais nous réserve surtout un énorme rebondissement dans le récit… je ne vous en dit pas plus et vous laisse savourer cette suite qui j’espère vous tiendra en haleine !
La routine matinale reprenait ses droits. Dans le taxi qui le menait à l'aéroport, Thomas songeait au malaise qu'il avait ressenti lorsque son collègue avait découvert le cadenas qui emprisonnait son sexe. C'était la veille, il n'avait sans doute pas eu le temps de répandre de sordides quolibets à ce sujet. D'ailleurs, qu'avait-il cru découvrir? C'est cette dernière question qui effraya le plus le jeune steward, imaginant les pires scénarios qu'avait pu s'inventer son aîné.
Chaque journée commençait par un briefing d'équipage: le personnel de cabine et les pilotes de l'avion se retrouvaient. Fait rare, ce matin-là Thomas ne fut entouré que de femmes: la commandant de bord et la copilote, deux brunes au charme latin. On aurait juré deux soeurs. Leur tempérament volcanique était connu de toute la compagnie...et la rigueur de la capitaine en avait fait trembler plus d'un. L'hôtesse qui avait la fonction de chef de cabine était une grande blonde, très fine, au caractère plus effacé, mais au charme envouteur. Ses yeux verts fardés de noirs et sa peau d'enfant, ses longs cheveux, sa taille très fine et ses talons aiguille de 10 centimètres lui donnaient l'air d'un mannequin lorsqu'elle déambulait dans le couloir de l'avion. Sans le foulard imposé par la compagnie, elle ressemblait plus à une star des podiums qu'à la responsable de la sécurité dans la cabine.
Depuis que le briefing avait débuté, elle semblait s'ennuyer. Thomas également, il ne tarda pas à être happé par le spectacle qu'offraient les jambes longues et fuselées de sa collègue. Elles étaient croisées. Assise dans un confortable fauteuil, la jeune femme glissa son talon hors de l'escarpin qu'elle portait. Tenue par le bout de son pied, la chaussure se balançait, hypnotisant Thomas.
La belle hôtesse devait porter des bas où des collants, mais impossible de savoir. La longueur de la jupe qu'elle portait semblait étudiée au millimètre près.
Rêvant à caresser ces jambes fuselées, Thomas ne prêtait guère attention à la litanie des conditions météo sur les parcours qu'emprunteront les vols successifs. Il fantasmait. Les deux femmes pilotes en arrivaient à la fin.
La commandant de bord conclut:
"- Bien, comme vous le savez, la Compagnie nous incite à pratiquer l'autocontrôle en matière de sûreté, notamment en cas de doute. Apparemment l'un d'entre nous transporterait des objets métalliques non-autorisés en cabine."
Thomas était cramoisi. Trois jolies paires d'yeux le fixaient.
"- Sophie, vous voudriez bien fouiller Thomas?
- Bien sûr! Tu te lèves, Tom? Écarte les bras!"
Le steward n'en menait pas large. Heureusement pour lui, il ne portait plus le cadenas qui le punissait la veille.
Les mains délicates de la jolie Sophie palpèrent rapidement les bras, le torse, puis les jambes du suspect. Évidemment, ce que Thomas redoutait arriva: elle s'attardait sur l'entrejambe, semblant chercher un objet illicite.
"- Alors, rien d'étrange, Sophie?
- À part une belle érection, rien du tout!
- Vérifiez qu'il s'agit bien d'une érection!"
Sans autre forme de procès, la jolie blonde s'agenouilla devant Thomas, et déboutonna son pantalon, après avoir retiré sa ceinture. Il ne lui vint même pas à l'esprit de se débattre. Une sublime créature était affairée à descendre son boxer.
Les trois femmes poussèrent un "ooooh" de surprise lorsqu'elles découvrirent le sexe tendu et... vierge de tout poil.
Le pantalon sur les genoux, Thomas se sentait un peu con devant cette assemblée strictement féminine. Sa queue semblait mieux accuser le coup que lui.
La commandant de bord reprit la parole:
- Rien de suspect en tout cas! J'aurai mal compris les informations que l'on m'avait transmises? Vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que Thomas vous fouille à son tour, Sophie? C'est de bonne guerre!
- Pas le moins du monde!"
Le steward assistait médusé à la tournure que prenait la conversation. Les trois femmes savaient maintenant qu'il bandait fermement. Et l'une d'elles se tenait debout devant lui, les jambes et les bras écartés, prête à être palpée. Thomas glissa méthodiquement ses mains le long des bras féminins, évita la poitrine de la jeune femme, esquissa la silhouette de sa taille, et...s'arrêta.
"- Tu ne finis pas la palpation, Thomas?
- Eh ben...c'est fini, là, non? Elle n'a rien de caché dans ses collants, j'imagine!
- N'imagine pas, et fouille-moi ça correctement! Sophie, Thomas peut remonter ta jupe, non?
- Bien sûr, je n'ai rien à cacher...MOI!"
Les mains fébriles se posèrent sur la soie, et remontèrent avec douceur des genoux vers les cuisses. Thomas était très excité. Il essayait cependant de ne rien laisser transparaitre. Sophie semblait se prendre au jeu.
Il prit le bas de la jupe, qu'il souleva avec lenteur. Les millimètres étaient interminables, et finirent par offrir aux yeux de l'assemblée la vue de la jarretières du bas de soie. Puis Thomas découvrit les jarretelles qui retenaient les bas. Son souffle était coupé. Une fine pièce de lingerie noire, transparente, couvrait le pubis taillé en ticket de métro. Sophie ne semblait pas gênée du tout.
Elle pivota sur elle-même, offrant à toutes et tous la vue de sa croupe et du porte-jarretelles qui l'agrémentait. La culotte transparente qu'elle portait fit bouillonner le steward. Qu'allait maintenant lui demander la capitaine?
"- C'est louche, la façon dont elle s'offre. Vous ne trouvez pas?
- Si, elle cache quelque chose! ajouta la copilote.
- Thomas, tu sembles en état de fouiller de façon plus poussée Sophie. Enfile ce préservatif!"
La brune volcanique lui tendait un petit emballage. Sans réfléchir, il sortit la capote, qu'il enfila sur sa verge gonflée.
"- Maintenant, enfonce ton pieu dans le vagin de Sophie."
La phrase semblait aussi surnaturelle que la situation. Sophie était toujours dos à Thomas. Elle retira sa culotte avec élégance, retroussa sa jupe, puis se pencha en avant, écarta ses fesses elle-même, offrant son sexe ouvert et dégoulinant à son collègue.
Ce dernier ne se fit pas prier. Il se hissa sur la pointe des pieds, et posa son gland à l'entrée du fourreau humide. Perchée sur ses talons, la belle Sophie fléchit légèrement les jambes. Sa position était d'un érotisme sans pareil. Thomas glissa lentement sa queue raide dans la petite chatte offerte. Sa partenaire ferma les yeux. Avec douceur, il s'enfonça jusqu'à la garde en elle.
Sophie tressaillit sous ce premier coup de boutoir.
"- Han, c'est qu'il est bien monté, notre steward, aujourd'hui!" commenta-t-elle.
"- Mieux que celui de lundi? demanda la copilote.
- Bien mieux, il me remplit à merveille celui-là!"
Thomas se sentait observé par les deux pilotes comme un cheval qu'on présente avant une course. Il ressortit lentement sa verge et s'enfonça à nouveau dans le sexe offert. La cambrure de Sophie l'excitait au plus haut point, il se colla à elle pour lui peloter les seins. Ses coups de reins faisaient frapper violemment ses testicules sur les douces fesses de la jolie blonde.
C'est plus la passion des avions que le fantasme des hôtesses qui l'avait attiré vers le métier de steward, mais ce matin-là il trouvait une toute nouvelle motivation à aller travailler.
Sophie poussait de petites cris à chaque va-et-vient du jeune homme, les deux pilotes encourageant le couple à se donner complètement:
"- Allez, fais-toi plaisir Thomas, prends soin de notre belle Sophie...
- Tu peux y aller, cette chienne adore ça! Tu n'es pas le premier et tu es très loin d'être le dernier. Allez, fais-la hurler!"
L'étreinte gagnait en intensité, Thomas s'agrippa aux fesses de sa partenaire, défonçant sans ménagement sa fleur dégoulinante de mouille. La belle hôtesse criait son plaisir, et pour l'amplifier, glissa une main sur son bouton qui promettait d'être réceptif.
Ses doigts parcoururent ses lèvres, elle sentit la hampe coulisser en elle. Elle préleva de la mouille, qu'elle étala sur son clitoris. Des petits mouvements circulaires, calqués sur le rythme des coups de boutoir, achevèrent la charmante Sophie, qui s'effondra dans un orgasme ravageur.
Thomas eut bien du mal à contenir son plaisir, et colla son corps à celui de sa partenaire, pantelante de jouissance.
"- Très bien Thomas, je vois que notre petite chienne a pris son pied. A ton tour. Prends-la comme bon te semble!
- Euh...non merci, refusa Thomas.
- Je te demande pardon?
- Je...je n'ai pas envie de jouir!
- Tu plaisantes? Allez, pas de manière, tringle une dernière fois notre chère Sophie, et on n'en parle plus.
- Non mais vraiment, n'insistez pas.
- Tu es un drôle d'oiseau toi."
Le refus de Thomas déplut fortement à la pilote, qui pensa immédiatement qu'il allait dénoncer les petits jeux auxquels elle prenait part.
"Peut-être veut-il dénoncer Sophie, pour prendre son poste de chef de cabine", se dit-elle. "De toutes façons, si jamais il y a un souci, c'est sa parole contre les trois nôtres".
Thomas de son côté, ne pouvait tout simplement pas jouir par respect pour l'ordre que lui avait donné sa Maîtresse. Il se retira de sa collègue, et jeta le préservatif. La journée allait être difficile à supporter.
C'est dans une atmosphère délétère et pleine de gêne que l'équipage travailla tant bien que mal au bien-être des passagers au cours des différents vols. Vers 22 heures, l'avion atterrit enfin à sa destination finale. Comme à l'accoutumée, il envoya un texto pour rassurer son épouse:
"Je suis bien arrivé, je récupère la voiture et serai bientôt là."
Linda répondit immédiatement:
"Fais-vite, et arrive à ta Maîtresse avec un sexe droit et prêt à la prendre!"
"Bien, Maîtresse."
A la simple lecture de cette ligne, Thomas bandait presque. Il se hâta de regagner son véhicule, et fonça à tombeau ouvert vers l'appartement.
Arrivé dans le parking, il jeta un oeil aux alentours, de peur de retomber sur la "blonde nymphomane" qui l'avait coincé dans l'ascenseur. Personne. Parfait!
Il sortit sa verge, et commença à se masturber. Les événements de la matinée agrémentaient ses pensées, mais c'est surtout la perspective de la soirée qui l'excitait. Lorsqu'il jugea son sexe satisfaisant, il monta à l'appartement, prit les clefs, ouvrit la porte. Noir total. Personne ne semblait là.
"- N'allume pas la lumière. Ferme la porte derrière toi."
Il reconnut la voix de Linda, et referma la porte.
"- Bien Maîtresse.
- Déshabille-toi. Je te veux nu, au milieu du salon."
Le jeune époux s'exécuta, et chercha à tâtons le salon. La voix de sa Maîtresse semblait lointaine. Il se tenait maintenant debout, dans un noir total et un silence inquiétant. Les minutes s'égrainaient sans que rien ne semble bouger autour de lui. Son excitation ne baissait pas, cependant.
Il sentit enfin une présence derrière lui. Le bruit d'un briquet. Celui de la flamme. Le silence, mais maintenant une douce lueur qui réchauffe la pièce. Une bougie.
"- Je ne l'ai pas allumée pour éclairer. Tu vas comprendre. Ne te retourne pas. Enfile cette cagoule."
Linda avait posé une cagoule de tissu noir sur l'épaule de son soumis. Il l'enfila, un trou lui permettait de respirer par la bouche et deux autres de regarder.
"- Maintenant mets-toi à genoux devant ta Déesse."
Les ordres de sa Maîtresse étaient clairs et directs, ce qui émut le jeune homme. Il se sentait totalement à sa merci.
"- As-tu joui depuis hier soir?
- Non, Maîtresse.
- T'es-tu donné du plaisir seul?
- Ou...Oui Maîtresse, mais c'était pour bander..."
La dominatrice interrompit l'excuse d'un claquement de badine sur les fesses de son esclave.
Thomas s'arc-bouta sous le coup. Maîtresse Linda semblait d'humeur à ne rien laisser passer.
Elle poursuivit l'interrogatoire:
"- Quand t'es tu masturbé?
- Tout à l'heure, dans la voiture, juste avant de monter ici.
- C'était pour plaire à ta Maîtresse?
- Oui..."
Tendrement, elle déposa un baiser sur la bouche de son esclave. C'était inédit pour elle de l'embrasser alors qu'il portait une cagoule. Ce détail excita particulièrement l'avocate. De même que sa bougie, son sexe n'allait pas tarder à dégouliner.
"- J'ai préparé pour toi un petit exercice de résistance. Penche-toi en avant, tu peux poser les mains au sol.
- Bien, Maîtresse."
Linda disparut du champ de vision de Thomas, se plaçant derrière lui. Elle inclina légèrement la bougie, faisant couler quelques gouttes de cire blanche, qui tombèrent finalement sur la fesse droite du soumis. Il sursauta de surprise. La chaleur le brûla deux secondes puis disparut immédiatement. La cire avait durci. Le sexe de Thomas aussi.
La dominatrice adorait ce genre de découvertes, et fit couler de plus belle le liquide chaud sur les fesses de son mari. Elle l'entendit gémir de douleur, mais il se retenait bien de crier sa peine. Il savait rester discret, maintenant.
Le plus dur pour elle était d'attendre que la bougie ait assez brûlé pour pouvoir continuer à maculer les fesses de son petit mari. Elle s'imagina que les hommes devaient ressentir la même impatience lorsqu'ils voulaient jouir.
"- Tends ton petit cul, je ne voudrais pas le manquer à la prochaine giclée!" ordonna Linda.
Elle "éjacula" une traînée de cire de plus bas. Le liquide se figea moins vite et coula le long de la fesse du soumis, s'arrêtant juste avant la naissance de ses testicules.
"- Je vais te réchauffer tes petites couilles. Ne bouge pas!
- Bien Maîtresse."
Linda s'accroupit, saisit les bourses du soumis, et y répandit la cire brûlante. Thomas serrait les dents. Malgré la douleur, il essayait de se concentrer sur le plaisir qu'il pouvait en retirer. Et il était énorme.
"- Assez joué, maintenant je vais te retirer tout ça!"
La belle avocate se redressa, admirant le travail accompli. Elle imagina qu'une douzaine de mâles s'étaient répandus sur son homme. Et bizarrement, elle s'imagina à son tour maculée de foutre de la sorte. Cette pensée l'étonna mais la fit mouiller de plus belle. Le moment de jouir allait venir...pour elle.
"- Je vais gratter la cire avec mes chaussures, ça risque de frotter un petit peu..."
Elle savait que cet avertissement était aussi inutile que stimulant pour Thomas.
Elle posa uniquement le talon de sa chaussure, et griffa la fesse droite de son soumis. La cire se déchira au passage de la pointe comme de la glace devant un bateau. Le spectacle était beau au point qu'elle ne voulût pas que Thomas le manque.
"- Tourne la tête, regarde un peu les efforts que je fais pour te nettoyer."
Il se cambra et tourna tant bien que mal son visage, de manière à voir Linda. Elle était là, derrière lui, plus grande, fière, et dominatrice que jamais. Triomphante, elle avait posé son pied sur les fesses tendues.
Sans ménagement, elle frotta cette fois l'avant de sa chaussure pour gratter la cire. Thomas bandait fermement et tremblait de plaisir. Il adorait ce qu'il voyait. Ses fantasmes se réalisaient les uns après les autres.
Evidemment Linda ne réussit pas à tout enlever, mais cette petite séance d'essuyage de pieds sur sa carpette lui avait bien plu.
C'est divertie qu'elle demanda à Thomas de se remettre à genoux. Elle disparut un instant, et revint avec un attirail plutôt inattendu.
Elle enfila tout d'abord le collier à son soumis, puis lui montra des petites pinces. Sans un mot, elle emprisonna un téton entre les mâchoires de l'une d'elles. Thomas fut surpris par la douleur provoquée. La seconde pince lui fit aussi mal.
Elle relia les deux anneaux terminant les pinces à celui du collier, par un cordon métallique.
Elle tira lentement sur cette courte laisse, provoquant une vive douleur dans les tétons de son mari. Il comprit qu'il devait la suivre. Elle jubilait de le voir dans cet état.
Linda traversa l'appartement suivie de très près par son chien. Elle l'emmena au pied du lit conjugal.
"- Reste ici, et ne bouge pas!"
Linda posa la bougie à côté de son esclave. Elle disparut bientôt dans la pénombre de l'appartement et revint... accompagnée!
Main dans la main, elle entra dans la chambre avec une charmante brune que Thomas ne tarda pas à reconnaître. Sa femme prit la parole:
"- J'ai invité Maîtresse Laura à découvrir notre petit "Chez Nous". Mais elle ne vient pas que pour ça, vu sa tenue, tu dois t'en douter! J'espère que tu ne me feras pas honte!"
Laura était entièrement nue, tout comme Linda. Seules de magnifiques sandales à talons aiguille élançaient l'allure des deux créatures.
Elles avaient décidé de s'offrir en spectacle à Thomas pour l'emmener au comble de l'envie de jouir.
Sans un mot, les deux Maîtresses gagnèrent le lit conjugal. À genoux, l'une face à l'autre, elles détaillaient du regard leur vis-à-vis. La tension monta d'un cran lorsque Laura passa ses doigts dans les cheveux détachés de sa partenaire. Leurs yeux brillaient, Thomas pouvait lire, impuissant, le désir de sa femme pour une autre. Leurs poitrines se rapprochèrent, leur souffle également...Laura posa la première ses lèvres sur Linda. Elles effleurèrent son cou. La plus jeune frémit, puis rendit ce doux baiser à son aînée.
À genoux, parterre, contraint à rester immobile, Thomas assistait, béat, à l'exhibition.
Laura déposa un second baiser, cette fois sur la joue. Le troisième fut stratégiquement glissé à la commissure des lèvres de Linda. Elles allaient s'embrasser. La maitresse des lieux mouillait déjà abondamment, lorsque son invitée posa doucement sa main sur son sexe. Elle la posa à plat, la paume vers le haut, sans faire de caresse. Son index et son annulaire épousaient les grandes lèvres, tandis que le majeur venait lui se lover contre le clitoris et la moiteur de l'entrée du palais des délices.
Linda tressaillit de plaisir. Laura déposa un ultime baiser sur ses lèvres, avant d'entrouvrir les siennes, pour laisser échapper sa langue habile dans la bouche de la sensuelle domina. Elle répondit en attirant encore Laura contre elle, d'une main dans le dos. Le ballet des langues commençait. Les yeux fermés, poussant de courts gémissements étouffés, les deux femmes s'embrassaient passionnément. Comme pour mieux aguicher leur unique spectateur, elles jetaient à la dérobade des regards mutins vers lui. Leurs corps se rapprochèrent, les seins de Laura s'écrasant tout contre ceux de Linda. Les quatre globes de chair s'entrechoquaient avec douceur, l'effleurement des tétons exacerbant la sensualité du contact des deux êtres.
L'avocate adorait la façon dont Laura dirigeait les ébats sous son propre toit. La main toujours posée sur son sexe, elle savait qu'à tout instant de délicieuses caresses pouvaient débuter.
Les lèvres pulpeuses des deux femmes ne cessaient de s'épouser, puis se séparer pour mieux se retrouver. Elles se mordillaient tour-à-tour, reprenaient leur souffle, s'enivraient encore et encore de leurs salives.
Laura stoppa les baisers, prit un peu de recul, retira sa main du sexe trempé. Elle suça trois de ses doigts, regardant Linda dans les yeux, puis se tourna vers Thomas, qui était prêt à bondir sur le duo infernal:
"- Ta Maîtresse a un goût délicieux. Si elle a décidé de ne pas t'arracher les mains, c'est uniquement pour que tu la lèches devant moi. Alors montre-nous tes talents!"
Linda s'allongea perpendiculairement sur le lit, les jambes écartées, offrant son sexe à son soumis. Il s'approcha, et sans procès, posa sa bouche avide sur la petite chatte trempée, qu'il avait tant de fois comblée. Mais ce soir c'était différent. Ce soir quelqu'un regardait. Et Laura ne comptait pas s'arrêter là.
Elle posa sa main sur le pubis de Linda, écartant le sommet des lèvres pour dévoiler son clitoris.
Thomas y glissa sa bouche pour aspirer avec douceur le bouton rougi d'excitation.
La vue de son mari cagoulé la léchant, et d'une femme magnifique le guidant avec ses doigts emportait Linda au nirvana.
Laura caressait en même temps la poitrine de sa protégée, qui gémissait au traitement que ses deux amants lui prodiguaient. Son soumis aspirait, lapait avec douceur et précision sa petite chatte, émettant des bruits de succion qu'elle trouvait sensuels et excitants. Seule sa bouche était visible, la cagoule recouvrant le reste du visage, et Thomas gardant les yeux clos.
Lorsque les doigts de Laura quittaient la zone de plaisir, c'était pour venir les glisser dans la bouche de son amie. Elle les suçait alors avidement, goutant sa propre mouille, mais espérant qu'ils allaient bientôt retrouver leur place.
Thomas enfonçait sa langue dans la fleur de sa femme, laissant le soin à Laura de branler le clitoris, arrachant de longs gémissements à Laura. Les caresses conjuguées de son soumis et de son initiatrice déclenchèrent le premier orgasme de Linda. Ses mains se crispèrent sur les draps, ses jambe se contractèrent de plaisir. Elle resta ainsi immobile quelques secondes, retenant sa respiration, puis hurla son plaisir par vagues, s'empalant sur la langue de son mari, savourant le plaisir de s'exhiber avec une femme sous ses yeux. Les caresses de Laura ralentirent à mesure que le feu baissait en intensité. Elle embrassa tendrement Linda lorsqu'elle l'estima totalement apaisée.
"- Bien, maintenant j'aimerais voir si ton soumis baise aussi bien qu'il lèche!"
"- Prends ta Maîtresse pour moi!"
Cet ordre fit frissonner Thomas. Linda, elle, ne semblait en rien décontenancée, au contraire, ses jambes s'écartèrent davantage.
Ses fesses reposaient au bord du matelas, si bien que le soumis n'eut qu'à la pénétrer, toujours en restant à genoux. Lui qui pensait prendre du plaisir fut vite déçu. Son sexe se montra trop sensible dès les premiers assauts qu'il offrit à sa femme. Lorsque le gland entra en elle, Linda poussa un cri de plaisir. Elle rêvait de cette pénétration depuis le début de la journée.
Thomas s'attarda d'abord dans l'entrée du vagin, ne stimulant que deux minuscules centimètres de l'antre. Mais sa Maîtresse le voulait tout entier en elle.
"- Allez, prends-moi jusqu'à la garde!" encouragea-t-elle.
Thomas s'enfonça sans douceur, arrachant cette fois un hoquet de surprise et de plaisir à son épouse. Lui aussi fut surpris par la chaleur intense et l'humidité inédite qui régnaient en elle.
La mutation de Linda semblait s'opérer au plus profond d'elle: plus réceptive, plus sensible, sa libido semblait décuplée depuis les dernières semaines.
Privé d'orgasme depuis la veille seulement, Thomas avait pourtant bien du mal à suivre la cadence imposée par les deux dominatrices:
"- Allez, défonce-moi, fais honneur à notre invitée!
- Je...je ne peux pas Maîtresse, j'ai trop envie de jouir!
- Pour ça tu seras punis! Mais je te préviens, si tu jouis ce sera encore pire! Retire-toi maintenant!" ordonna Linda, déçue.
Heureusement Maîtresse Laura devança les attentes de son amie: elle partit enfiler un gode-ceinture. Son retour dans la chambre surprit autant Thomas que sa femme.
"- Comme tu n'es pas capable de satisfaire ta femme, je vais le faire. Et pour que l'humiliation soit complète, tu vas sucer ma grosse queue!"
Le soumis penaud suivit les ordres de Maîtresse Laura, et posa son visage sur le ventre de sa femme, sa bouche formant un second trou quelques centimètres au-dessus de la chatte désormais bouillonnante de Linda.
"- Oh oui, prends-moi Laura, enfonce-moi ton gros pieu, cette petite fiotte en est incapable!
- Voilà pour toi, ma Belle!
- Haaaaan oui c'est booon!"
La vue d'une femme en train de la pénétrer excita Linda au possible, elle se mordit la lèvre inférieure, gémissant sous les lents coups de boutoir de sa partenaire. Thomas assistait impuissant à la scène.
"- Ouvre la bouche, toi, et goutte ce que prend ta femme!"
Thomas goba le gland de plastique et Laura fit le reste en s'enfonçant dans la gorge du soumis. Elle se retira et glissa à nouveau dans la fleur désormais béante de Linda. Le gode lubrifié par la salive de son mari disparut instantanément en elle.
Laura pénétrait alternativement les deux époux, procurant du plaisir à l'une, et punissant l'autre.
Voulant elle-aussi profiter des talents buccaux du soumis, elle lui tira les cheveux pour le guider littéralement "sous" elle. La bouche ainsi collée au sexe offert de celle qui baisait sa propre femme, Thomas sentait la mouille se répandre sur son visage à chaque coup de rein que donnait Laura. Couché entre les jambes de la dominatrice, il avait tout loisir d'entrevoir les va-et-vients qu'elle faisait dans la chatte de Linda. Thomas se masturbait discrètement en léchant tant bien que mal sa Maîtresse.
Linda quant à elle, était au comble du bonheur. Le sexe factice la pilonnait comme elle le désirait, et le regard de Laura trahit l'arrivée de son orgasme, provoqué par la langue experte de Thomas, désormais enfouie en elle.
Voulant augmenter ton propre plaisir, l'aînée se frottait de plus belle sur la bouche du soumis, et par la même occasion pénétrait plus fort encore la belle Linda.
Les deux femmes s'observaient, gémissant à l'unisson au rythme de la baise endiablée. Laura défaillit la première, écrasant sa chatte brulante sur le visage de Thomas, dans un orgasme fulgurant, dont l'intensité se décupla lorsque Linda atteint elle aussi le précieux nirvana. Les deux Maîtresses jouirent férocement en même-temps, l'une
léchée, l'autre baisée.
Laura quitta la bouche du soumis, laissant son sexe fiché au plus profond de sa partenaire, qu'elle embrassa tendrement.
"- Va te laver, dégueulasse, et ne t'avise pas de te tripoter." ordonna Linda à son mari.
"- Tu enlèveras les pinces et le collier pour la douche, puis tu les remettras avant de revenir ici" ajouta-t-elle.
Il quitta le duo de brunes, déçu de n'avoir pas joui, mais ravi de la scène à laquelle il venait d'assister.
Thomas entra dans la salle de bain, l'homme qu'il vit dans le miroir lui plut: une cagoule sur le visage, des pinces sur les seins et un collier, il se sentait plus soumis que jamais. Il retira ces accessoires, constatant la vive douleur que produisit la libération de ses tétons. En enlevant la cagoule et le collier, il redevenait Thomas. Il se glissa dans la douche, l'eau brulante vint agréablement l'envelopper. Il ferma les yeux quelques instants, songeant à tout ce qu'il vivait depuis sa première visite au Numéro 18.
Il se lava, constata que son sexe ne semblait pas vouloir prendre un peu de repos.
Une fois sec, il enfila à nouveau le collier, la cagoule, attacha les deux pinces et le chainon métallique. La morsure des mâchoires de fer lui brulait déjà le seins. Il regagna la chambre, où les deux Maîtresses semblaient l'attendre. À leurs pieds, une gamelle d'eau.
"- Bois!" ordonna Linda.
Thomas se mît à genoux, et commença à laper tant bien que mal dans le bol en inox. Il sentit le talon d'un escarpin lui appuyer sur la nuque. Son nez et sa bouche étaient désormais dans l'eau.
Bêtement, le soumis essaya de respirer, avala de l'eau, et toussa dans la gamelle.
Les deux dominatrices éclatèrent de rire. Linda laissa son esclave respirer un instant, puis recommença à le noyer. Thomas trouvait ce nouveau supplice excitant, mais il devait faire confiance à sa Maîtresse quant à la durée de ses immersions.
"- C'est ta punition pour ne pas m'avoir baisée comme je te l'avais demandé!"
Linda renouvela le châtiment trois fois, puis ordonna au soumis de se relever.
"- Tu vas maintenant t'occuper du service. Il y a un plateau dans le réfrigérateur, ainsi qu'une bouteille de champagne. Remplis deux coupes, et apporte-les avec le plateau, exigea Linda.
- Mais nous allons corser l'exercice..." ajouta Laura.
Elle se pencha et attacha deux bracelets velcros aux chevilles du soumis. Elle relia les deux jambes de l'esclave avec une courte chaîne. Le visage et la cagoule encore trempés, Thomas se dirigea vers la cuisine, condamné à faire de petits pas. Les deux dominatrices s'amusèrent du ridicule de la démarche.
Elles entendirent leur larbin revenir au son du cliquetis de ses chaînes. Assises toutes deux sur le lit, elles prirent leur coupe sur le plateau. Thomas voulut poser le poser entre elles sur le matelas, mais Linda lui ordonna de se mettre à genoux, de façon à le tenir à hauteur des deux convives assises.
La position était difficile à tenir pour lui, ses membres ne tardèrent pas à trembler.
"- Si le plateau tombe, tu dormiras parterre!" annonça son épouse.
Les deux amies trinquèrent, échangèrent leurs impressions sur le soumis, goutèrent les petits fours que Linda avait préparés.
Thomas était au supplice, ses genoux et ses bras le faisaient souffrir. Il poussait de petits soupirs trahissant l'effort qu'il endurait.
De concert, les deux femmes posèrent leurs coupes sur le plateau pour s'embrasser à pleine bouche. Le surpoids eu raison de la bonne volonté de l'esclave, qui reposa le plateau à terre.
Linda sembla ne pas le remarquer, car elle poursuivait son étreinte avec Laura.
Ce n'est que lorsqu'elle se retourna vers le soumis qu'elle le vit précipitamment remonter le plateau à la hauteur indiquée.
Elle sourit et lui chuchota à l'oreille:
"- Je t'ai vu, cette nuit tu dormiras ici-même, au pied du lit. Comme le chien que tu es le mérite! Maîtresse Laura et moi, nous nous glisserons confortablement dans les draps; tu as manqué ta chance de nous rejoindre!"
Thomas baissa la tête. Il était frustré de ne pouvoir se coucher avec ses dominatrices.
La collation dura une petite heure, durant laquelle l'esclave tint tant bien que mal la position prescrite par la maitresse de maison. Il retourna enfin à la cuisine pour reposer le plateau et les verres.
C'est les membres endoloris qu'il essaya de s'endormir, mais les chaines et les pinces l'en empêchèrent, de même que les ébats de sa femme et Maîtresse Laura. Demain Thomas ne travaillera pas, mais Linda partira au cabinet d'avocats. Il se reposera sans doute à ce moment-là.
Lorsque le réveil sonna, Thomas se rendit compte qu'il avait dû s'endormir vers 5 heures du matin. Linda quitta le lit, suivie de près par Laura. Elles prirent une douche ensemble. Thomas se languissait de ne pouvoir partager ces moments.
Lorsqu'elles regagnèrent la chambre, son épouse se pencha sur lui, en lui caressant les cheveux.
"- La nuit a dû être dure pour toi, repose-toi un peu dans le lit. À ce soir! N'oublie pas, tu es privé d'orgasme!
- Oui Maîtresse, bonne journée, et merci."
Lorsque les deux femmes quittèrent l'appartement, Thomas se délecta de la douceur des couettes. Il s'endormit paisiblement. Linda et Laura se quittèrent d'un baiser langoureux dans le parking. Elles ne se doutaient pas que quelqu'un les observait de l'intérieur d'une voiture. Une femme, blonde.
Le téléphone avait sonné une dizaine de fois quand Thomas se décida à se lever pour aller le décrocher.
"- Allo?
- Monsieur Vedrines Thomas?
- Oui c'est lui-même!
- Je suis Christelle Rouget, responsable des ressources humaines dans votre compagnie...
- Que puis-je faire pour vous?
- J'aimerais beaucoup que nous nous voyions, aujourd'hui si possible!
- C'est tellement urgent?
- J'aimerais parler avec vous de votre carrière. Je ne suis malheureusement dans votre ville qu'aujourd'hui. Vous pourriez rejoindre l'aéroport dans l'après-midi?
- D'accord, mais vers 15 heures alors! Vous vous trouvez où?
- Dans les locaux de la compagnie, bureau C12.
- Bien, à tout-à-l'heure dans ce cas!"
Thomas était perplexe, il espérait certes une promotion, mais pas aussi rapidement.
Il déjeuna, puis rangea l'appartement et fit un brin de ménage. Il voulait que tout soit parfait au retour de Linda.
En début d'après-midi, il prit sa voiture pour aller à l'aéroport. Il ne se doutait pas qu'un autre véhicule le suivait.
Peu avant 15 heures, il se présenta au bureau indiqué.
Une très belle femme, brune, élancée, l'accueillit d'une franche poignée de main et d'un sourire impeccablement poli. Son tailleur strict, son chignon et ses lunettes n'arrivaient pas à trahir sa jeunesse. Elle invita Thomas à s'asseoir.
"- Bien, Monsieur Vedrines, je suis contente que vous ayez pu faire le déplacement. Pour être franche avec vous, je n'ai pas de très bonnes nouvelles.
- Comment ça?
- Il apparaît, selon des témoignages concordants, que vous faites preuve d'un comportement...comment dire? Déplacé!
- Ah bon?
- Oui, vous vous êtes montré entreprenant avec des membres féminins du personnel!
- Alors là je ne comprends pas...
- Écoutez, visiblement vous me prenez pour une imbécile, et je reste polie, alors je ne vais pas y aller par quatre chemins: deux pilotes vous ont surpris tentant de violer une hôtesse!
- Quoi?! Alors ça c'est la meilleure, ce sont elles qui m'ont proposé de...
- Je pense que c'est inutile d'en dire davantage. Estimez-vous heureux que l'hôtesse en question ne désire pas porter plainte!
- Mais encore heureux, elle n'aurait aucune preuve!! Quelle salope!
- Et deux témoins, ça ne suffit pas?"
La jeune femme essayait de rester impassible, tandis que Thomas sortait de ses gonds.
"- Mais ce sont ces deux perverses qui m'ont demandé de la sauter!
- Ecoutez, je ne saurai trop vous conseiller de vous orienter vers un médecin qui vous écoutera et vous soignera. Vous avez un sérieux problème, Monsieur Vedrines, et ce problème ne doit pas devenir celui de notre Compagnie...
- Vous êtes en train de me dire que...?
- Que nous allons devoir nous séparer de vous. On ne peut légitimement pas vous garder parmi nous. Et une plainte déposée par la victime éclabousserait la réputation de toute la Compagnie.
- Mais ce n'est PAS une victime, cette catin s'est laissé prendre!!!
- Monsieur Vedrines, ne devenez pas vulgaire et sortez de ce bureau. Vous recevrez les formulaires pour votre démission par courrier.
- Ma démission? Il va falloir me virer!
- Non, et vous savez pertinemment que si vous essayez de rester, nous serons obligés de vous licencier, ou pire, l'hôtesse portera plainte.
- Ma femme est avocate!
- C'est une chance que nous vous donnons! Imaginez le motif de licenciement: vous ne trouveriez plus aucun boulot après ça!"
Thomas sortit en claquant la porte. Le piège s'était refermé sur lui. Les larmes lui montaient aux yeux. Il traversa le couloir sans jeter le moindre regard vers ses ex-collègues. "Tous des traîtres" marmonna-t-il.
Pour gagner le parking, il devait traverser l'aérogare. Il aperçut l'hôtel faisant face au terminal. Il réfléchit un instant, triste et abattu, traversa la chaussée et entra dans l'hôtel. Il rejoint le bar, s'assit.
Le serveur s'approcha, Thomas commanda:
"- Une vodka, s'il-vous-plaît!
- Bien, Monsieur."
Il vida le verre d'un trait. "Tout est fini, le rêve de voler, les projets de carrière, les billets gratuits pour partir au bout du monde avec Linda...Linda, comment lui expliquer? Quelle honte!"
"- La même!"
Le serveur remit une dose d'alcool. Thomas la but cul sec. Il savait que l'alcool n'aidait pas à prendre du recul, mais c'était au-dessus de ses forces.
"Si seulement je savais tenir ma queue..." pensa-t-il.
Il enchaîna ainsi quatre verres, les espaçant de pensées fatalistes, de réflexions de plus en plus éthyliques qui ne le menaient à aucune solution. Le brouillard russe épaississait ses pensées et sa vue. Thomas sombrait, il commanda son cinquième verre, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Il se retourna, et découvrit un visage familier.
"- Mais qu'est-ce-que tu fais ici?"
"- Thomas? Tu me reconnais?
- Carole?
- Oui c'est moi! Ma parole tu as l'air dans un sale état!"
La belle escort-girl que Thomas avait engagée pour retourner au Numéro 18 lui expliqua qu'elle passait souvent dans cet hôtel. Mais elle s'aperçut rapidement que son interlocuteur n'était pas réceptif.
"- Je crois que tu as besoin de te reposer, mon grand!
- Nan ça ira, pas de soucis, je vais rentrer!"
Thomas se leva et sortit les clefs de sa voiture, il partit en titubant. Carole le rattrapa par le bras:
"- Mais tu ne peux pas rouler dans cet état! Suis-moi, tu dois te reposer!"
Elle attira le jeune homme derrière elle, et entra dans l'ascenseur. Sans difficultés, elle réussit à le faire pénétrer dans sa chambre. Là, elle le coucha sur le lit, et posa sa main sur la joue rasée de près.
"- Qu'est-ce-qui ne va pas? Chagrin d'Amour? Je peux t'aider?
- Non, c'est mon boulot...je l'ai perdu! Tu ne peux rien faire!
- Mais pourquoi tu l'as perdu?
- Trois femmes m'ont tendu un piège, je sais pas pourquoi. Je suis écœuré! Celui qui a dit qu'elles étaient toutes des salopes n'était pas loin de la vérité!
- L'alcool te va mal, mon joli!"
Carole était attendrie par la vue de ce gaillard pleurant saoul dans son lit.
"- Tu as dit que je ne pouvais rien
faire pour te rendre ton boulot...certes. En revanche je peux apaiser ta tristesse! proposa la jolie blonde.
- Ah oui, et comment?" demanda Thomas, relevant la tête pour regarder le visage angélique de l'escort. Elle lui fit un immense sourire.
"- Je sais ce que tu aimes! Ne bouge pas, je reviens!"
Carole s'abrita derrière une porte du placard de la chambre. Thomas l'entendit fouiller, puis vit ses fesses nues dépasser du miroir. Elle devait se changer pour l'emmener sortir.
Mais le steward aurait préféré rester dans la chambre d'hôtel douillette. La simple présence de cette jolie femme lui suffisait presque à se sentir réconforté...mais Carole n'en était qu'au début de son programme.
Thomas écarquilla tant bien que mal les yeux quand elle apparut. Elle était simplement vêtue d'une paire de bas en nylon, noirs, et de stiletos noirs, en cuir. Tout ce que Thomas adorait.
"- Je ne sais peut-être pas sauver un job, mais je sais utiliser mes talents pour faire oublier les soucis d'un homme." annonça la sensuelle créature.
Elle referma le placard, s'y adossa en caressant ses cuisses magnifiquement gainées de dentelle noire. Les yeux fermés, elle offrait un véritable show au jeune homme, ses doigts parcouraient son corps, pincèrent ses propres tétons...
Elle s'approcha du lit, à pas félins, invita Thomas à se coucher sur le dos. Elle déboucla sa ceinture, ouvrit le bouton du pantalon et descendit la fermeture éclair.
Elle sentit à travers le caleçon que son petit spectacle improvisé n'avait pas que réchauffé le cœur de l'unique membre du public. Son sexe gonflé d'envie palpitait de désir.
"- Dis-donc, je ne savais pas que je t'avais tant manqué!"
Thomas ne dit pas un mot, il avait fermé ses yeux, comme pour mieux savourer les caresses de la prostituée.
Elle descendit le pantalon et le caleçon jusqu'aux genoux de son "patient", et prit avec délicatesse son sexe dans la main. Elle décallota le gland, approcha son visage, et pourlécha le casque rouge et brûlant. Thomas soupira de plaisir. Sans trop l'avaler, la jolie blonde fit quelques va-et-vients sur la verge tendue. Elle sentait les veines gonflées sur ses lèvres, tout en caressant les testicules prêts à se répandre. Son regard parcourait cet homme au physique agréable. Elle savait qu'elle lui faisait un bien fou.
Thomas s'abandonnait à la douce fellation.
Après quelques instants de caresses expertes, Carole s'assit sur le lit, perpendiculairement au jeune homme. Elle étendit ses jolies jambes au-dessus du sexe dressé et perlant maintenant d'envie autant que de salive.
"- Ouvre les yeux, je ne voudrais pas que tu rates ça!" conseilla-t-elle d'une voix douce.
Thomas voyait les cuisses fuselées le traverser, il avait également une vue imprenable sur les talons aiguille de la belle.
D'une main, elle glissa la verge tendue entre ses cuisses. Le contact synthétique du nylon fit sursauter de plaisir Thomas.
Prenant appui sur ses bras, Carole commença littéralement à le branler entre ses bas. La dentelle frottait le gland sans ménagement, l'échauffant rapidement à un point insupportable pour Thomas. Mais rendu docile par l'alcool, il ne résista pas au plaisir de bouger son bassin de manière à pénétrer lui-même ce fourreau de fétichisme. Il adorait ce qu'il voyait. Son sexe disparaissait et réapparaissait entre les deux jambes gainée de nylon.
Carole s'éloigna un peu de son partenaire, afin de coincer la queue turgescente entre ses chevilles. Thomas sentit immédiatement le cuir des escarpins. Il recommença à se masturber de bas en haut, échauffant de plus belle son gland. Carole soupirait de plaisir à mesure que venait celui de son partenaire. Il redressa légèrement son torse pour attraper les talons à portée de main. Il put ainsi immobiliser les belles chaussures, et mieux s'y frotter. Le contact des deux talons dans la main l'excita autant que la vue de cette magnifique créature qui lui offrait le plus beau des cadeaux. Il accéléra les mouvements de bassin, sentant l'orgasme venir progressivement, comme une lame de fond.
Lorsque Thomas fut happé par la
vague de plaisir, son méat expulsa une giclée de foutre en l'air, les gouttes se répandirent sur les bas de Carole, sur ses pieds, ses stiletos...Un second spasme moins puissant mais tout aussi généreux en foutre que le premier continua de maculer la lingerie et les chaussures fétiches de la belle. Thomas hurlait de plaisir, sa partenaire gémissait.
Il assistait à un spectacle exceptionnel, dont sa bite était l'héroïne, aux cotés de bas nylon et de talons aiguille: le tableau parfait pour le jeune homme.
Apaisé, il demanda à Carole de s'approcher de lui pour un baiser langoureux. Leurs langues s'enlacèrent. Visiblement la charmante escorte prenait un plaisir fou à réconforter Thomas.
"- Tu vas un peu mieux maintenant?"demanda-t-elle.
Thomas ne répondit pas tout de suite à la question de la belle Carole. Il songeait qu'il allait être puni pour avoir joui. Mais il pensait par-dessus tout aux conséquences financières de sa nouvelle "condition". Le crédit de l'appartement, de la voiture, les projets de voyage...Il allait devoir sérieusement discuter avec Linda.
Pour le moment son alcoolémie ne lui permettait pas de conduire. Il décida de prendre le bus pour retourner chez lui.
Il embrassa une dernière fois Carole:
"- C'était exquis ma Jolie, mais je crois que mes tout nouveaux problèmes m'obligent à prendre congé!
- Allez file, on se reverra sans doute au Numéro 18! Courage!"
Thomas prit la navette de l'aéroport s'arrêtant au centre ville. Une femme portant un imperméable beige, de grandes lunettes de soleil et un élégant chapeau noir se tenait au fond du bus. Il remarqua ses jolies jambes voilées de bas couleur chair, et terminées par de divins escarpins noirs, à bride autour de la cheville. En temps normal il aurait abordé l'inconnue, mais aujourd'hui il avait trop à affronter pour s'investir dans une périlleuse séduction. Et l'heure tournait, Linda ne devait pas tarder à arriver elle-aussi à l'appartement.
Thomas ne se trompait pas. La belle avocate fut déçue de trouver un appartement vide à son arrivée. Une demie-heure plus tard, son mari fit son entrée.
"- Tu étais où?
- À l'aéroport, je devais récupérer quelques papiers pour le boulot!
- Ah oui? Et où sont-ils ces papiers?
- Euh...je les ai laissés dans la voiture!
- Vas me les chercher!
-..."
Thomas resta bouche bée devant la demande de sa femme. Elle fit un grand sourire, et éclata d'un rire sonore:
"- Mais non, je plaisante! Viens plutôt embrasser ta Maîtresse!"
Il se rapprocha lentement, sachant pertinemment que son haleine d'alcool allait être découverte. Il n'eut d'ailleurs pas le temps de poser ses lèvres sur celles de sa femme.
"- Mais...tu as bu???
- Euh...en fait un collègue m'a invité à...
- En plein après-midi? Tu plaisantes? À genoux, Chien!"
Thomas hésitait à tout avouer à son épouse: sa démission forcée, peut-être même l'épisode de l'hôtel. Mais la perspective d'entrer à nouveau dans un jeu de soumission le rassurait, et il décida, au moins pour un temps, de s'y abriter.
Il posa les deux genoux à terre, croisa les mains dans le dos.
Lentement, Linda tournait autour de son petit mari soumis.
Il la trouvait terriblement sexy, avec son tailleur sombre, ses bas noirs et ses talons aiguille. Son chemisier blanc en satin laissait entrevoir sa généreuse poitrine.
La vue des jolies jambes s'arrêtant devant lui eut tôt fait d'exciter le jeune homme.
"- Voyons, quelle punition serait à la hauteur d'un soumis qui quitte sa prison dorée en pleine journée pour aller boire un verre?...Commence par baisser ton pantalon et ton caleçon!
- Bien, Maîtresse."
Thomas bandait déjà. "Tant pis, l'annonce de mon licenciement pour harcèlement sexuel attendra...".
Linda se posta devant son époux, déboucla la ceinture retenant sa jupe noire. Elle retira la lanière de cuir marron d'un geste, la plia en deux dans une main. De l'autre, elle descendit la fermeture éclair de la jupe, la laissant tomber à terre le long de ses jambes. Elle fit un pas de côté pour s'en débarrasser.
Thomas s'étouffa de plaisir à la découverte du magnifique porte-jarretelle de dentelle noire que portait sa Maîtresse. Et sa surprise fut complétée par l'absence de culotte ou de string pour finir la tenue.
"- Tu en fais une tête! Ça t'ennuie que j'aille au travail sans culotte?
- Non Maîtresse, je vous trouve...magnifique!
- Mais ça je le sais déjà, tu bandes comme un âne!"
Linda fit glisser la fine ceinture de cuir le long de la verge tendue de son mari. Lentement toujours, elle le toisa en se plaçant à côté de lui. Le cuir frôla cette fois ses fesses.
Clac!
Le coup de ceinture fit un bruit sec qui rompit l'atmosphère paisible de la pièce.
"- Petite merde, tu t'es saoulé sans l'accord de ta Maîtresse? Tu vas maintenant le payer! Penche-toi en avant, tends-moi ton postérieur!"
Thomas suivit l'ordre, offrant son cul aux prochains coups de ceinture. Linda cingla la peau d'une dizaine de zébrures, prenant soin d'espacer de quelques secondes chaque occurrence du châtiment, afin que son puni puisse mieux ressentir la douleur de chacune d'entre elles.
Thomas était au bord des larmes.
Une chaleur enivrante incendiait ses fesses. Linda posa une main sur son oeuvre, caressant avec bienveillance le postérieur de sa victime.
L'apaisement fut de courte durée. Une claque s'abattit cette fois sur la peau déjà douloureuse. Puis une seconde. Thomas prenait sa première fessée en règles. Il ironisa dans son esprit, jugeant une telle punition bien faible par rapport à ce qu'il venait de faire avec la sensuelle Carole.
Linda forma un lasso avec la ceinture, dont elle passa la boucle ainsi crée autour du cou de son soumis. Il levait les yeux vers celle qu'il aimait. Elle s'approcha, et posa son pied droit sur l'épaule gauche de son esclave. Le talon s'enfonça dans le torse. Une jambe relevée et fléchie, l'autre tendue, Linda offrait une vue sans équivoque sur son sexe qui sembla trempé à Thomas. Elle tira sur la laisse, attirant le visage du soumis vers sa rose qui perlait déjà.
Il ouvrit la bouche, et embrassa les lèvres moites comme s'il s'agissait de la jolie bouche de son épouse. Sa langue parcourait habilement le sexe offert. Linda ferma les yeux, appréciant les caresses buccales.
Pourquoi ne pas lui redonner une chance?
"- Tu me lèches pas trop mal, mais j'aimerais que ta queue remplace ta langue! Et plus longtemps qu'hier!"
Linda tira sur la ceinture/laisse, trainant derrière elle le petit chien docile qu'elle espérait plus endurant que la veille. Quand elle arriva dans la chambre, elle se positionna en levrette, relevant l'arrière de son chemisier de satin, pour que son homme profite pleinement de la vue sur la croupe offerte.
"- Allez, qu'attends-tu? Viens me baiser comme une chienne! C'est un ordre!"
Thomas fut surpris par la position de sa Maîtresse. Il eut dit une soumise.
Il se releva, et posa son gland à l'entrée de la grotte humide. Un léger coup de rein suffit à pénétrer sa Maîtresse. Elle gémit.
"- Mmmmh! Allez, cette fois-ci je veux que tu me défonces! Commence en douceur, puis colle-moi des grands coups de bite! Je veux tes couilles qui claquent sur mon cul! Tu m'as comprise?
- Oh que oui, Maîtresse!"
Maîtrisant d'abord de lents va-et-vients, Thomas accéléra progressivement l'amplitude et le rythme des coups de boutoir.
Les fesses tendues, Linda regardait son homme la prendre dans le miroir du placard. Son gland allait et venait en elle sans ménagement. Ses mains pétrissaient ses fesses. Elle se sentait prise, et malgré la position, savait qu'elle avait le dessus. Elle savait que quoi qu'elle dirait, elle resterait la dominatrice et lui le soumis. Mais elle savait aussi que les mots qu'elle choisissait pouvaient déboussoler Thomas. Elle voulait qu'il perde le contrôle. Elle voulait qu'il jouisse en elle. Qu'il la prenne.
"- Allez, baise-moi comme ta pute! Claque mon petit cul! Il te plait mon petit cul de salope?
- Mmmmh, oui Maîtresse!
- Alors mets-y des claques! Vas-y! C'est un ordre de ta Maîtresse!"
La main de Thomas rougit le postérieur offert. Une seconde fois, il cingla la fesse à pleine main. Il sentait que l'orgasme de Linda n'était pas loin.
Il ralentit le rythme, se contentant de courtes pénétrations. Elle gémissait. Il remit un profond coup de boutoir. Elle hurla. Thomas alterna ainsi la profondeur de ses venues dans le vagin maintenant dégoulinant de cyprine, au plus grand plaisir de la belle Linda.
Elle se délectait du piston qui s'agitait en elle, des mains de son soumis qui s'abattaient tour-à-tour sur ses fesses.
Thomas recommença de très lents coups de bassin, mais accéléra très progressivement, jusqu'à littéralement secouer sa Maîtresse. Elle ne poussait plus qu'un feulement continu. Linda finit par jouir violemment, projetant sa croupe en arrière pour s'empaler pleinement sur la verge du soumis. Lui regardait son épouse se faire terrasser par l'orgasme qu'il venait de lui offrir.
Linda s'écroula en avant. Épuisée et transpirante, elle mordit les draps, déçue d'avoir déjà joui mais comblée par la puissance de l'orgasme qui l'avait traversée.
Elle réalisa que Thomas avait montré bien moins de difficultés à se retenir. Il n'avait d'ailleurs pas joui.
"- Dis-donc toi, tu m'as l'air bien plus en forme qu'hier soir! Tu as une explication?
- Euh...non Maîtresse. C'était peut-être la présence de Maîtresse Laura qui...
- Tu es sûr que ce n'est pas plutôt parce que tu t'es soulagé en mon absence?
- Non Maîtresse!
- Je vais vite le savoir! Suis-moi près de la commode."
Linda, encore frémissante de son orgasme, tira Thomas par la laisse. Elle retira ses talons aiguille, et les posa sur la commode.
Elle prit le sexe encore tendu et trempé de son soumis, et commença à le masturber avec vigueur.
"- Tu as intérêt à vite venir! Je ne sacrifie pas des escarpins pour rien!"
Thomas fantasmait à la vue des chaussures, mais rien n'y fit, même les caresses expertes de son épouse. Durant dix longues minutes, elle branla sans interruption la queue raide mais visiblement peu réceptive. Linda finit par se pencher et goba le gland dans sa jolie bouche. Elle le fit rouler sur sa langue. Elle sentit le goût de sa propre mouille. Ce détail excita davantage la Maîtresse, qui s'appliquait désormais à sucer Thomas du mieux qu'elle pouvait. Il gémissait de plaisir, mais point d'orgasme à l'horizon. Linda le regardait dans les yeux. Elle se redressa, posa le gland sur le cuir d'un des escarpins, et prit le sexe à sa base. Elle le serra fortement, et entama un très lent massage, complété par des caresses sur les testicules.
Thomas adorait. Il sentit à nouveau monter le désir, une intense vague de plaisir envahit rapidement son bas-ventre. Le contact du cuir noir au bout de son sexe compléta ces sensations délicieuses, et Thomas explosa.
Le sperme se répandit en trois courtes giclées sur la chaussure. Thomas était essoufflé mais heureux d'avoir réussi à se répandre moins d'une heure après son orgasme sur les chaussures de Carole. "Décidément, depuis que je me suis fait virer je passe mon temps à me répandre sur des escarpins!" pensa-t-il. Linda quant à elle était fascinée par le spectacle, mais déçue par la faible quantité de semence.
"- J'en conclus que tu avais déjà joui aujourd'hui. Pourquoi m'as-tu menti? Que caches-tu, Thomas?"
La Maîtresse avait cet air grave que l'esclave lui redoutait, d'ailleurs ce dernier ne manqua pas de remarquer qu'elle l'avait appelé "Thomas". Il était temps pour lui de passer à table.
À peine remis de son orgasme, Thomas était sur le point de devoir raconter sa dure journée à sa femme.
Il se replaça spontanément à genoux, baissa la tête. Il sentait le poids du regard de son épouse.
"- J'attends? s'impatienta-t-elle
- Maîtresse...
- Oui?"
Des larmes perlaient dans les yeux de Thomas. Elles coulèrent sur ses joues. Linda les aperçut, et s'accroupit pour mieux voir le visage de son mari.
"- Thomas, que se passe-t-il?"
Elle posa une main sur la nuque et caressa avec tendresse les cheveux du jeune homme. Il sanglota, prit une grande respiration, et commença:
"- Aujourd'hui, j'ai été appelé au boulot, mais ce n'était pas pour récupérer des papiers. Une personne des RH m'a convoqué pour m'annoncer que je devais démissionner.
- QUOI? Et pour quelle raison?
- Trois collègues m'ont tendu un piège.
- Quel genre de piège?"
Il devait aborder le passage qu'il redoutait. Son échine se courba davantage.
"- Deux pilotes m'ont obligé à coucher avec une hôtesse.
- PARDON? Dis-moi que je rêve!? Et tu l'as fait???
- Disons que j'ai commencé, mais pas terminé.
- Alors tu l'as fait! Tu as baisé une autre femme? Dans le cadre du boulot? Mais tu es dingue! Tu me dis qu'ils t'ont forcé?
- Pas "ils", c'était des femmes pilotes!
- Mais elles sont tarées ces femmes! Elles t'ont contraint à baiser ta collègue?
- En un sens oui...c'était un petit jeu...
- "Petit jeu"? Thomas, là c'est pas possible. J'ai bien voulu jouer à tes "petits jeux" en venant au Numéro 18, et je pense largement avoir fait des efforts pour sauver notre couple! Mais ça?! Tu me trompes, tout simplement! Et en plus ça te fait perdre ton boulot! Tu y as réfléchi avant de fourrer ta queue dans ta collègue?
- Mais je te dis que c'était un piège, je ne pensais pas qu'elles allaient faire passer ça pour une tentative de viol.
- Et tu penses que tu réussiras à retrouver un job? Tu imagines la réputation qui va te coller pour la suite de ta carrière?
- C'est pour ça qu'ils me proposent de démissionner.
- C'est surtout pour ne pas te verser un rond et éviter le scandale! On va faire comment pour payer le crédit de l'appartement, maintenant?
- Je sais pas...je vais trouver...
- Tu me déçois vraiment, et à plus d'un titre. Je me retrouve du jour au lendemain avec un chômeur infidèle!
- Mais...je t'aime!
- Alors là tes déclarations tu peux te les garder! Autre chose: comment ça se fait que tu aies joui si lentement et si peu aujourd'hui alors que tu me dis qu'hier tu n'as pas "fini" ta petite aventure professionnelle?
- Je sais pas...peut-être le stress?
- Tu mens très mal! Thomas, tu es allé faire quoi après être passé à l'aéroport? Tu as bu? Tu sens l'alcool!
- Oui, je suis allé boire un verre!
- Et tu es rentré en voiture? Tu es débile?
- Non, j'ai pris le bus!
- Et quand tu as bu "un" verre, tu as fait des rencontres?"
Pour seule réponse Thomas recommença à pleurer. Comprenant l'aveu, Linda le gifla violemment. Les larmes roulaient désormais également sur les joues de la belle avocate. Elle se sentait bafouée.
"- Dégage, Thomas! Pars d'ici! Disparais! Pour un temps...Je veux que tu quittes la maison! Tu es un salaud! Moi qui ai tout fait pour nous! Tu me dégoutes! Vas-t-en!!
- Mais...
- Fais ta valise, emporte ton téléphone, je te rappellerai quand j'aurai envie de te reparler. Disparais de ma vue!"
C'est en sanglots que Linda quitta la chambre conjugale. Elle se pelotonna dans le canapé du salon, regardant dehors, des milliers de pensées traversant son esprit. Non seulement il l'avait trompée la veille, mais en plus il s'était visiblement consolé dans les bras d'une autre femme aujourd'hui.
Thomas prit quelques vêtements, les fourra pêle-mêle dans un sac de sport. Désespéré, il tenta une dernière discussion avec celle qu'il aimait. Elle ne répondit pas.
Il ferma derrière lui la porte de l'appartement, prit l'ascenseur.
La tête lourde de remords et d'alcool, il sortit de l'immeuble, puis déambula une cinquantaine de mètres, au hasard, sans objectif précis.
Une voiture le suivit, et ralentit à sa hauteur. Les vitres teintées ne permettaient pas de voir le conducteur. Une main gantée ouvrit de l'intérieur la porte côté passager.
"- Monte!" ordonna une voix féminine.
Thomas hésita, puis s'engouffra dans le véhicule. Qu'avait-il à perdre?
La lourde berline allemande s'arracha bruyamment sur le bitume, emmenant Thomas vers de nouveaux possibles.
Il reconnut immédiatement la conductrice, blonde, la cinquantaine, une poitrine opulente: ce ne pouvait être que la nymphomane de l'ascenseur. Elle portait une courte jupe laissant apparaître les jarretelles de ses bas noirs.
Elle ne disait pas un mot.
Le passager se pencha sur sa gauche, observant les chaussures à talon écrasant les pédales d'accélérateur et de frein au gré de la circulation.
Bientôt, le véhicule quitta la ville, accélérant l'allure sur une route de campagne. L'épaisse végétation laissait à peine passer la lumière crépusculaire sur la sinueuse bande de bitume.
La blonde finit par immobiliser la puissante berline sur le bord de la route. Toujours sans un mot, elle se pencha vers Thomas et...ouvrit la boîte à gants. Elle en sortit un sac de tissu noir ainsi qu'un lien en plastique.
"- Passe ta main gauche sous la ceinture, sinon tu seras prisonnier de la voiture. Maintenant colle tes poignets l'un à l'autre. Parfait."
D'un geste habile, elle lia les deux mains à l'aide du collier de plastique, qu'elle serra fortement. Elle enfila ensuite le sac sur la tête de Thomas. Il ne s'opposa pas à ce traitement, groggy d'alcool et rassuré par la vision des bas et talons de la charmante quinquagénaire.
En revanche il ne pouvait désormais plus rien voir. Le visage recouvert par l'épais tissu, sa respiration accéléra, devint plus courte.
Il était désormais fait prisonnier, aux mains d'une inconnue.
La voiture redémarra, la conduite moins sportive épargnant des maux de cœur au passager désormais aveugle. Il se sentait dans un mauvais film d'espionnage, truffé de femmes sexys au service de..."Mais qui peut bien vouloir m'enlever ainsi?" s'interrogea Thomas. La blonde était-elle seule? Avait-elle provoqué son licenciement?
Ces questions furent chassées par la main gantée qui se posa sur la cuisse gauche du prisonnier. Il sursauta.
"- Tu n'as rien à craindre, mon joli! Moi je ne vais te faire que du bien. J'ai été engagée pour te livrer en bon état. Ce sera le cas. Tu as dû remarquer que cette voiture a une transmission automatique. Pas de vitesses à passer. Ma main droite est donc totalement libre de..."
Sans plus un mot, la conductrice palpa le sexe de Thomas à travers son pantalon. Elle malaxa avec douceur les testicules et la verge. Le passager soupirait de plaisir.
D'une main, elle ouvrit la braguette, y engouffra ses doigts habiles qui descendirent l'élastique du boxer. Elle extirpa le sexe désormais dur du pantalon, le prit à pleine main.
Le contact du cuir chaud et souple du gant ravit Thomas. Toujours concentrée sur la route, la blonde imprima un lent mouvement de va-et-vient sur la hampe.
Elle branla ainsi le captif avec douceur une quinzaine de kilomètres. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il pouvait se trouver lorsque la berline ralentit. Il reconnut cependant le bruit de gravillons percutant le bas de caisse.
Après une trentaine de secondes de cette lancinante mélodie, la voiture s'immobilisa. Thomas attendait, les mains liées, le visage cagoulé, le sexe à l'air, fièrement dressé.
La porte passager s'ouvrit la première. Il sentit une femme se pencher sur lui de l'extérieur, dégrafant la ceinture de sécurité. Le doux parfum des cheveux de l'inconnue parvint au nez du captif. Elle releva la cagoule d'une dizaine de centimètres, dégageant le cou et la nuque de Thomas.
Il sentit un collier de cuir glisser sur sa peau. L'inconnue le boucla, puis attacha une laisse à l'anneau. Elle tira sur cette dernière pour faire sortit le captif du véhicule.
J'assistai à l'arrivée de Thomas à travers l'étroite fenêtre de ma geôle. J'étais arrivé à la villa la veille. Moi aussi, j'y avais été conduit presque contre mon gré. Moi aussi, j'avais été tenté par la blonde nymphomane. Mon cas fut plus simple que celui de Thomas: j'avais succombé aux avances de la femme fatale.
Elle m'avait coincé un après-mdi de semaine. Je quittais un déjeuner d'affaires. Je l'avais remarquée à quelques tables de la mienne, sa tenue était outrageusement sexy: tailleur à la jupe très courte, bas résille apparents, talons vertigineux, décolleté avantageux, crinière blonde impeccablement coiffée. Elle quitta le restaurant en même temps que moi.
Lorsque j'entrai dans le taxi, elle ne tarda pas à s'y engouffrer à son tour.
"- Bonjour, pourriez-vous m'emmener à mon hôtel? Ma voiture refuse de démarrer.
- Vous allez à quel hôtel, Madame? lui demandai-je.
- Le Régent, me répondit-elle avec un sourire complice.
- Comme moi! À croire que vous me suivez!? Monsieur, au Régent!"
Je la sentis me dévorer du regard durant tout le trajet. Je décidai de régler la course, nous quittâmes le taxi excités par cette rencontre impromptue...du moins pour moi.
Dans le hall de l'hôtel, je réclamai la clef de ma chambre. Sans ambiguïté, la jolie blonde vint se coller à moi, pour me souffler à l'oreille:
"- Nous avons seulement partagé un taxi, je suis sûr que nous pourrions faire bien plus...
- ..."
J'étais étonné de la manière entreprenante dont elle entama la discussion. Sans un mot de plus, elle me déposa un baiser dans le cou. Je vis sa bouche aux lèvres éclatantes de rouge s'éloigner, puis articuler discrètement son numéro de chambre:
"- Cent dix-huit..."
L'inconnue s'éloigna, me jetant un dernier regard complice avant que les portes de l'ascenseur ne se referment sur sa sensuelle silhouette. Je pris la clef de ma chambre.
J'avais beau être fou amoureux d'Anaïs, quand une femme aussi sexy m'allume de la sorte...je craque!
J'arrivai devant la porte de la chambre 118, toquai.
"- Entre!"
Je découvris cette femme magnifique, allongée sur le lit. Elle ne portait que ses bas résille, ses talons aiguille, un string noir, un soutien-gorge en dentelle prêt à faire exploser sa poitrine généreuse.
Ses cheveux blonds s'étalaient sur les draps comme une mer d'or. J'y plongeai la main, puis le nez. Elle sentait bon.
Elle soupira quand je posai une main sur son ventre. J'hésitai entre descendre vers son sexe ou remonter vers ses seins.
Elle décida pour moi, posant sa main sur la mienne, puis la guidant vers sa poitrine.
Mes doigts effleurèrent la peau délicate, elle les emmena à l'entrée de sa bouche. Ses lèvres s'emparèrent de mon index et mon majeur. Elle les suça en me regardant dans les yeux. Je bouillonnais. Sa main se posa sur mon entrejambe. Je bandais comme un adolescent à l'idée de découvrir les talents de cette inconnue. Elle me repoussa avec douceur.
Je me tenais debout au bord du lit. Elle s'accroupit au sol, face à moi, ouvrit mon pantalon. Je vivais un rêve. Sans un mot, elle sortit ma vigoureuse queue, qu'elle enfourna sans procès dans sa belle bouche. Elle savait y faire!
Sa langue humecta chaque millimètre de ma peau tendue. À plusieurs reprises elle cracha dessus, enfonçant mon pieu au fond de la gorge. Lorsqu'elle sentit que j'étais au bord de l'explosion, elle s'allongea à nouveau dans les luxueux draps. Elle écarta les jambes, et d'un geste élégant glissa une main dans son string pour dévoiler sa petite chatte. Elle commença à se caresser toute seule, les yeux mi-clos, poussant de lents soupirs de plaisir.
Je m'invitai, approchant mon visage de la grotte humide désormais offerte. Je n'eus pas le temps de poser ma bouche sur cette fleur dégoulinante. La blonde me tira par les cheveux, amenant mon visage à hauteur du sien.
Elle glissa une main vers ma queue, qu'elle guida à l'entrée de son vagin. Les lèvres chaudes et humides prirent possession de mon gland. J'étais électrisé.
Lorsque d'un coup sec je l'empalai, la Belle hurla de plaisir. Sans ménagement, je commençai à la limer dans les règles de l'art. Sa fellation m'avait durci au possible, je sentais ma queue surgonflée la combler entièrement. Il ne fallut pas longtemps pour que les cris trahissant l'orgasme de ma partenaire ne déclenchent les premiers spasmes dans mon bas-ventre. Elle me repoussa, sortit les seins de leurs bonnets de dentelle. Je me relevai, découvrant les globes de chair qu'elle tenait à pleines mains. Elle gémit en me regardant puis en regardant ses lourds seins.
Au bord de l'orgasme, je n'eus pas besoin de me branler longtemps en regardant cette salope me supplier de l'arroser. Ma queue cracha sur les gros seins de la nymphomane, des giclées de foutre glissant entre les deux ballons, qu'elle frottait l'un contre l'autre. Elle souriait à la vue du spectacle, m'encourageant à frotter mon gland pour étaler ma semence sur elle.
Ma femme Anaïs reçut les clichés des ébats hier matin dans un courrier anonyme. Après une horrible dispute, je me retrouvais, tout comme Thomas, à la porte.
Et tout comme Thomas, la nymphomane était là pour me récupérer et me livrer ici, dans cette luxueuse villa, prison dorée dont je ne connaissais pas la date de ma libération.
A suivre…
jeux de léchages
Après la publication d'un volet des aventures de Thomas, j'ai l'habitude de publier une série fétichiste histoire de prolonger un temps l'ambiance du récit...Aujourd'hui je ne ferai donc pas exception à cette règle mais j'ai opté cette fois pour le noir et blanc. j'espère que ce parti pris vous plaira
Shoejob
Suite à la précédente publication, vous êtes plusieurs à m’avoir parlé de foot/shoejob. Il est vrai que c’est une pratique incontournable pour les fétichistes du pied et j’avais d’ailleurs déjà consacré plusieurs séries sur ce thème.
Evidemment, selon les goûts de chacun, il peut y avoir quelques variations dans les désirs (les hommes les plus portés sur le pied féminin préfèreront voir un pied nu, les fétichistes des bas préfèreront le voir gainé de nylon et les inconditionnels des talons aiguilles le préfèreront évidemment chaussé) mais la mécanique fantasmatique reste la même dans tous les cas : ll s’agit bien là chez les hommes d’une pratique sexuelle, certes particulière, mais qui a pour but de les amener à la jouissance ; d’où la demande qui m’a été faite de publier une série avec le « grand final » hi hi !
Je note d’ailleurs que les fétichistes ne sont pas en décalage avec une grande majorité des hommes qui aiment tant voir des scènes d’éjaculation. Je suis assez curieuse de savoir pourquoi ce désir de voir ces scènes est si prégnant chez les hommes. Alors j’espère que vous saurez me dire et attends vos com sur ce sujet !
Après cette petite digression, pour revenir au sujet, les hommes se plaignent souvent de ne pas trouver de partenaire acceptant de pratiquer le foot/shoejob. Mais c’est justement par ce qu’ils ont un rapport « égoïste » à la pratique (centrée sur leur propre plaisir et leur envie de jouir à tout prix) qu’ils oublient que la partenaire doit y trouver impérativement aussi une forme de plaisir pour avoir envie… L’envie de faire plaisir à son homme est alors loin d’être suffisante et le plaisir pour la partenaire est plutôt lié, je pense, à sa capacité à maîtriser totalement la séance comme bon lui semble, au gré de ses envies, jouant alors dans un rapport complice, avec le désir et le plaisir de l’autre.
En ce qui me concerne, c’est un secret pour personne, j’aime ce genre de jeu qui offre un spectre intéressant de sensations. Car autant un footjob pieds nus et huilés peut être source d’une douce sensualité et de voluptueux moments, autant il est très aisé de passer du plaisir à la douleur et d’alterner les deux par séquences, particulièrement lorsque l’on chausse des talons aiguilles hi hi… bref, vous aurez compris que j’aime ce savoureux mélange entre plaisir, douleur et frustration…pas vous ?
Pour illustrer, voici quelques photos de shoejob avec mes escarpins noirs. La douceur du cuir, les bouts pointus et les talons aiguilles offrent une multiplicité de possibilités et de sensations qui font de cette paire un modèle incontournable pour moi
Cette série sera à suivre…
Lire les commentaires textes
Bonsoir Madame.S, pour être tout à fait juste, je dois ce texte à l'un de mes fans. Mon intervention se limite alors à la publication de ses écrits et à une photo en guise d'illustration. Je suis en tout cas ravie que cela vous plaise et vous remercie pour votre gentil commentaire en rime!
De bien belles aventures, avec de magnifiques chaussures !!
Et en plus je fais des rimes sourires... Merci pour vos écrits....
Bonjour Charles, tu n'es pas le premier (et tu ne seras pas le dernier non plus) que la lecture rebute... ah lala tu ne sais pas ce que tu perds mais si c'est pour honnorer mes pieds tu es tout pardonné hi hi!
Merci pour ton charmant message
Bonjour MD, quel enthousiasme ça fait plaisir... et oui je publie le récit au gré de mes envies, il faut savoir patienter hi hi... toutefois les chapitres étant relativement longs, tu as largement de quoi lire à chaque fois!
Merci pour tes encouragements, ça fera très plaisir à notre auteur!
La lecture n'est pas mon fort, Douce maitresse, seul vos pieds mértitent tout mes honneurs!
Quel régal !!
Merci pour votre site et ce " roman " à épisodes....
Dommage que l'attente soit si longue entre chaque épisodes... mais bon c'est aussi le jeu de la soumission...
Encore bravo à l'auteur et à vous pour la diffusion...
Vivement la suite